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Incubation d'un projet d'adaptation pour le développement des mécanismes de GIRE sur le bassin de la Sanaga 

Géolocalisation
Lieu:

- Cameroun

Dates: 2019 : 24 mois (Terminé)

Partenaires
  AE Rhin-Meuse Moulins les Metz

  OIEau Sophia Antipolis

Budget global:
62.500 €

Contexte:
L'OIEau est une association de droit français sans but lucratif déclarée d'utilité publique par Décret du 13 septembre 1991 et issue de la fusion de 3 organismes de l'eau plus anciens : L'institut de l'eau, la Centre de Formation International à la Gestion des Ressources en Eau et l'Association Française pour l'Etude des Eaux.
Elle compte un effectif permanent d'environ 140 personnes qui intervient dans le développement des compétences pour une meilleure gestion de l'eau en France, en Europe et dans le monde au travers de "ses quatre piliers" : la formation des professionnels de l'eau (via notamment son centre de formation aux métiers de l'eau situé à LIMOGES), l'appui institutionnel et technique, la diffusion et le partage des connaissances ou des données (cf. responsable de la création du SANDRE) ainsi que l'animation et la coordination de réseaux d'acteurs.
Historiquement, l'OIEau :
> est très présente auprès des instances européennes :
- partie prenante dans le Centre Thématique Eau (CTE) de l'Agence Européenne de l'Environnement,
- coordonnateur de nombreux projets multipartenaires pour la recherche et l'innovation,
- mandataire pour la conduite de plus de 30 jumelages en Europe Centrale et Orientale et en Méditerranée,
- maître d'œuvre du mécanisme d'évaluation par des pairs,
- pilote du volet « Plans de Gestion de bassin » pour le compte de la France au sein du projet EUWI+ pour préparer les pays de la zone de voisinage de l'UE à la mise en œuvre de la DCE dans le cadre des Accords Environnementaux, Multilatéraux (AEM),
> assure le secrétariat du Réseau International des Organismes de Bassin (RIOB).

Deux ans après le "Pacte de Paris sur l'eau et l'adaptation au changement climatique" de 2015, 12 engagements ont été pris par la France à l'occasion de la 1ère édition du « One Planet Summit » co-organisé à PARIS par le Président de la république, le Secrétaire général des Nations Unies et le Président de la Banque mondiale et réunissant une coalition d'acteurs étatiques et non étatiques autour d'une volonté d'agir concrètement.
Parmi eux, figure la création d'une plateforme d'incubation dans le cadre des Alliances Mondiales pour l'Eau et le Climat (AMEC) visant le montage d'ici 5 ans de « 100 projets Eau et Climat pour l'Afrique ». Cette initiative, dont la gestion a été confiée à l'OIEau, cible en priorité des projets d'adaptation non-infrastructurels (renforcement des capacités et des connaissances, stratégie et plan d'action d'adaptation, gouvernance et financement adéquat, solutions fondées sur la nature).
Les agences de l'eau se sont engagées dans une déclaration d'intention signée par ses Directeurs généraux en février 2019, à contribuer à cet engagement en proposant à leurs instances décisionnelles d'accompagner une 20aine de projets en 5 ans et de mobiliser un soutien financier de 20 M€ d'euros.

Le CAMEROUN est une république démocratique d'Afrique centrale d'environ 475 km2 comptant une population estimée à 25,6 M d'habitants, dont 42% de part rurale avec une une densité de 54 hab./km2. Très pauvre, il figure parmi les pays à revenu intermédiaire tranche inférieure du classement OCDE des bénéficiaires de l'aide publique au développement (IDH 2017 : 0,556 (moyen) soit 151ème sur 189 ). Il bénéficie de ressources en eau nombreuses et variées, mais inégalement réparties, très souvent influencées par le climat et exposées à une pollution grandissante. Malgré des potentialités très importantes, la qualité des eaux reste une préoccupation majeure et les eaux souterraines sont difficilement mobilisables dans la plupart des régions. Le taux d'accès des populations à l'eau potable est de 43,9 % et de 34% en matière d'assainissement.
Le Cameroun dispose de 5 bassins hydrographiques dont 3 transfrontaliers (Congo, Niger et Lac Tchad). Les volumes d'eau apportés par les bassins nationaux des fleuves côtiers (95 km3) et celui de la Sanaga (63 km3) sont les plus importants et représentent 35 et 24 % des ressources en eau de surface du pays.

Objectifs:
> Objectifs globaux :
- Contribuer à l’atteinte des ODD 6,13 et 17 de l’agenda 2030 de l’ONU

> Objectifs spécifiques : L'incubation vise le soutien technique et institutionnel au Ministère en charge de l'eau pour développer les trois thématiques suivantes :
- La réalisation d’une synthèse de l’état des lieux des connaissances relatives aux impacts des changements globaux sur les ressources en eau (quantitatives et qualitatives) sur le bassin de la Sanaga ;
- Avec les acteurs locaux préalablement identifiés, l’élaboration de stratégies d’adaptation aux impacts du changement climatique sur le bassin de la Sanaga et le montage d’un projet d’adaptation préalablement sélectionné parmi plusieurs identifiés ;
- L’atteinte d’objectifs définis au niveau national pour la mise en place de mécanismes de GIRE sur le bassin de la Sanaga, notamment à travers la participation des différents usagers de l’eau.

Description de l'action:
> Objectifs opérationnels :
- Etat des lieux et diagnostic des impacts climatiques sur la gestion de l'eau et les milieux aquatiques
- Identification des porteurs de projet
- Accompagnement des acteurs dans le montage et le financement des projets

Eléments complémentaires:
> Indicateurs de résultat :
- L’écriture des documents d’état des lieux / diagnostics
- La liste des acteurs identifiés
- Le nombre de projets soumis à la finance climat et autres bailleurs

Classement:
Sous-secteur d’intervention: gestion de la ressource en eau
Activité principale du projet: études , renforcement des capacités , sensibilisation


Types de financement:

Etat , Agences de l'eau
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