Newsletter réseau Niger #12, avril 2018


Afin d’opérationnaliser le Plan d’Action National de la Gestion Intégrée des Ressources en Eau (PANGIRE), le Ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement à travers le Secrétariat Permanent PANGIRE a défini un programme d’actions prioritaires à réaliser à court termes. - Préservation de la qualité de l'eau dans une zone pastorale pilote de l’Aïr (région d’Agadez)
 - L’aménagement de 4 seuils d’épandages et 100 ha de petite irrigation dans le SBV de Dallol Bosso (region de Dosso)
 - Mobilisation des ressources en eau et d’Aménagement hydro agricole dans le sous basin prioritaire du Dallol Maouri (region de Dosso)
 - Réhabilitation des cuvettes oasiennes pour la promotion des cultures irriguées dans le département de Goudoumaria (region de Diffa)
 - Gestion durable des ressources naturelles dans le sous bassin versant de la Haute et basse vallée de la Tarka, et de la Korama (regions de Maradi et Zinder)
 - Renforcement de la mobilisation des ressources en eau pastorale le long des couloirs de transhumance dans le département de Téra (region de Tillabéry)
 - La protection des Koris et l’aménagement de mares de la région de Niamey (Niamey)
 - Plan d’action de mobilisation des ressources en eau et d’aménagement hydro-agricole dans le sous bassin prioritaire de la Maggia (region de Tahoua)
 
Dans ce contexte, l’approvisionnement en eau des populations urbaines et rurales n’est pas simple et les besoins sont loin d’être satisfaits : en milieu rural, on dénombre, en 2015, 127 points d’eau modernes soit un taux de couverture géographique de 70,5 % et un taux d’accès à l’eau potable théorique de 53,7%. De son côté, la production d’eau au niveau de la ville (601 m³/jour) est aujourd’hui insuffisante pour répondre aux besoins des populations (estimés à 1600 m3/jour). A une production déficitaire, s’ajoute des contraintes topographiques et des coupures d’électricité qui impactent le service. La ville connaît depuis plusieurs années des délestages et certains quartiers ne sont pas alimentés pendant 6 à 9 mois consécutifs. 
 Pour répondre aux besoins en eau des habitants de Téra, plusieurs pistes sont évoquées dans la fin de la thèse : améliorer les connaissances sur les ressources en eau, transformer certains forages productifs en systèmes multi villages, etc. Deux projets d’envergure à l’étude sont également évoqués : la construction d’une station de traitement (de 1 500m³) sur le barrage de Téra et le transfert d’eau du fleuve Niger depuis Gothèye (situé à 100km de Téra) pour approvisionner la ville de Téra et les gros bourgs situés sur la route. A voir comment et quand ces projets pourront être mis en œuvre. 

Un focus sur les services d’assainissement dans la Ville de Maradi et la Commune de Tessaoua, en coopération avec le SIAAP, l’AIMF, Conflans Ste Honorine et leurs partenaires, l’AESN, le RAIL-Niger, l’AJCT
Le documentaire La Colère dans le vent, d’Amina Weira
Réalisatrice Nigérienne, Amina Weira, Arlit, filme sa ville d’origine Arlit et ses habitants, région balayée par les vents de sable et impactée par l’extraction de l’uranium.
        







































