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Mise au point de systèmes de traitements d'eaux adaptés aux conditions climatiques et économiques de l'Afrique Centrale (République Centrafricaine) 

Géolocalisation
Lieu: Bangui

[Bangui] - Centrafrique

Dates: 2009 : 24 mois


M. ouvrage: Université de Bangui

Partenaires
  AE Artois Picardie Douai
  Université de Bangui Bangui
  Université de Lille Villeneuve d'Ascq

Budget global:
41.000 €

Contexte:
En dépit des ressources importantes en eau, la République Centrafricaine est l'un des pays africains où le taux de couverture de la population en service d'alimentation en eau potable et d'assainissement se situe parmi les plus faibles.
Pendant de nombreuses années, on ne s'est pas préoccupé du problème d'alimentation en eau potable de la population, car on pensait à tort que le pays disposait de beaucoup de ressources en eau, occultant de ce fait l'aspect qualité…
Au voisinage de Bangui, le prix de l'eau étant élevé, beaucoup d'habitants n'utilisent pas l'eau de distribution mais préfèrent utiliser l'eau des puits. Cependant de nombreux puits sont en mauvais état surtout en saison des pluies, faute de margelles, et on observe une contamination soit microbienne, soit une contamination par des micropolluants minéraux en particulier le fer et parfois le manganèse.
La décontamination microbienne peut facilement être réalisée à bas coût, mais l'élimination des contaminants métalliques est plus difficile. Si le fer n'est pas généralement considéré comme toxique les concentrations élevées affectent les qualités organoleptiques et peuvent avec le temps être responsable de dépôts, siège de colonies de bactéries.
Dans la région Est, le nombre de puits est restreint et les habitants utilisent l'eau du fleuve ou celle de sources. Or, les eaux de rivières sont généralement turbides, et il est maintenant admis qu'il existe une corrélation entre la turbidité et le nombre de microorganismes, surtout si cette turbidité provient de l'introduction directe d'une eau de ruissellement. Certains parasites étant résistants aux traitements de désinfection, il importe de réduire la turbidité de l'eau et les contaminants par des traitements appropriés qui doivent être peu onéreux et réalisés avec des matériaux présents dans le pays.

Historique:
L’Université des Sciences et Technologies de Lille est partenaire de l’Université de Bangui (République Centrafricaine). Ce partenariat s’est notamment concrétisé par la mise en place en 2004 d’une maîtrise « qualité de l’eau » dans laquelle des professionnels français et centrafricains interviennent.
Pour permettre le développement de cette maîtrise, l’Ambassade de France a accepté de financer la construction d’un bâtiment comportant 3 laboratoires et une salle de conférence. La Lyonnaise des eaux (France) a fait don de matériel et 3 programmes SISA ont été obtenus de la Région Nord Pas de Calais pour équiper ces laboratoires.
En 2007, un premier projet de recherche a été mené sur la mise au point d’un procédé simple d’élimination du fer.

Objectifs:
Mettre au point des procédés simples et peu coûteux de traitement des eaux pour éliminer la turbidité et le fer des eaux de boisson.

Description de l'action:
Le projet comporte deux actions :
- Elimination de la turbidité par filtration horizontale
- Deferrisation des eaux d'alimentation

Le travail réalisé dans le cadre du précédent contrat et l'extension proposée dans cette demande font l'objet d'une thèse. C'est le premier travail de recherches effectué dans le laboratoire de Bangui et qui pourra être appliqué au problème de contamination par le fer. L'application de la filtration horizontale pour traiter les eaux de rivière ou des eaux de source présentant de fortes turbidités et donc des germes pathogènes associés. Un pilote peu onéreux construit (en échelle réduite) selon le modèle utilisé à l'échelle industrielle par la SAGEP en région parisienne, nécessitant peu ou pas de source d'énergie, sera expérimenté et testé afin d'étudier l'influence des conditions climatiques sur l'efficacité du système et son application en milieu rural. Les différentes aides apportées ont donc permis de doter la Centrafrique d'un Laboratoire (unique actuellement en RCA) capable de réaliser des analyses physicochimiques. Cette nouvelle phase du projet permettra de réaliser dans ce laboratoire des analyses bactériologiques fiables. Le laboratoire pourra donc constituer une cellule de contrôle des eaux de distribution, des puits et forages afin de faire un recensement de la qualité des eaux.

Partenaires: Université des Sciences et Technologie de Lille
Université de Bangui
Agence de l'eau Artois Picardie
Commune de Villeneuve d’Ascq
Conseil régional du Nord-Pas de Calais
Ambassade de France
Lyonnaise des eaux
Financeurs: Agence de l'eau Artois Picardie
Ambassade de France
Université de Lille 1
Commune de Villeneuve d’Ascq
Bénéficiaires: Le nombre de bénéficiaire est difficilement quantifiable mais il est évident que ce projet intéresse la plus grande partie de la population ne vivant pas dans la capitale et confronté tous les jours au problème de l’eau potable.

Classement:
Sous-secteur d’intervention: eau potable
Milieu d’intervention: rural
Type d’ouvrage eau potable: potabilisation


Types de financement:

Collectivité , Agences de l'eau

Organismes et Contacts

Université de Lille lire plus... 59493  Villeneuve d'Ascq
France
http://
Michel Wartel
Professeur Emérite
Laboratoire de Chimie analytique
Tél.: +33 3 20 43 49 36
email: michel.wartel[à]univ-lille1.fr
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