Gestion des déchets et assainissement à Fada N'Gourma: deux réalités, un récit | |||||||
Etudes et Travaux n°20 rapport Jan 2009 ; 50 pages ![]() Aut. Laure Albigès Ed. IHEID - Genève Laboratoire Citoyennetés - Ouagadougou Téléchargeable sous format: PdF ![]() Téléchargeable chez l'éditeur ![]() Page de présentation d'un éditeur Résumé: Fada N’Gourma. Elle décrit les discours, les conceptions et les pratiques de chaque groupe d’acteurs ainsi que les projets communaux de gestion des déchets solides. Elle montre que la gestion populaire des déchets est complexe et construite autour de conceptions de l’hygiène (gage de pureté, de moralité et d’intégration sociale), d’un mode de classification des déchets (neutres/toxiques, relevant de croyances concernant les modes de transmissions des maladies), de pratiques habituelles (jeter par terre en attendant le prochain balayage), de rapports à un espace-temps spécifique. La gestion des déchets engage des conceptions, des dispositifs d’objets et d’espace et des gestes. A Fada N’Gourma si la gestion traditionnelle des déchets est marquée par une certaine cohérence, la gestion moderne (portée par les projets communaux) est dysfonctionnelle : d’abord parce que les promoteurs de l’assainissement partagent (pour la majorité) les mêmes pratiques que les usagers. Ils n’ont opéré qu’une appropriation formelle de « l’hygiénisme » qu’ils prônent. Ensuite parce qu’elle met en place un dispositif de poubelles et de décharges peu rationnel et difficile à utiliser dans la pratique. De plus si l’assainissement est élevé au rang de problème public par les acteurs institutionnels, le déchet est "toléré" par la population et ne constitue pas un enjeu.
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