Basses technologies et services urbains en Afrique subsaharienne : un low-tech loin de l'écologie | ||||||
article Oct 2019 ; 14 pages Aut. Sylvy Jaglin Ed. Urbanités - Alfortville Téléchargeable sous format: PdF (4 950 ko) Téléchargeable chez l'éditeur Page de présentation d'un éditeur Résumé: Dans les villes d’Afrique subsaharienne, 62 % des citadins vivent dans des bâtis précaires (UN-Habitat, 2016). La production matérielle comme le fonctionnement de ces villes procèdent de pratiques informelles qui mobilisent un faible capital technique et financier et qui sont étirées dans le temps long d’une incrémentalité généralisée (Clerc et al., 2017). Les infrastructures y sont associées à l’idée de bricolage socio-technique (Jaglin, 2016 ; Lawhon et al., 2018 ; van Welie et al., 2018). On montrera, dans la première partie, que les low-tech en Afrique subsaharienne présentent, au regard de la définition qu’en donnent les tenants d’une société urbaine plus sobre et économe, des propriétés contradictoires : associées à une économie de moyens et de consommation, elles sont aussi étroitement dépendantes d’une économie mondialisée pourvoyeuse de produits bon marché et de high-tech. La deuxième partie discute des raisons pour lesquelles la sobriété low-tech ne relève pas, pour le moment, d’un projet ou d’une ambition collective écologique en Afrique subsaharienne. Cet article scientifique traite en particulier des réseaux autonomes et plu ou moins informels d'EAU et d'ELECTRICITE. Publics-Cibles: Université , Acteurs de coopération , Ingénieur, concepteur , Socio-économiste , Décideurs locaux ou nationaux
|
||||||
En cas de lien brisé, nous le mentionner à communication@pseau.org |