L'ingénierie sociétale, composante préalable de la pérennité des projets de développement | ||||||||
note Nov 2008 ; 7 pages ![]() Aut. Alexandre Braïlowsky Ed. GRET - Delmas Téléchargeable sous format: PdF ![]() Résumé: La question abordée dans ce texte est celle de l’ingénierie « sociétale » : pour qu’un projet soit mis en oeuvre avec réussite et qu’il se pérennise, les acteurs impliqués de près ou de loin dans le projet doivent avoir chacun une idée précise de leur rôle, qui doit s’articuler dans une logique cohérente avec les autres. Beaucoup de « bons projets » meurent d’un suivi et d’un soutien institutionnels insuffisants, ce que nous appellerons l’ingénierie sociétale. Nous faisons la distinction avec l’ingénierie sociale, qui est une méthodologie d’intervention élaborée pour définir et mettre en oeuvre des projets dans des contextes particuliers et en vue de garantir la participation de la population (pour la conception du projet, voire sa gestion). L’analyse proposée ici se base sur une conviction forte, celle de la nécessité d’un processus d’amélioration continue de l’aide publique au développement. Ce processus d’amélioration, qui doit impliquer tous les acteurs du développement, passe par l’évolution du rôle des intervenants externes que sont les agences internationales et les ONG. Cependant, cette volonté de regard critique sur l’action externe n’ôte en aucun cas la responsabilité première des Etats dits bénéficiaires dans la résolution de leurs problèmes et donc dans la réussite ou l’échec de tout programme.
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