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Gestion durable des déchets
et de l'assainissement urbain

Ateliers et rencontres   

        

AFRICITES 3

SESSION THÉMATIQUE : ASSAINISSEMENT

préparée par le pS-Eau

Programme de la session et détail des présentations

Termes de référence de la session

 

Note de présentation

Dans les pays en développement, l’assainissement des eaux usées et l’hygiène restent les parents pauvres des politiques urbaines et des projets de développement. Ainsi, 2,4 milliards d’habitants n’ont pas accès à un système d’assainissement approprié. Lors du Sommet mondial du développement durable à Johannesburg, la communauté internationale a posé comme un des Objectifs de Développement du Millénaire : « Réduire de moitié d’ici 2015 le pourcentage de la population qui n'a pas accès à un système d’assainissement approprié ».  

C’est une des raisons majeures des mauvaises conditions de santé et de pauvreté dans de nombreux foyers africains. Selon l’OMS, un enfant africain connaît en moyenne 5 crises de diarrhée par an et une centaine en meure à chaque heure. Si ce constat est général, il est aggravé dans les zones urbaines en raison des fortes densités de population.

Les études conduites ces dernières années sur les thèmes de l’assainissement et de l’hygiène ont mis en avant que :

-        Le réseau d’égouts, première forme d’assainissement apparue en même temps que les villes coloniales, correspond à l’urbanisme importé des pays colonisateurs et ne répond pas aux formes d’expansion massive et d’urbanisation accélérée que l’Afrique connaît depuis les Indépendances. Pour répondre à la demande des populations urbaines et atteindre les Objectifs de Développement du Millénaire, il est nécessaire de développer d’autres approches, innovantes et alternatives, tant sur le plan technologique et financier qu’en termes de mobilisation des acteurs, qui s’appuient sur des formes autonomes et semi-collectives de l’assainissement.

-        La responsabilité accrue des collectivités locales dans le cadre des processus de décentralisation, dans l’organisation et la régulation du secteur, constitue un levier fort pour une gestion efficiente du secteur; à condition qu’elles sachent assumer leur rôle de « chef d’orchestre » sur l’espace municipal.

 

La prise de conscience de ces questions a débouché sur des initiatives récentes telles que l’initiative AFRICASAN, la Campagne sur l’Eau, l’Assainissement et l’Hygiène (‘’WASH’’) lancée par le Conseil de Concertation pour l’Eau potable et l’Assainissement, ou encore le programme de recherche Assainissement Déchets financé par la coopération française.

C’est le moment de capitaliser les acquis de ces programmes et initiatives pour répondre aux questions suivantes :

-        Quelles sont les approches innovantes actuelles pour aborder les questions de l’assainissement, pour susciter et satisfaire la demande d’assainissement et promouvoir l’hygiène, pour accroître le financement du secteur, et pour offrir un certain niveau de service d’assainissement à toutes les populations urbaines ?

 

-        Comment exploiter la synergie avec la promotion de l’hygiène et l’approvisionnement en eau potable pour développer massivement les services urbains d’assainissement ?

 

-        Comment clarifier les missions des collectivités locales comme animatrices des relations entre les multiples acteurs du secteur ? Comment dynamiser les initiatives (pouvoirs publics au niveau national, collectivités locales, secteur privé, société civile et  ménages urbains) ? Quels rôles peuvent jouer les agences multilatérales et bilatérales d’aide extérieure pour soutenir les autorités publiques africaines dans ce domaine ?

 

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AFRICITES 3
SESSION THEMATIQUE :ASSAINISSEMENT/HYGIENE

préparée par le pS-Eau

PROGRAMME

Ouverture, 2 décembre, 14 H 30 à 14 H 45

Rapport introductif par Mme Ta Thu Thuy, consultante

« D’autres approches possibles pour l’assainissement urbain »
(Rapport introductif + présentation)

 

Première Table Ronde, 2 décembre, 14 H 45 à 16 H

Les différents maillons de l’assainissement : état des lieux et innovations

Introduction  

Interventions

par Mr. Emile Tanawa, ENSP Cameroun

par M. Arba Jules OUEDRAOGO, ONEA

par Perrine Duroyaume, GRET

Débat en séance plénière

par Mr. Emile Tanawa, ENSP Cameroun

Débat en séance plénière

 

Deuxième Table Ronde, 3 décembre, 9 H 00

 

Comprendre les demandes et innover dans la planification et le financement : vers une couverture urbaine totale en services d’assainissement

Stratégies pour le développement massif de l’assainissement :gestion municipale ou gestion à l’échelle municipale ?

Introduction

Interventions

+ complément du CREPA (Nditifei Domna Sem) sur l’approche « Genre »

par Arba Jules OUEDRAOGO, ONEA

 

 Débat en plénière

 

 

Troisième Table ronde, 3 décembre, 11 H 30 à 12 H 45

« Principales conclusions et recommandations des tables rondes »

  • Recommandations aux ministres

  • Recommandations aux maires

  • Recommandations aux partenaires du développement

  • Recommandations au PDM

  • Recommandations aux autres acteurs

Débats en plénière

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AFRICITES 3
SESSION THÉMATIQUE :ASSAINISSEMENT/HYGIÈNE

Fil conducteur et termes de référence de la session Assainissement

TA Thu Thuy – 22 octobre 2003

Ce « fil conducteur » donne une vue d’ensemble des objectifs de la session et de chaque table ronde, et permet à chaque intervenant de situer les « termes de référence » de sa (ou ses) contribution(s) dans la dynamique de la session.

Ces termes de référence ne sont qu’indicatifs, les intervenants peuvent améliorer la proposition qui leur est faite, pour mieux répondre aux messages recherchés.

 

Objectifs généraux de la session

La session Assainissement / Hygiène

Proposée par le pS-Eau, la session vise deux objectifs :

1.       Partager et discuter les enseignements tirés du tout récent programme de recherche conduit par le pS-Eau, en abordant la question de l’assainissement urbain dans son ensemble : de l’hygiène et l’accès à l’assainissement jusqu’au traitement final des déchets liquides, et en visant l’ambition d’une couverture totale de la ville en services d’assainissement appropriés.

2.       Intégrer les questions d’hygiène pour montrer explicitement la jonction avec les opportunités financières offertes dans les programmes internationaux en cours (par exemple, les composantes « santé hygiène » des grands programmes de réduction de la pauvreté).

 

Le rapport introductif : « Une autre approche possible de l’assainissement urbain »

Ses objectifs (et termes de référence indicatifs) sont de :

1.       dresser un rapide état des lieux de l’assainissement dans les villes africaines, en insistant sur les limites des conceptions classiques (selon les filières « réseau collectif » et « assainissement autonome ») dans les projets d’assainissement et dans leurs montages financiers,

2.       présenter une autre approche possible de l’assainissement urbain, issue de la similitude avec la gestion des déchets, qui a été établie au sein du programme de recherche pS-Eau et qui distingue trois maillons :

-         le maillon amont de l’accès des populations à l’assainissement (hygiène domestique),

-         le maillon intermédiaire de l’évacuation des déchets liquides hors des quartiers (hygiène urbaine)

-         et le maillon aval du traitement des déchets liquides (hygiène de l’environnement).

3.       montrer comment la question récurrente du financement de l’assainissement urbain trouve des solutions innovantes par le financement différencié de chacun des maillons,

4.       montrer comment il est possible d’appréhender la couverture totale de la ville avec des niveaux de service différenciés, et de passer ainsi à la vitesse supérieure dans le développement de l’assainissement urbain,

5.       et montrer la diversité des acteurs mobilisables – et déjà largement mobilisés – et l’impact d’une planification des trois maillons et de leur articulation, impulsée par la municipalité.

 

Table ronde 1 – « les différents maillons de l’assainissement urbain : état des lieux et innovations »

Les objectifs de cette table ronde (explicités dans une courte introduction et rappelés dans la conclusion intermédiaire ouvrant le débat) sont de montrer que l’assainissement n’est pas qu’affaire de latrines ou d’égouts, en :

-         clarifiant les contenus techniques de l’assainissement et les pistes d’innovation technique,

-         montrant quelques pratiques actuelles avec leurs succès et leurs limites,

-         et les formes d’innovation et de diversification technique à la portée des municipalités.

 

Expériences d’assainissement collectif en Afrique (ENSP Cameroun, 6 mn)

Les difficultés des réseaux d’égouts en Afrique (rêve de modernité de tout maire) sont illustrées par les expériences de Yaoundé.

Termes de référence indicatifs de l’exposé :

-         Pour les autorités municipales comme les techniciens qui les assistent, l’image de la modernité en assainissement est associée aux réseaux d’égouts et aux stations d’épuration mécanisées. Témoignage avec les réseaux d’égouts de Yaoundé et le contexte de leur construction

-         Réalité du fonctionnement actuel de ces réseaux et raisons des difficultés rencontrées

-         Impact sur le comportement des habitants (déconnexion) et sur la gestion urbaine

-         Pistes pour réussir la gestion d’un réseau d’égouts et recommandations

-         Mention de la part de population urbaine concernée par ce mode d’assainissement

 

Lien avec un exposé du lendemain : Éclairage apporté par le cas de Moshi (3 mn)

-         Une autre forme de gestion d’un réseau d’égouts : témoignage rapide d’une autorité municipale autonome gérant les réseaux d’eau et d’égouts

-         Mention aussi de la part de population urbaine concernée par ce mode d’assainissement

 

Le PSAO : l’assainissement autonome à l’échelle de toute une capitale (ONEA, 6 mn)

Les atouts de l’assainissement autonome sont illustrés par le témoignage du Plan stratégique d’assainissement de Ouagadougou (pratiques de standardisation sur le terrain et enseignements techniques tirés de leur implantation massive).

 

Termes de référence indicatifs (centrés sur les points techniques car un autre exposé est prévu) :

- Histoire succincte et ampleur des résultats techniques du PSAO (taux de couverture urbaine)

- Aspects techniques : types de systèmes standardisés proposés, choix des habitants

- Points forts et points faibles de la mise en œuvre technique du PSAO, recommandations

 

Les formes semi-collectives d’accès à l’assainissement (Debre-Berhan, 6 mn)

Quand les capacités financières sont insuffisantes ou que la densité de l’habitat populaire est excessive, les formes semi-collectives d’assainissement autonome permettent de répondre aux besoins d’accès des populations urbaines à l’assainissement de façon diversifiée et progressive.

 

Termes de référence indicatifs (centrés sur les points techniques car un autre exposé est prévu) :

- Les différentes formes (collectives, semi-collectives, individuelles) d’accès à l’assainissement rencontrées lors du diagnostic de l’assainissement à Debre-Berhan

- Conditions d’utilisation de chaque forme semi-collective d’assainissement autonome : contexte et statut foncier de l’habitat, proportion et spécificités de la population concernée, problèmes rencontrés ou résolus avec le choix de cette forme, atouts et inconvénients,

- Pistes possibles d’innovation et recommandations

 

Le maillon de l’évacuation hors des quartiers : le marché de la vidange mécanique (Hydroconseil, 6 mn)

Une politique d’assainissement centrée sur le développement massif des systèmes autonomes n’est crédible que si l’évacuation des matières de vidange est ensuite assurée de façon organisée et fiable.

Termes de référence indicatifs de l’exposé (un autre exposé est prévu sur les entreprises) :

- L’évacuation des vidanges hors des quartiers : une nécessité pour l’hygiène urbaine

- Du déclin des opérateurs publics à l’émergence des entreprises privées, la révélation récente d’un marché en pleine structuration. Illustration par quelques villes

- Palette de l’offre de la vidange mécanique ; une clientèle qui s’élargit aux familles pauvres avec la densification de l’habitat ; taille du marché et évolution

- Zones inaccessibles aux camions et absence de traitement des boues : limites actuelles de la gestion des vidanges et pistes pour aborder d’urgence le traitement (Cotonou, Dakar…)

 

Le maillon aval du traitement des déchets liquides : faire connaître le lagunage (ENSP, 6 mn)

L’assainissement urbain ne doit pas se contenter d’être un déplacement des pollutions hydriques vers la périphérie des villes, ce service municipal doit aller jusqu’au traitement de ces pollutions.

Termes de référence indicatifs de l’exposé :

- L’épuration des produits de l’assainissement (vidanges de l’assainissement autonome, rejets des réseaux d’égouts) : une nécessité pour l’hygiène de l’environnement

- Les différents systèmes d’épuration testés en Afrique et leurs résultats : illustration avec les observations faites à Yaoundé

- Le lagunage : qu’est-ce que c’est, pourquoi est-ce adapté au contexte africain, localisation et résultats des lagunages connus en Afrique

- Recommandations pour diffuser cette technologie facile, robuste et adaptée

 

Table ronde 2 – « comprendre les demandes et innover dans la planification et le financement :  vers une couverture urbaine totale en services d’assainissement »

Les objectifs de la table ronde (explicités dans une courte introduction et rappelés dans la conclusion intermédiaire ouvrant le débat) sont de :

-         mettre en relief les différentes formes de demande pour un assainissement urbain performant (demande d’accès à l’assainissement, demande d’équipements individuels, demande de vidange, demande de protection du milieu contre les pollutions hydriques…), ainsi que les différentes origines des demandes (habitants, municipalités, activités économiques, communauté internationale), afin de savoir conjuguer différentes sources et niveaux de financement selon les maillons,

-         montrer comment la planification de l’assainissement urbain avec des niveaux de service différenciés (utilisant notamment des formes semi-collectives), permet d’approcher la couverture totale de la ville en services d’assainissement et accélère l’implication de financements d’origines différentes,

-         et souligner que l’intégration de la femme dans la formulation des demandes et dans le processus de planification peut encore accélérer la concrétisation des financements.

 

L’expérience financière et organisationnelle du PSAO (ONEA, 6 mn)

Financer l’assainissement en s’appuyant sur les recettes de l’eau (taxe assainissement selon le principe pollueur payeur) et sur le cofinancement par les habitants (promu par le marketing social) : l’expérience du PSAO illustre l’ampleur du cofinancement direct de l’assainissement par les habitants en présentant des montages financiers ingénieux pour l’ensemble du plan.

Termes de référence indicatifs de l’exposé :

- Qu’apporte un « Plan stratégique » en assainissement ?

- Principes financiers du PSAO, « comment cela se passe concrètement sur le terrain » et difficultés rencontrées dans l’application des principes

- Les postes essentiels de dépenses et les sources essentielles de recettes du PSAO, ainsi que leur évolution (en termes de montants mobilisés) au fil des années

- Points forts et points faibles de l’expérience du PSAO, en matière de financement de l’assainissement, et recommandations à ceux qui veulent se lancer dans un PSA.

 

Développer la demande par le « marketing social » de l’assainissement (6 mn)

Le cofinancement par l’habitant est important pour démultiplier les résultats impulsés par les financements publics en assainissement. Des méthodes de promotion, en partie inspirées du marketing, ont été mises au point et ont un impact pour accélérer la décision financière de l’habitant.

Termes de référence indicatifs de l’exposé :

- Les motivations de l’habitant pour payer l’amélioration de leur assainissement : souci d’hygiène ou souci d’image,

- Les méthodes pratiques de « marketing social » utilisées et la logistique associée

- Résultats et difficultés rencontrés sur le terrain, recommandations

 

L’assainissement dans une ville moyenne : planification, financement et coopération décentralisée (Debre Berhan, 6 mn)

L’expérience de Debre Berham illustre une méthode simple et pragmatique de planification de l’assainissement qui débouche sur la mobilisation conjuguée et progressive de financements locaux (habitants) et internationaux (coopération décentralisée).

Termes de référence indicatifs de l’exposé :

- Processus de planification concertée conduit à Debre-Berhan : bilan du diagnostic et retombées de la concertation, de l’identification à la formulation de la demande (« il est apparu qu’une amélioration de l’accès à l’assainissement passerait par une diversification des types d’équipements, des montages financiers (avec participation des usagers) et du niveau d’accès (privé, familial, communautaire, public »)

- Un comité assainissement, placé sous la responsabilité du conseil municipal et aujourd’hui porteur de projets : activités et résultats réalisés

- Engagement de la coopération décentralisée : plans d’action pour réaliser les projets

- Points forts et poins faibles du processus testé à Debre-Berhan, recommandations

 

Approche participative centrée sur l’intégration de la femme (CREPA Burkina Faso, 6 mn)

Bien que promue dans tous les discours, l’intégration de la femme est encore souvent un vœu pieu dans les phases opérationnelles de l’assainissement.

Termes de référence indicatifs de l’exposé :

- Méthodes de l’approche participative centrée sur l’intégration de la femme : illustration par des exemples dans le domaine de l’assainissement

- Impact de ces méthodes sur la planification et le financement de l’assainissement

- Atouts et difficultés de cette approche, recommandations opérationnelles

 

Table ronde 3 –  « Des acteurs multiples à renforcer et a coordonner pour le développement massif de l’assainissement »

Les objectifs de cette table ronde (explicités dans une courte introduction et rappelés dans la conclusion intermédiaire ouvrant le débat) sont de :

-         mieux connaître certains aspects du secteur privé, d’une part, et de la mobilisation internationale, d’autre part, intervenant dans l’assainissement

-         présenter différents schémas institutionnels ayant cours dans les pays, pour promouvoir et coordonner les acteurs nécessairement multiples en vue de répondre massivement aux diverses demandes de service urbain d’assainissement,

-         cerner les atouts et les limites de chaque schéma (vision globale mais peu mobilisée d’une approche municipale ; dynamique projet mais partielle d’une approche politique de l’eau)

-         cerner les difficultés spécifiques au secteur de l’assainissement en matière de « schéma institutionnel idéal »

-         et cerner le meilleur positionnement de la municipalité en synergie avec les autres acteurs.

 

Un « moteur » privé : les entreprises de la vidange mécanique (Hydroconseil, 6 mn)

Le maillon de l’évacuation des vidanges est en train de se débloquer grâce un secteur privé qui sait investir, s’organiser et répondre au marché croissant de la vidange mécanique, en cohérence avec le développement massif de l’assainissement autonome.

Termes de référence indicatifs de l’exposé :

- Face à une demande en explosion, les entreprises privées se structurent pour répondre massivement, en investissant dans du matériel et en organisant le fonctionnement du marché : qui sont-elles, comment travaillent-elles, quelles sont les contraintes à leur développement ?

- Des pouvoirs publics pratiquement absents de cette dynamique : pistes pour une synergie (association des professionnels, schéma municipal de gestion des matières de vidange, sites de traitement…)

 

Un « moteur » national : l’Office national de l’assainissement du Sénégal (ONAS, 6 mn)

Le Sénégal (avec l’ONAS) et le Burkina Faso (avec l’ONEA) ont fait le choix d’un Office national pour promouvoir et développer l’assainissement, l’un sans et l’autre avec la politique de l’eau.

Termes de référence indicatifs de l’exposé :

- Le fonctionnement institutionnel de l’assainissement au Sénégal et les raisons de ce choix,

- Succinctement, activités conduites par l’ONAS vis-à-vis des trois maillons de l’assainissement (accès au service, évacuation hors des quartiers, traitement)

- Stratégie pour mobiliser les acteurs multiples et les sources de financement en vue de développer massivement l’assainissement urbain, résultats obtenus et difficultés rencontrées

- Relations avec les municipalités et opinion sur l’ambition d’une couverture urbaine totale en services différenciés mais satisfaisants d’assainissement

Éclairage complémentaire apporté par l’ONEA (3 mn) :

- Similitudes et différences entre l’ONAS et l’ONEA (compétences statutaires et raisons de ces choix, activités sur le terrain et stratégies pour mobiliser les acteurs multiples…)

- Relations avec les municipalités et opinion sur l’ambition d’une couverture urbaine totale en services différenciés mais satisfaisants d’assainissement.

 

Un « moteur » municipal : les Urban Water and Sewerage Authority de Tanzanie (Moshi, 6 mn)

La Tanzanie a fait un choix institutionnel original : celui des autorités municipales autonomes en charge des réseaux d’eau et d’égouts (Urban Water and Sewerage Authority)

Termes de référence indicatifs de l’exposé :

- Fonctionnement institutionnel (compétences spatiales, techniques, juridiques et financières ; mode d’administration et de tutelle) et les raisons de ces choix

- Autonomie financière : mécanismes de contrôle et d’évaluation des performances, phase pilote de semi-autonomie sur 4 villes, puis d’extension à 18 villes

- Activités conduites vis-à-vis des trois maillons de l’assainissement (accès au service, évacuation hors des quartiers, traitement) : l’assainissement autonome sort de ses compétences

- Relations avec la municipalité (en charge de l’assainissement autonome, sans y conduire aucune action) et opinion sur l’ambition d’une couverture urbaine totale en services différenciés mais satisfaisants d’assainissement.

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