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Modes de gestion alternatifs pour le service en eau potable et participation des habitants

Les entreprises de distribution d’eau ont une activité généralement satisfaisante dans le centre des grandes villes. Par contre, elles se révèlent toutes, sans exceptions, non adaptées à la distribution d'eau dans les petits centres ou dans les quartiers défavorisés des grandes villes, en raison de leur structure centralisée et formelle qui génère des charges de fonctionnement importantes. Elles ne peuvent en effet répondre à la demande en eau extrêmement fragmentée (de 5 à 20 litres par personne et par jour) et peu solvable (les habitants ne peuvent consacrer que quelques dizaines de francs par an au service de l'eau potable) dans ces zones. Différents modes de gestion alternatifs, mieux adaptés à la distribution d'eau pour les populations à faibles revenus se sont mis en place. Ils ont été testés à grande échelle en milieu villageois. En revanche, ils sont moins bien connus en milieu urbain. Cependant, quelques expériences ont déjà été conduites à une échelle suffisante pour pouvoir en faire une bonne évaluation :

• Thème 2.1 - Analyse comparative des performances de divers systèmes de gestion déléguée des points d'eau collectifs
• Thème 2.2 - Légitimité et stratégies des nouveaux acteurs du secteur de l'eau se réclamant d'une représentativité collective
• Thème 2.3 - Conditions d'émergence des nouveaux acteurs (groupes locaux, ONG, collectivités locales, entreprises privées) et de diffusion de dynamiques et d'initiatives locales ; recommandations pour leur contractualisation