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Guide de gestion eaux de pluie et de ruissellement



guide Apr 2009 ; 102 pages
Ed. Toulouse Métropole - Toulouse
Téléchargeable sous format: PdF (2 660 ko)
Téléchargeable chez l'éditeur
Résumé:
Le développement des systèmes d’assainissement et de drainage a débuté à partir de la fin du 19ème siècle suite à la Loi du 10 juillet 1894 sur le « tout-à-l’égout ». La Loi inculquait une philosophie reposant sur « l’évacuation des eaux de toute nature le plus loin des villes et le plus vite possible ». Les villes s’équipèrent alors de réseaux unitaires qui, très largement surdimensionnés, assuraient correctement leurs fonctions pendant près d’un demi-siècle.
Mais le développement des villes et de leur périphérie après la seconde guerre mondiale a rendu ces réseaux insuffisants, provoquant des inondations de plus en plus fréquentes et importantes. De même, la détérioration engendrée des milieux récepteurs devint alors des plus préoccupantes.
Pour minimiser ces impacts, le concept de réseau séparatif apparut, basé sur la séparation des eaux pluviales et des eaux usées afin que ces dernières puissent être traitées par des stations d’épuration.
Mais aujourd’hui encore, le bilan n’est pas à la hauteur des espérances. En effet, même si le réseau séparatif a permis d’améliorer la collecte et la qualité de rejet des eaux usées, les eaux pluviales issues du ruissellement sont souvent polluées et rejetées directement dans le milieu récepteur.
De plus, les surfaces imperméabilisées ne cessant de s’étendre, du fait d’une urbanisation toujours plus grandissante, la quantité d’eau de ruissellement générée continue de s’accroître. Ainsi, les risques d’inondations s’amplifiant, dans bien des cas, le coût de l’assainissement pluvial constitue un facteur limitant de l’aménagement urbain et oblige les aménageurs et les collectivités à se tourner vers d’autres stratégies.
Il était donc nécessaire de redéfinir les concepts de l’assainissement pluvial, en remettant en cause certains fondements.
Les enjeux sont de taille :
· assurer la sécurité des individus en les protégeant contre les inondations, · assurer la continuité du développement urbain sans alourdir les budgets des collectivités, des aménageurs ou des particuliers,
· contribuer à la conservation et à la reconquête des milieux naturels.
Une nouvelle stratégie reposant sur la diversification des solutions et des exutoires est donc envisagée. On diminue ou on régule les apports avant rejet vers le milieu récepteur. Cette action est fondée sur la rétention, la restitution à débit limité et/ou l’infiltration des eaux de pluie et de ruissellement.
Cette stratégie est possible par l’emploi de techniques représentant une alternative aux réseaux classiques. D’où la dénomination de « techniques alternatives » ou « techniques compensatoires ».

Mot clef:

eaux pluviales (gestion) (CI) (DT) (OP)

Pays concerné:

France (CI) (DT) (OP)

Editeur/Diffuseur:

Toulouse Métropole - Toulouse
    

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