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Accès aux services essentiels pour les populations vulnérables au Liban- soutien à l'économie et aux infrastructures de base 

Géolocalisation
Lieu: Qachlaq

- Liban

Dates: 2016 : 12 mois (En cours)


Access to basic services for the vulnerable population in Lebanon-Economic recovery and basic infrastructure

Partenaires
  AE Adour-Garonne Toulouse

  AERMC Lyon

  Agglo de Brive Brive-la-Gaillarde

  AUD Saint-Omer
  CAPSO Longuenesse

  Commission Européenne Bruxelles

  MAMP Marseille

  Municipalité d'Aamaret-el-Bikat Aamaret-el-Bikat
  Municipalité de Wadi El Hour Wadi El Hour
  Municipalité Qachlaq Qachlaq
  Solidarités International Beirut
  Solidarités International Clichy la Garenne
  Ville de la Seyne sur Mer La Seyne sur Mer

Budget global:
1.995.000 €

Contexte:
Le district du Akkar, une région à prédominance agricole du Nord du Liban, reste parmi les régions les plus sous développées du pays. L'abandon général de cette zone en termes d'infrastructures et de services est bien documenté. Le district compte une population à majorité rurale (80%) avec le revenu par habitant et le taux d'alphabétisation les plus faibles du pays.
Du fait de faibles revenus, de services publics défaillants et d'une société civile peu soutenue, une partie de la population vulnérable a connu une marginalisation croissante. Par conséquent, la crise syrienne a eu un impact considérable sur cette région traditionnellement délaissée.
Depuis mars 2011, des réfugiés ont franchi la frontière depuis les régions syriennes limitrophes. Fuyant le conflit armé syrien, ce nombre grandissant de réfugiés a exercé une pression supplémentaire sur les ressources limitées du district. Cela a conduit à des tensions grandissantes avec les communautés locales.
En avril 2015, l'UNHCR comptabilisait environ 110 000 refugiés installés dans le Akkar, soit 10% de l'ensemble des réfugiés présents au Liban. A cette période, le Akkar a connu une augmentation de sa population de 30%. Cet afflux s'est traduit par une pression accrue sur les infrastructures sociales, couplée à une forte pression à la baisse sur les salaires, en particulier dans les secteurs de la construction et de l'agriculture.
Les études menées dans la région sahélienne du Akkar montrent que les pénuries d'eau (dues à des infrastructures sous développées), les eaux souterraines contaminées, et les infrastructures insuffisantes ont un impact négatif sur les communautés hôtes et réfugiés.
Malgré des ressources en eau suffisantes, le Akkar souffre de services publics sous développés et les infrastructures existantes sont vétustes et nécessitent des travaux de réparation. Cette situation a conduit les usagers à se tourner vers des puits privés ne faisant pas l'objet d'une règlementation et ayant un impact négatif sur les nappes phréatiques. Par ailleurs, l'eau de ces puits est de mauvaise qualité.


Historique:
Les résidents d’Aamaret El Baykat, de Qoshlok et de Wadi EL Hor n’ont pas accès à un service public d’alimentation en eau bien qu’un raccordement au réseau régional soit prévu depuis de nombreuses années.
Le plan général prévoit l’alimentation en eau de 37 villages depuis la source de Qoubayat. Planifiés au début des années 1990 (contrat CDR 1864), cinq forages devaient être forés afin d’alimenter un important réservoir permettant l’alimentation en eau par gravité des villages situés à une altitude inférieure grâce à deux réseaux.
Malheureusement, l’approvisionnement en eau s’est révélé insuffisant lors de la phase de conception du projet. Le projet a donc été modifié pour alimenter en eau Qoubayat ainsi que 12 villages situés dans les environs immédiats.
Aamaret El Baykat, Quoshlok et Wadi El Hor étaient parmi les villages initialement inclus dans le projet et qui n’ont pu être desservis faute d’une ressource en eau suffisante. Avant la redéfinition du projet certaines infrastructures avaient cependant été construites notamment le château d’eau et un réseau secondaire dans trois villages, tout deux construit par l’entreprise Homan.

Description de l'action:
1- L'installation d'un système de chloration en ligne au niveau du forage et d'un générateur sur le
site pour assurer une alimentation de la pompe des différents équipements en cas de coupure de
l'alimentation électrique.
2- La construction du réseau de distribution d'eau potable d'une longueur de 22 Km environ
concernant :
- le village de Aamaret El Bkat,
- le village de Ouadi El Hor,
- Le village de Quachlaq.
3- Le raccordement des ménages au réseau d'eau grâce à l'installation des connexions en eau avec
un compteur par domicile dans les trois villages par les techniciens de l'Etablissement des eaux du
Liban Nord.
4- La mobilisation communautaire à travers des sessions de formation pour comprendre le cycle de
gestion de l'eau afin de stimuler l'implication de la communauté.
5- La promotion d'une gestion publique des ressources en eau sous l'égide de l'EELN .
6- Une formation financière (recouvrement des coûts, gestion des factures) et technique (maintenance
et gestion du réseau) de l'EELN pour assurer un accès durable à l'eau potable.

Bénéficiaires: 4.200 bénéficiaires.
4 200 habitants dont 1500 réfugiés syriens

Classement:
Sous-secteur d’intervention: eau potable
Milieu d’intervention: rural
Access to basic services for the vulnerable population in Lebanon-Economic recovery and basic infrastructure


Types de financement:

Collectivité , Agences de l'eau , Union Européenne
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