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Accès à l'eau et développement rural - Village de Ban Konglor- Province de Khammouane (Laos). 

Géolocalisation
Lieu: Ban Konglor - Laos

Dates: 2008 : 12 mois


M. ouvrage: Province de Khammouane
District de Hin Boun
Village de Ban Konglor

Partenaires
  Eaux de Grenoble Alpes Grenoble
  ESF Izeron
  Grand Lyon Lyon
  Région AURA Lyon
  VEOLIA Eau Lyon

Budget global:
57.673 €

Contexte:
Contexte général:
Dans la Province, la majorité des villages ruraux n'ont pas accès à l'eau de manière satisfaisante. En saison sèche, les puits sont souvent asséchés et les populations doivent marcher longtemps pour trouver de l'eau.
Le village de Konglor:
Les villageois demandent l'accès à l'eau potable depuis de nombreuses années, mais par manque de financement, le projet ne se réalise pas, obligeant les habitants à des sources d'eau éloignés ou insalubres.
L'écotourisme: une alternative de développement:
Ce village, point d'entrée d'une rivière souterraine de 7 km de long, particulièrement intéressante, visitable en pirogues, souhaite développer ses activités d'éco tourisme organisées essentiellement autour de l'hébergement en chambres d'hôtes et des visites données par les piroguiers. Fin 2008, une route d'accès devrait être ouverte pour désenclaver le village et favoriser d'autant plus le tourisme.
Contexte institutionnel:
Le service de l'hydraulique de la Province (Direction provinciale de la santé) est le service responsable de l'accès à l'eau. Ce service a un rôle de conseil pour la réalisation des ouvrages d'accès à l'eau, et a également un rôle en ce qui concerne la formation à l'amélioration de l'hygiène villageoise. Il dispose de plans types et de documents de sensibilisation réalisés par l'UNICEF. Par contre, il n'a pas de budget d'intervention et ne peut réaliser uniquement que des analyses d'eau qu'ils facturent au demandeur.

Document de référence: depuis 1999, un Décret a été mis en place le N°37 PM qui concerne la gestion et le développement de l'accès à l'eau potable et qui est rattaché au Plan d'investissement prioritaire du secteur eau potable.
Au niveau opérationnel proprement dit, la DHUP (Department of Housing and Urban Planning) a élaboré une liste des villes et de zones prioritaires dans le pays qui correspond à un plan d'investissement prioritaire. Pour les actions en zones rurales (isolées et bourgs ruraux), il est indispensable que les porteurs de projets prennent contact avec le WASA pour s'intégrer dans la stratégie nationale et recevoir un appui technique.

L'agence de l'eau potable (WASA): a à charge l'élaboration de recommandations tarifaires pour chaque province, celles-ci étant soumises ensuite à l'approbation de chaque chef de province. Sa mission générale est de protéger les consommateurs/usagers de l'eau et de renforcer/promouvoir l'efficacité technique/économique des fournisseurs d'eau. Par conséquent, le WASA a été consulté et ses remarques ou préconisations ont été intégrées au projet, afin que le projet s'inscrive bien dans la stratégie nationale.

Historique:
Le programme de développement proposé s’inscrit dans le cadre de la coopération décentralisée entre la Région Rhône-Alpes et la Province de Khammouane.
Ce programme fait suite aux projets conduits par l’association ESF depuis 2000 dans cette Province grâce aux financements de la Région Rhône Alpes. En matière d’accès à l’eau, l'association a réalisé des ouvrages d'accès à l'eau potable, en 2005, dans le petit village de Ban Natheud (34 maisons), et, en 2006, dans les villages de Paksong/Naxe (240 maisons) , Ban Nafaymay ainsi que Kout Phadang (140 maisons). Suite à ces premières actions, un projet d’accès à l’eau de Ban Konglor a été demandé par le Gouverneur de la Province, chargé de définir les priorités d'actions sur son territoire.

Pour le village de Konglor: Le service de l'hydraulique a réalisé une étude de recherche de nappe d'eau avec l'appui d'une entreprise locale de forage. A partir de quoi, un emplacement pour le forage a été déterminé, les besoins en eau ont été quantifiés (mini 20L/j/pers - maxi 30L/j/pers) et la pompe immergée a été dimensionnée (débit 6 m3/heure).

Objectifs:
:Général:
- Améliorer les conditions de vie des villageois, réduire les maladies hydriques et participer au développement local.

:Spécifiques:
- Réduire le temps des corvées d’eau,
- Permettre aux femmes de consacrer plus de temps aux activités vivrières ou artisanales,
- Améliorer l’hygiène villageoise,
- Faciliter le développement touristique.

Description de l'action:
Réalisation des ouvrages:
- Réalisation d'un forage de profondeur entre 40 et 50 mètres,
- Mise en place d'une pompe immergée (débit 6 m3/h) alimentée par énergie électrique,
- Construction d'un château d'eau maçonné de 12 mètres de hauteur
- Réalisation d'un réseau d'adduction d'eau,
- Construction de 8 bornes fontaines réparties dans les différents quartiers.
- Réalisation d'enceintes interdisant l'accès des animaux.

Formation:
ESF a assuré la formation du comité de gestion, du trésorier ainsi que la formation technique des responsables pour la maintenance de premier niveau des installations. En partenariat avec le service de l'hydraulique, ESF a assuré aussi la formation à l'amélioration de l'hygiène villageoise.

Organisation:
Mise en place d'un Comité de Gestion de l'Eau.

Sensibilisation à l'hygiène:
Des réunions par groupes ont été organisées, y compris dans les écoles, pour la sensibilisation à l'hygiène, aux économies de l'eau ainsi qu'au respect des installations.

Partenaires techniques: WASA
Direction provinciale de la santé
Service de l'hydraulique de la province
Financeurs: Grand Lyon
Veolia
Bénéficiaires: 1.220 bénéficiaires.
Le village de Ban Konglor : 186 maisons réparties en 3 quartiers, 1227 habitants, 728 femmes, 211 enfants scolarisés dans une école de 5 classes.
Le groupe cible est le groupe des femmes, principalement chargées de l’accès à l’eau. L’implication des femmes dans le projet est essentielle, et leur présence au niveau du Comité de Gestion des points d’eau est indispensable. Il concerne aussi les enfants qui participent aussi aux corvées d’eau après l’école. Les femmes gagnent un temps considérable qui peut être alors consacré à des activités d’amélioration des revenus de la famille (agriculture, artisanat, chambres d’hôtes).
Directement: 1217 personnes.
Indirectement: Les projets de développement (construction d’une route d’accès, volonté de développer le tourisme …) s'accompagnent peu à peu d'une forte augmentation de la population, il est prévisible que les nouveaux arrivants bénéficieront, eux aussi, des ouvrages installés et de leurs extensions à venir.
Par ailleurs, le nombre de touristes, qui était de 3000 en 2006, devrait augmenter considérablement à partir de 2008, lorsque les travaux de construction de la route d’accès seront achevés. L'accès à une eau potable étant indispensable pour le séjour de touristes, le village sera en capacité de recevoir, par conséquent, plus de visiteurs.

Classement:


Source:
Grand Lyon, WASA

Types de financement:

Collectivités loi Oudin , Fonds privés (fondations, f. d'entreprise)

Organismes et Contacts

Conseil Régional Auvergne Rhône-Alpes lire plus... 1 esplanade François Mitterrand
CS 20033
69269  LyonCedex 02
France
Tél.: +33 4 26 73 40 00
Fax: +33 4 72 59 42 18
http://
Khampaul Chantamisouk
chargé des Relations Province de Khammouane/Région Rhône-Alpes
Tél.: 00 856 20 54 51 288
Fax: 00 856 51 21 23 07
Energies sans Frontières lire plus... Route de Saint Sauveur
Les Deveys
38160  Izeron
France
Tél.: 04 76 36 83 07
http://
Jean-louis Charlot
Chargé de suivi des projets Laos
email: jean-louis.charlot[à]orange.fr
Ministry of Public Works and Transport lire plus... Vientiane
Laos
http://
Noupheuak Virabouth
Directeur Générale Adjoint
Tél.: +856 21 412282
portable: +856 20 22492863/55904129
email: nvirabouth[à]yahoo.com
email2: nvirabouth.wsp[à]gmail.com
Accès à l'eau potable pour la Commune de Ouahigouya (Burkina Faso) 

Géolocalisation
Lieu: Ouahigouya [Nord / Yatenga] - Burkina Faso

Dates: 2008 : 12 mois

Projet de réalisation de forages dans les villages de Bembela/Tinkandin et Ouattinoma/Sambsin

Partenaires
  ACDIL Ouahigouya
  Chambéry métropole - Coeur des Bauges Chambéry
  Commune de Ouahigouya Ouahigouya
  CSI Chambéry

Budget global:
18.794 €

Contexte:
Quatrième ville du pays, Ouahigouya est le centre administratif et politique de la province du Yatenga. Elle s'étend sur une superficie de 72 km² et est divisée en 15 secteurs. Sa population compte plus de 100 000 habitants.
Les principales activités économiques sont l'agriculture, le maraîchage et l'élevage, suivies du commerce, l'artisanat, les services et l'administration.

Depuis 1995, le processus de décentralisation est en cours au Burkina Faso et la tenue des élections municipales en 2006 a consacré la communalisation intégrale. Les collectivités locales sont désormais responsables de l'élaboration, la réalisation et le suivi des actions de développement social et économique.
Du point de vue de l'accès à l'eau, l'approche nationale est de doter tous les villages en points d'eau modernes avec un niveau de desserte d'un point d'eau pour 300 habitants. Un autre objectif est de réduire les distances d'accès des points d'eau à moins de 500 mètres.
Les municipalités urbaines sont accompagnées par l'Office National de l'Eau et de l'Assainissement (ONEA) mais ce dernier a des difficultés à satisfaire aux besoins des populations de certaines localités telle que Ouahigouya. Par ailleurs, dans les villages de la Région du Nord, les actions d'approvisionnement en eau potable sont fortement soutenues par le PADSEA II (Programme d'Appui au Développement du Secteur Eau et Assainissement). Cependant un certain nombre de facteurs limitent ces efforts, notamment la faible capacité financière face à l'immensité des besoins à les satisfaire et les situations techniques souvent limitées.
Les villages de Bembela (quartier Tinkandin) et de Ouattinoma (quartier Sambsin) ont des taux de desserte respectivement de 0% et 49%. Le choix de ces villages a été réalisé sur la base d'une liste dont les priorités ont été établies par le PADSEA II, de concert avec la Municipalité.

Objectifs:
Ce projet vise à renforcer le système d’approvisionnement en eau de la commune de Ouahigouya à travers la réalisation et l’équipement d’un forage productif dans chacun des villages de Bembela et de Ouattinoma.
En particulier, il cherche à :
- accroître le niveau de desserte en eau potable des villages de Bembela et de Ouattinoma
- favoriser les différentes activités de développement, en l’occurrence celles de
reboisement dans les deux villages.
De ce point de vue , ce projet constitue un plaidoyer pour une bonne gestion urbaine et/ou périurbaine.

Description de l'action:
Pour atteindre ses objectifs, le projet prévoit les activités suivantes :
- Animation/sensibilisation, mise en place et formation d'un comité de gestion de point d'eau (CGPE) dans chacun des quartiers bénéficiaires
- Choix des Prestataires sur appel d'offre ou sur consultation restreinte
- Implantation géophysique des forages dans les villages de Bembela/Tinkandin et
Ouattinoma/Sambsin
- Foration, équipement des trous du forage en PVC pleins et crépinés et analyse physicochimico-bactériologique des eaux
- Construction de la superstructure des forages (margelle pour embase de pompe,
trottoir, rigole d'écoulement des eaux, abreuvoir, puits perdu).
- Equipement d'exhaure : acquisition et installation de pompes à motricité humaine.

Une convention précisant les grands axes d'intervention du projet sera mise en place . Elle définira de façon précise les engagements des partenaires.
Le suivi des travaux se fera par les Services Techniques Municipaux :
- La DPC (Direction de la Planification et de la Coopération) ;
- La DSTM (Direction des Services Techniques Municipaux) ;
- La DAFB (Direction des Affaires Financières et du Budget).
Après la réalisation des ouvrages, les bénéficiaires auront l'entière responsabilité de leur entretien. Pour cela, les séances d'animations auprès de ces populations permettrons de mobiliser dans un premier temps un montant forfaitaire de cinquante mille (50 000) francs CFA comme fonds de maintenance. Ce fonds devra être régulièrement alimenté sur la base de cotisations dont les modalités de collecte seront préalablement définies par les populations elles mêmes avec l'appui de l'équipe d'animation. En sus la formation des CGPE permettra de développer, pour chacun des points d'eau, les mécanismes locaux de gestion de proximité.

Partenaires: Mairie de Ouahigouya
Association Chambéry Ouahigouya
Financeurs: Chambéry Métropole
Ville de Chambéry
Mairie de Ouahigouya
Bénéficiaires: Les bénéficiaires de ce projet sont les populations et particulièrement :
- la population du quartier Tinkandin du village de Bembela ;
- la population du quartier Sambsin du Village de Ouattinima.

Classement:
Sous-secteur d’intervention: eau potable
Milieu d’intervention: rural
Type d’ouvrage eau potable: forage


Source:
Association Chambéry Ouahigouya

Types de financement:

Collectivité , Collectivités loi Oudin

Organismes et Contacts

Association de Coopération et de Développement des Initiatives Locales lire plus... 11BP749 Ouagadougou CMS11
Ouagadougou
Burkina Faso
Issiaka Sawadogo
Directeur Exécutif ACDIL
Commune de Ouahigouya lire plus... B.P. 48
Ouahigouya
Burkina Faso
Tél.: +226 20 55 02 03
Fax: +226 20 55 07 35
Gilbert Noël Ouédraogo
Maire
Ville de Chambéry lire plus... BP 11105
73011  ChambéryCedex
France
Tél.: +33 (0)4 79 60 20 20
http://
Samuel Caillault
Responsable du service relations internationales et coopération décentralisée
Relations internationales
Tél.: +33 4 79 60 22 38
email: s.caillault[à]mairie-chambery.fr
Accès à l'eau pour 7 villages isolés situés autour de Mahajanga 

Géolocalisation
Lieu: Mahajanga [Boeny / Mahajanga I] - Madagascar

Dates: 2003 : 48 mois


M. ouvrage: - Communes rurales pour tout ce qui concerne les
réalisations en brousse,
- Education nationale pour les blocs sanitaires dans les écoles de Mahajunga.

Partenaires
  AE Seine-Normandie Courbevoie
  Ecoles du Monde Paris
  EHT Mahajanga
  Grand Lyon Lyon
  SEDIF Paris
  Taratra Antananarivo
  VEOLIA Eau Lyon

Budget global:
307.054 €

Contexte:
Contexte Général :
Dans la région de Mahajunga au Nord Ouest de l'île de Madagascar, beaucoup de villages sont isolés dans la brousse et la présence des pouvoirs publics y est très limitée. Par conséquent, ces villages n'avaient aucunes infrastructures ni pour l'éducation des enfants (écoles) ni pour l'accès à l'eau et à l'assainissement.

Contexte hydrogéologique :
La nappe des alluvions: nappe superficielle pouvant être captée à faible profondeur. Toutefois l'eau est en générale de mauvaise qualité, riche en fer, pouvant avoir un goût fade, avec une mauvaise odeur; L'eau peut être salée dans les zones où existent des remontées de la marée.
:La nappe des sables des plages: Cette nappe se rencontre à faible profondeur. Sous fort pompage, elle risque l'invasion marine et donne de l'eau salée.
La nappe des formations de surface ou carapaces sableuses: nappe facilement exploitable par des puits peu profonds. L'eau peut être de mauvaise qualité car elle est exposée à la pollution de surface, et la pérennité n'est pas garantie en saison sèche.
La nappe de l'éocène moyen (calcaire et marne) : Dans cette formation la perméabilité est mauvaise et les débits seront faibles; de 2 à 3m3 / h.

Historique:
Depuis 1997, l'association EDM est présente à Madagascar et mène des projets de scolarisation et de développement en zone rurale. La principale motivation est d’éviter la migration des populations des villages vers les bidonvilles des grandes métropoles.
Dans la région de Mahajunga, l'association EDM s'est concentrée, au départ, sur 7 villages isolés qui ont été choisis avec les autorités malgaches.
Les objectifs de son action sont de scolariser les enfants et de fixer les populations dans leurs villages. Pour avoir une chance d'y parvenir il faut aborder successivement tous les domaines: écoles, eau, santé, agriculture et recherche de développement économique.
Avec l'apparition d'opportunités de financements plus importants, l'association a décidé "d'essaimer" vers les villages avoisinants en proposant uniquement puits et latrines, puis éventuellement plus tard une aide à la création d'écoles, des visites sanitaires et une aide alimentaire aux enfants.

Objectifs:
- Faciliter la sédentarisation des populations par l'accès à l'eau et à l'assainissement.

Description de l'action:
Plan d'action général
L'action de l'ONG se développe en trois phases :
- Une phase 1, axée prioritairement sur la scolarisation des enfants.
- Une phase 2, axée sur l'aide au développement du village en s'appuyant sur les enfants issus de l'école et les villageois volontaires.
- Une phase 3, retrait de l'ONG par secteur et soutien sous forme de mise à disposition de conseils à la demande des représentants et associations de villageois.

Toute infrastructure nouvelle est réalisée à la demande des villageois. Ecoles du Monde se charge d'organiser le fonctionnement, de trouver les financements, et assure une part dégressive dans le temps des frais de fonctionnement.
Les villageois participent par des travaux lors de la réalisation et par une prise en charge progressive des frais de service et de maintenance.

Action de développement économique et de pérennisation
Jusqu'en 2006, les ouvrages étaient réalisés, soit par des ouvriers directement sous la direction des cadres de l'ONG, soit par des entreprises sous-traitantes. Aucune de ces deux formules n'a donné entière satisfaction : la réalisation directe prend beaucoup de temps au personnel de l'ONG et complique la comptabilité, la sous-traitance a souvent été décevante car les entreprises choisies n'avaient pas la compétence voulue ou quand elles l'avaient, n'avaient ni la pratique des travaux dans ces régions reculées ni le souci de former les villageois à la bonne gestion des ouvrages: sensibilisation à l'hygiène, aide à la création de comités Eau, assistance à l'entretien des ouvrages.
Ces constatations ont conduit EDM à s'engager dans la création d'une entreprise spécialisée, capable de mener toutes ces activités. Cette décision s'inscrit de plus dans les objectifs de l'ONG qui cherche à favoriser le développement d'activités économiques dans la région et à créer des emplois.
En préparation à ces objectifs EdM a financé depuis deux ans la formation de villageois à l'hydraulique pour que ces villageois puissent trouver du travail auprès de cette entreprise.

Partenaires: Direction de l'hydraulique
Financeurs: SEDIF Syndicat des Eaux d'Ile de France
Grand Lyon
Veolia
AESN Agence de l'Eau de Seine Normandie
Bénéficiaires: 4.500 bénéficiaires.

Classement:
Sous-secteur d’intervention: assainissement , eau potable
Milieu d’intervention: rural


Source:
EDM
Grand Lyon

Types de financement:

Collectivités loi Oudin , Agences de l'eau , Fonds privés (fondations, f. d'entreprise)

Organismes et Contacts

Eau et Hygiène pour Tous lire plus... Villa Sandro Bazary kely Sotema Mahajanga
401  Mahajanga
Madagascar
Tél.: 261 32 41 89 657
Migrations et Développement lire plus... 42 Boulevard d'Annam
BP 186
13016  Marseille
France
Tél.: +33 4 95 06 80 20
Fax: +33 4 91 46 47 36
  md.france[à]migdev.org
http://
Jacques Sibony
Responsable du volet "Eau" de l'association Migrations & Développement (M&D)
email: jacques.sibony[à]gmail.com
Adduction d'eau intervillageoise d'Adjogansa 

Géolocalisation
Lieu: Cotonou [Littoral / Cotonou] - Bénin

Dates: 2000

Partenaires
  CD 69 Lyon
  HSF Chambéry
  Région Sud Marseille

Budget global:
65.550 €

Contexte:
Dans les quatre villages d'Adjogansa, de Gbodjoko de Glo Fanto et de Lohounsa, les sources d'approvisionnement en eau existantes (puits) sont éloignées des localités
et ne permettent pas de disposer d'eau en quantité et en qualité suffisantes.

Objectifs:
Assurer l'accès à l'eau des populations de 4 villages

Partenaires: Au Bénin :
Association villageoise d’Adjogansa, Gbodjoko, Glo Fanto et Lohounsa (AVAGGL).
Préfecture de l’Atlantique
Service Régional de l’hydraulique
Bureau d’études « Canal Eau ».

En France :
Lycée agricole de Valabre
Financeurs: AVAGGL
REA-CTP (entreprise béninoise)
Conseil Général du Rhône
Conseil Régional PACA
Préfecture de l’Atlantique
Entreprises privées
Bénéficiaires: 5.000 bénéficiaires.
5000 habitants des 4 villages

Classement:
Sous-secteur d’intervention: eau potable
Milieu d’intervention: rural
Type d’ouvrage eau potable: bornes fontaines , forage


Source:
HSF

Types de financement:

Collectivité , Fonds privés (fondations, f. d'entreprise)
Adduction d'eau potable à Kakoulou 

Géolocalisation
Lieu: Kakoulou [Kayes / Kayes] - Région de kayes - Mali

Dates: 2005 : 36 mois


M. ouvrage: Commune de Logo
DRHE de Kayes (appui à la maîtrise d'ouvrage)

Partenaires
  Djan Djé Vaulx en Velin
  DRH Kayes
  Grand Lyon Lyon
  VEOLIA Eau Lyon

Budget global:
100.753 €

Contexte:
Jusqu'à aujourd'hui, les habitants puisaient l'eau dans le fleuve pour la boire, comme ils l'utilisent pour l'irrigation des potagers, pour l'abreuvage des troupeaux, pour les tâches de lavage, etc.
Ce projet d'adduction s'inscrit dans le Programme National d'Investissement Rural, composante « approvisionnement en eau potable et assainissement », mis en œuvre par la Direction Régionale de l'Hydraulique et de l'Energie de Kayes.

Historique:
Un « Comité de gestion » du projet d’adduction d’eau a été mis en place depuis 4 ans. Co-présidé par un habitant du village de Kakoulou et le maire de la Commune du Logo (décentralisation effective depuis 2000). Ce comité comprend 9 membres dont le Chef de Village et 2 élus municipaux.

Objectifs:
Améliorer l’hygiène de vie et la santé des habitants.

Description de l'action:
Le projet comprend les phases suivantes :
- Réalisation de 2 forages et mise en œuvre des stations de pompage
- Installation et mise en œuvre du château d'eau et du circuit de distribution
- Mise en place d'une organisation pour la maintenance et la gestion durable de cet équipement.

Pour la réalisation des ouvrages :
- les études ont été menées par la DRHE (qualité et l'abondance de la nappe phréatique, estimation des coûts des travaux et des équipements à installer)
- les travaux se déroulent en 2 phases principales : réalisation de 2 forages à 40 m de profondeur et installation des pompes électriques (solaires) et manuelles ; installation du château d'eau et du réseau de distribution aux bornes, puis dans les maisons particulières.
- le contrôle technique et la réception des ouvrages relèvent de l'AGETIER en présence du Maire de la Commune, du Chef de Village et du Comité de Gestion.

Pour les actions de formation :
- la formation du personnel de maintenance est assurée par la DRHE
- la sensibilisation revient au Comité de Gestion qui s'appuie sur les instituteurs, les chefs traditionnels, l'association des femmes, etc. Elle est d'autant plus importante que les habitants doivent payer l'eau alors qu'ils la prenaient dans le fleuve gratuitement.

Partenaires: - Village de Kakoulou (autorités coutumières et comité de gestion)
- Commune de Logo
- Direction Régionale de l'Hydraulique et de l'Energie de Kayes
- Agence des Travaux d'Infrastructures et d'Equipements Ruraux (AGETIER)
- Association Djan Djé
Partenaires techniques: - Agence des Travaux d'Infrastructures et d'Equipements Ruraux (AGETIER)
- Direction Régionale de l'Hydraulique et de l'Energie
Financeurs: Programme National d'Investissement Rural (PNIR)
Fonds Eau (50% Grand Lyon - 50% Veolia )
La Malina
Participation des bénéficiaires
Bénéficiaires: 2.000 bénéficiaires.
Les 2000 habitants du village, l’école (fréquentée par 500 élèves des villages voisins) et le dispensaire.

Classement:
Sous-secteur d’intervention: eau potable
Milieu d’intervention: rural
Type d’ouvrage eau potable: bornes fontaines , forage
Source d'énergie pour l'exhaure: énergie solaire


Source:
GrandLyon / DRHE

Types de financement:

Collectivités loi Oudin , International (autre UE)

Organismes et Contacts

Djan Djé lire plus... 18 rue Maxime Teyssier
69120  Vaulx en Velin
France
Tél.: +33 4 72 15 06 91
  djan.dje[à]laposte.net
François Longin
email: francoisetluce[à]aol.com
Adduction d'eau potable et Assainissement en pays Bezanozano 

Géolocalisation
Lieu: Mandialaza [Alaotra-Mangoro / Moramanga] - Madagascar

Dates: 2007 : 12 mois


M. ouvrage: Communes de Antaniditra et de Mandialaza

Partenaires
  Grand Lyon Lyon
  Humanité Madagascar Bouin-Plumoison
  VEOLIA Eau Lyon

Budget global:
20.250 €

Contexte:
Les paysans des deux communes de Mandialaza et d'Antaniditra font partie des 86% de la population rurale qui n'ont pas accès aux services de l'eau potable et de l'assainissement à Madagascar. Pour la plupart des ménages, les points d'approvisionnement sont les rivières, le fleuve du Mangoro, et les rizières.
Par ailleurs, l'absence de mesures appropriées pour l'élimination des ordures et l'évacuation des eaux usées domestiques au niveau de chaque ménage favorise l'expansion des saletés, ce qui occasionne l'agglutinement des mouches, alors que l'humidité permanente attire des moustiques, vecteurs du paludisme.
Mais les Communes ne disposent pas de moyens suffisants pour mettre en place les équipements nécessaires.

Historique:
La stratégie adoptée est la réalisation d’un projet pilote localisé dans la Commune d’Antaniditra, de façon à créer une émulation auprès de l’ensemble des bénéficiaires.

Objectifs:
Améliorer l’hygiène et la santé de la population en lui permettant d’accéder à l’eau potable et à l’assainissement, le tout respectueux de l’environnement.

Description de l'action:
Pour l'eau potable :
- créer 5 puits au niveau de 5 écoles ;
- effectuer un essai de pompage pour déterminer le débit exploitable de la nappe phréatique.
Pour l'assainissement :
- encourager la construction de latrines sèches auprès des ménages en subventionnant leur acquisition de dalles préfabriquées.
Pour la sensibilisation :
- campagne IEC auprès de la population intégrant le programme WASH de l'UNICEF ;
- formation de techniciens pour la maintenance et l'entretien des ouvrages.

Partenaires: - Les Amis du Musée de l'Abeille d'Opale
- Communes de Antaniditra et de Mandialaza
- Région Alaotra-Mangoro
- Les Amis du Musée de l'Abeille d'Opale
Financeurs: Fonds Eau (50% Grand Lyon - 50% Véolia )
Bénéficiaires
Les Amis du Musée de l'Abeille d'Opale
Bénéficiaires: 10.000 bénéficiaires.
Pour les deux Communes, le nombre de bénéficiaire à persepctive de 5 ans est estimé à 10 000 habitants environ pour l'accès à l'eau potable et 13 000 habitants environ pour l'équipement en latrines.
Le projet pilote localisé dans la commune d’Antaniditra vise :
- environ 500 personnes bénéficiaires de l’adduction d’eau potable
- 200 ménages bénéficiaires de latrines propres
- environ 500 personnes bénéficiaires de l’éducation/sensibilisation.

Classement:
Sous-secteur d’intervention: assainissement
Milieu d’intervention: rural
Type d’ouvrage eau potable: puits


Source:
Les Amis du Musée de l'Abeille d'Opale/GrandLyon

Types de financement:

Collectivités loi Oudin

Organismes et Contacts

Humanité Madagascar lire plus... 923 rue Nationale
62140  Bouin-Plumoison
France
Fax: +33 3 21 86 44 83
http://
Holinantenaina Rakotobe
Responsable du projet "Adduction d'eau potable et Assainissement en pays Bezanozano"
email: rholinantenaina[à]yahoo.fr
Adduction d'eau potable par la réalisation de 6 puits villageois dans 6 villages au sein de la commune rurale de Belobaka - Région de Mahajanga - Madagascar 

Géolocalisation
Lieu: Belobaka [Boeny / Mahajanga II] - Madagascar

Dates: 2008 : 4 mois


M. ouvrage: Commune Rurale de Belobaka

Partenaires
  ADRM Vannes
  AE Loire-Bretagne Orléans
  Grand Lyon Lyon
  OIF Paris
  Région Bretagne Rennes
  VEOLIA Eau Lyon

Budget global:
29.933 €

Contexte:
La commune rurale de Belobaka dispose d'un vaste territoire de 208 km2 de superficie et d'une population estimée à plus de 11 000 habitants.
Beaucoup de villages sont isolés dans la brousse, et la présence des pouvoirs publics y étant très limitée, ils ne disposent d'aucune infrastructure pour l'accès à l'eau et à l'assainissement.
La majorité des populations des quartiers présélectionnés connaît des problèmes d'approvisionnement en eau liés à l'insuffisance des points d'eau par rapport aux besoins et leur éloignement des zones d'habitations.
L'utilisation des latrines ne faisant pas encore partie des habitudes, les eaux de ruissellement transportent les matières fécales vers les rivières, tandis que les crues annuelles des fleuves et de leurs affluents charrient des immondices de diverses origines.
L'eau consommée, polluée, est un danger pour la santé des personnes fragiles : enfants, femmes et personnes âgées.

Historique:
Le partenaire du projet est l’association MRJM. Née en 2002, elle est reconnue par les autorités traditionnelles et l’administration. MRJM a une longue expérience des projets d’eau potable réalisés en collaboration directe avec les organisations villageoises.

Objectifs:
Le projet contribue à la réduction de la pauvreté des ménages ruraux par l'amélioration de leurs conditions de vie grâce à l'accès à une eau de boisson de bonne qualité toute l’année.
En particulier, il vise à :
- faciliter l’accès à une eau de qualité en quantité suffisante pour les quatre sites présélectionnés
- mettre en place un système pérenne de gestion de l’eau (gestion et maintenance)
- sensibiliser la population à l’hygiène.

Description de l'action:
La construction des 6 puits au sein de 6 villages de la commune rurale de Belobaka.
Une étude de faisabilité technique est réalisée avant chaque construction. L'exécution des travaux sera réalisé par des entreprises locales choisies par appel d'offre.
Des actions d'accompagnement sont prévues :
- Constitution des comités de gestion de point d'eau, formés d'au moins cinq personnes (le président, le secrétaire, le trésorier, l'agent hydraulique et une responsable de l'entretien de l'ouvrage), renforcement des capacités de leurs membres et formation
- Sensibilisation pour l'amélioration de l'hygiène de l'eau (élaboration des supports, mise en place ou renforcement des dispositifs d'hygiène en s'appuyant sur le comité de gestion
- Assistance et renforcement de la maîtrise d'ouvrage locale.

Partenaires: Commune Rurale de Belobaka
Association MRJM
Association ADRM
Partenaires techniques: Association MRJM
Financeurs: Fonds Eau (50% Grand Lyon - 50% Véolia)
Agence de la Francophonie
Agence de l'Eau Loire Bretagne
Région Bretagne
ADRM
Bénéficiaires: 5.000 bénéficiaires.
Estimé à 70% de la population de chaque quartier présélectionné, soit environ 5 000 habitants au total

Classement:
Sous-secteur d’intervention: eau potable
Milieu d’intervention: rural
Type d’ouvrage eau potable: puits


Source:
ADRM / Grand Lyon

Types de financement:

Collectivité , Collectivités loi Oudin , Agences de l'eau

Organismes et Contacts

Association pour le Développement de la Région de Mahajanga lire plus... Résidence "Le reflet"
98 BD DE LA RESISTANCE
56400  Vannes
France
Tél.: +33 8 79 52 11 99
Philippe Hemery
Président
sécrétaire général
Adductions d'eau des villages de Logdir et de Sassar dans la Communauté Rurale de Diarrère 

Géolocalisation
Lieu: Communauté Rurale de Diarrère [Fatick / Fatick] - Sénégal ,
Lieu: Logdir Diohine communauté rurale de Diarrère - département de Fatick - Sénégal

Dates: 2008 : 4 mois


M. ouvrage: Communauté Rurale de Diarrère

Partenaires
  CARITAS Kaolack
  Grand Lyon Lyon
  Keur d'Afrique Poncins
  SRA Fatick
  VEOLIA Eau Lyon

Budget global:
41.588 €

Contexte:
Compte tenu des priorités nationales en matière d'infrastructures, l'accès aux services sociaux de base est largement meilleur en zones urbaines que rurales : 77.9 % ont accès à l'eau potable en milieu urbain contre 35 % en milieu rural. Par ailleurs, les infrastructures y sont généralement mal réparties.
C'est le cas des villages de Logdir et de Sassar. Pour des populations de 1 425 habitants et 817 habitants et un cheptel relativement important, ils ne disposent respectivement que de 10 et 4 puits traditionnels. Peu profonds (au-delà de 5 mètres de profondeur, l'eau devient saumâtre), ils tarissent rapidement, tandis que, construits à ciel ouvert, ils subissent des éboulements. En hivernage, les populations utilisent également l'eau des marigots pour leur consommation et celle du cheptel.
Cette situation a un certain nombre de conséquences :
- surcharge des travaux domestiques
- exode des jeunes
- prévalence des maladies hydriques
- déperdition scolaire surtout des jeunes filles qui aident à la recherche de l'eau
- inexistence d'activités agricoles en saison sèche et accentuation de la paupérisation des populations.
Enfin, si la Communauté Rurale de Diarrère a la compétence en matière d'eau et d'assainissement, elle ne dispose pas des moyens nécessaires pour la mettre en oeuvre.

Objectifs:
Le projet a pour objectif de faciliter l’accès à l’eau potable ux populations des 2 villages, et en particulier de :
- Assurer une desserte en eau potable de la population
- Impulser une dynamique de développement durable dans les villages
- Diminuer les maladies hydriques
- Améliorer les conditions d’hygiène autour des points d’eau.

Description de l'action:
Le projet consiste en la réalisation d'un réseau intervillageois. Le forage de Diohine alimentera ainsi 2 nouvelles adductions d'eau :
- une première de 4,5 km équipée de 5 bornes fontaine (dont deux avec abreuvoir) desservira les différents quartiers de Logdir (1 borne fontaine pour environ 300 habitants)
- une seconde de 1,8km équipée de 2 bornes fontaine (une 3ème sera réalisée plus tard) alimentera Sassar (1 borne fontaine pour 400 habitants).
Les bornes fontaine seront réparties de manière à desservir au plus près les habitants de chaque quartier.
Une entreprise réalisera les travaux. Les travaux d'ouverture et de fermeture des tranchées seront assurés par les habitants. Un Comité Technique de Mise en Oeuvre (CTMO), composé d'un représentant de CARITAS, d'un Ingénieur en hydraulique / Assainissement, du Chef de brigade des puits et forages de la région de Fatick et des représentants des 2 villages, sera mis en place pour assurer le suivi et le contrôle des travaux. L'évaluation permanente du projet sera assurée par le CTMO, la réception des travaux par la cellule hydraulique de la Caritas et une mission Keur d'Afrique.

Les actions d'accompagnement consistent en :
- Des sessions de formation en gestion organisationnelle et financière à l'attention des membres de chaque village qui intégreront le comité de gestion de Diohine (ASUFOR) et pour les fontainiers de chaque borne fontaine.
- Une formation maintenance en plomberie d'une personne de chaque village afin qu'il puisse assurer les réparations sous le contrôle de l'ASUFOR
- Une action de sensibilisation à l'usage de l'eau et à une meilleure hygiène dispensée par Caritas et la brigade des puits aux populations.
L'assistance et le renforcement de la maîtrise d'ouvrage locale seront assurés par la Direction Régionale de l'Hydraulique de Fatick.

Partenaires: - Communauté Rurale de Diarrère
- Caritas Kaolack
- Direction Régionale de l'Hydraulique-Brigade des puits et forages de Fatick
- Keur d'Afrique
Partenaires techniques: Direction Régionale de l'Hydraulique-Brigade des puits et forages de Fatick
Financeurs: Fonds Eau (50% Grand Lyon - 50% Veolia )
Participation locale
Keur d'Afrique
Caritas Kaolack
Bénéficiaires: 2.242 bénéficiaires.
Les bénéficiaires directs sont les 1425 habitants de Logdir (dont 48% d’enfants de 7 à 14 ans) et les 817 habitants de Sassar (58% d’enfants).
Le nombre de bénéficiaires indirects est évalué à plusieurs centaines de personnes des villages avoisinants qui verront ainsi leurs distances de parcours pour trouver un point d’eau réduites.

Classement:
Sous-secteur d’intervention: eau potable
Milieu d’intervention: rural
Type d’ouvrage eau potable: bornes fontaines


Source:
Keur d'Afrique / Grand Lyon

Types de financement:

Collectivités loi Oudin

Organismes et Contacts

CARITAS, Délégation diocésaine de Dakar lire plus... Km2, Avenue Cheikh Anta Diop
BP 5915
Dakar
Sénégal
Tél.: +221 33 822.37.60 / +221 33 823.82.43
Fax: +221 33 822 61 87
http://
Dominique Sene
Directeur diocésain
Keur d'Afrique lire plus... 10 chemin des trois communes
42110  Poncins
France
  bureau[à]keurdafrique.org
http://
Eric Viricel
Président
Chef des ventes
Amélioration de l'accès à l'eau par la réalisation d'une mini-adduction d'eau potable dans 2 villages de la Commune de Moutourwa, dans la province de l'Extrême Nord Cameroun 

Géolocalisation
Lieu: Moutouroua - Cameroun

Dates: 2008 : 8 mois


M. ouvrage: Commune Rurale de Moutourwa

Partenaires
  DCC Paris
  Fondation Bethléem de Mouda Maroua
  Grand Lyon Lyon
  VEOLIA Eau Lyon

Budget global:
101.420 €

Contexte:
La province de l'extème nord du Cameroun est la plus peuplée et la plus pauvre du pays. Les zones rurales sont tout particulièrement concernées (85% des personnes en extrême pauvreté en milieu rural). Les conditions de vie sont difficiles, tandis que le manque d'eau potable et l'insécurité alimentaire constituent des problèmes urgents.
La zone d'intervention est soumise à de nombreuses contraintes en matière hydraulique : le climat sahélien et sa faible pluviométrie, le faible nombre de points d'eau fonctionnels, l'hydrogéologie défavorable, l'investissement étatique insuffisant et les carences organisationnelles des Comités de Gestion des Points d'Eau (CGPE). dont les femmes sont exclues des prises de décision. Dans le domaine de l'assainissement, les connaissances des villageois sont réduites, favorisant le développement des maladies hydriques, notamment chez les enfants, par la consommation d'eaux de surface ou souillées par le bétail.
Dans les 2 villages concernés, il existe 11 points d'eau potable mais leur débit est faible. La pénibilité des pompes à motricité humaine est importante engendrant de longues files d'attente en saison sèche, tandis que le taux de scolarisation des jeunes filles est bas.

Objectifs:
Objectifs généraux : contribuer à réduire de moitié l’extrême pauvreté, d’ici 2015, dans le Département du Mayo-Kani ; contribuer au renforcement des capacités des femmes par leur participation dans la gestion de l’eau.
Objectif spécifique : faciliter l'accès durable à l'eau potable et sa gestion intégrée dans 2 villages.

Description de l'action:
Une mini-adduction d'eau potable comprenant 1 forage équipé d'un système de pompage électrique alimente 4 bornes – fontaines. Une retenue d'eau (bief) est prévue pour renforcer l'alimentation de la nappe par infiltration.
Les études sont menées par Hydrotech SARL (étude hydrogéologique) et la DD/MINEE (étude technique de l'AEP). La Fondation Bethléem réalise les travaux de forage, de maçonnerie et de pose des canalisations. L'électrification est assurée par l'AES-SONEL ou un de ses sous-traitants. Le bief est réalisé par un groupe de villageois spécialement formé, sous la supervision d'un formateur diocésain. La supervision technique de l'AEP revient à la DD/MINEE. Les travaux sont réalisés avec la participation des CGPE (dimension pédagogique).
Deux CGPE sont en effet créés, avec notamment le Superviseur de l'Unité Hydraulique et le Technicien électricien – plombier de la Fondation, celle-ci s'engageant dans la gestion pour au moins 5 ans, et la Commune. Le renforcement de leurs capacités (au moins 30 formations) est axé sur la gestion technique (veille, entretien), institutionnelle (règlement intérieur, procédures) et comptable (au moins 5 comptes d'épargne sont ouverts). Les femmes seront intégrées au moins à hauteur de 35%.
Des animations de sensibilisation sur l'hygiène et l'assainissement (au moins 30) seront organisées par la Commune dans les écoles et pour toute la population. Les bonnes pratiques peuvent ainsi être diffusées (préservation de la ressource, gestes sains, coût de l'eau) auprès d'environ 85% de la population et 1.750 élèves.
Enfin, les bénéficiaires sont impliqués au niveau du financement du projet, de la réalisation des travaux (fouilles et pose des canalisations), de la participation aux animations, de l'intégration des CGPE, et de l'entretien des ouvrages.

Partenaires: Commune Rurale de Moutourwa
Délégation Départementale du Ministère de l’Energie et de l’Eau (MINEE)
Fondation Bethléem de Mouda
DCC
Partenaires techniques: Fondation Bethléem de Mouda
Délégation Départementale du MINEE
Hydrotech SARL (études hydrogéologiques)
AES-SONEL (électrification)
Financeurs: Fonds Eau (50% Grand Lyon - 50% Véolia)
Fondation Bethléem de Mouda
Apport local
Bénéficiaires: 4.000 bénéficiaires.
L'accès à l'eau potable est facilité pour près de 2 500 villageois à plus de 4 000, dont 1.750 élèves (de la maternelle au lycée) et environ 355 familles.
Plus particulièrement, le projet vise :
- les femmes, traditionnellement chargées de la corvée d’eau et qui ne prennent pas part aux décisions dans ce domaine
- les enfants, qui sont les meilleurs vecteurs de transmission des connaissances sur l’assainissement, et dont la scolarisation sera facilitée.
Les membres des 14 CGPE, dont les capacités de gestion sont limitées, verront leurs compétences renforcées.

Classement:
Sous-secteur d’intervention: eau potable
Milieu d’intervention: rural
Type d’ouvrage eau potable: bornes fontaines , forage


Source:
Fondation Bethléem de Mouda / Grand Lyon

Types de financement:

Collectivités loi Oudin

Organismes et Contacts

Fondation Bethléem de Mouda lire plus... Mouda
B.P. 316
Maroua
Cameroun
Tél.: +237 6 74 82 56 14
http://
Danilo Fenaroli
Directeur
Amélioration de la Gestion Intégrée des Ressources en Eau dans la Haute-Matsiatra (AGIRE) 

Géolocalisation
Lieu: Fianarantsoa [Haute Matsiatra / Fianarantsoa] - Madagascar

Dates: 2006 : 36 mois (Terminé)

Coopération décentralisée entre Grand Lyon et la région Haute-Matsiatra

M. ouvrage: - Région de la Haute-Matsiatra
- Communes de la Région Haute-Matsiatra

Partenaires
  AERMC Lyon
  Burgeap Ginger International Issy les moulineaux
  Commission Européenne Bruxelles
  Grand Lyon Lyon
  Région HM Fianarantsoa

Budget global:
1.200.000 €

Contexte:
En 2004, le taux d'accès de la population malgache à l'eau était de 27 % au niveau national mais ce taux était seulement de 12 % en milieu rural.
A cet effet, afin de lutter contre le sous-développement de son territoire, Madagascar a adopté :

- en 1999, un Code de l'Eau afin de mieux gérer la ressource et son accès portant notamment sur la gestion intégrée de la ressource en eau et de ses différents usages au niveau des bassins versants (création de comités de bassin) et sur la décentralisation, en confiant aux collectivités locales (communes rurales et urbaines, régions) la responsabilité du service
public de l'eau.

- en 2003 un Document Stratégique de Réduction de la Pauvreté (DSRP), qui vise notamment à rapprocher le gouvernement des citoyens par le biais de la décentralisation, susciter la participation de la population, préparer et valoriser les ressources humaines du pays.;

Historique:
Depuis 2002, le Grand Lyon participe au financement d’infrastructures locales (bornes-fontaines, forages, lavoirs) dans certaines régions de Madagascar par le biais de son Fonds de solidarité et de développement durable pour l’eau. Cependant, construire ne suffit pas. Pour assurer la pérennité de l'accès à l'eau et à l'assainissement, il faut mettre en place une organisation permettant une gestion efficace du service de l'eau potable et de l'assainissement.

En juillet 2006, un projet de coopération décentralisée, AGIRE, est mis en place entre la région de Haute-Matsiatra et la direction de l'eau du Grand Lyon afin de renforcer les capacités des acteurs locaux malgaches en matière de gestion de gestion de l'eau et de l'assainissement.

Objectifs:
Le projet a trois objectifs :

- l'amélioration de la gestion de l'eau dans la Région de la Haute-Matsiatra dans une perspective de gestion intégrée de la ressource,
- le renforcement des capacités des acteurs publics locaux, notamment des collectivités locales (communes urbaines et rurales pilotes et région),
- la création d'un Pôle régional de Compétences dans le secteur de l'Eau.

Description de l'action:
Un état des lieux des acteurs, de la ressource à l'échelle des bassins versants, et des projets "eau et assainissement" dans la Région Haute-Matsiatra, a permis de définir les activités liées à chaque objectif.

En matière de gestion de la ressource, le projet réalise :
- Un état des lieux hydrogéoglogique (réalisé par BURGEAP).
- La mise en place d'un dispositif de suivi (qualité et quantité)
- L'aménagement d'un bassin versant pilote
- Des études sur l'eau potable et l'assainissement réalisées dans des communes urbaines et rurales pilotes.

En terme de renforcement des capacités des acteurs publics locaux, le projet propose :
- une assistance à Maîtrise d'Ouvrage aux communes malgaches (conférences, ateliers de travail et échanges de savoir-faire, assistance pour la programmation, la réception et la gestion d'infrastructures) pour la mise en place d'un service public local de l'eau,
- un appui technique et méthodologique à la Région Haute-Matsiatra pour la mise en place opérationnelle du Comité de bassin et l'élaboration du Schéma Directeur Régional d'Aménagement des Eaux (pour cela, BURGEAP partage son savoir faire avec la Région et les institutions concernées),
- la promotion des méthodes et mécanismes participatifs auprès des collectivités locales et le soutien au développement de la relation collectivité - usagers sur les questions de l'eau, de l'assainissement et de l'hygiène (campagnes d'Information - Education - Communication) ;

Enfin, le développement d'un pôle régional de compétences "eau" repose sur la mise en réseau des différents acteurs régionaux de l'eau et sur le développement d'activités universitaires dans le secteur de l'eau. Pour cela, le Grand Lyon et la Région Haute-Matsiatra soutiennent le développement d'une coopération interuniversitaire entre les universités de Fianarantsoa et de Lyon I. Le premier objectif est de mettre en place des formations continues s'adressant aux personnels des collectivités de la région et leur permettre d'être rapidement opérationnels dans leurs nouvelles missions concernant l'eau et l'assainissement.

Partenaires: A Madagascar :
- Région de la Haute-Matsiatra
- Commune Urbaine de Fianarantsoa
- Commune Urbaine d'Ambalavao
- Commune Urbaine d'Ambohimahasoa
- Université de Fianarantsoa
- Ministère de l’Energie et des Mines
- ANDEA Centre Sud
- JIRAMA (compagnie nationale d'eau et d'électricité)

En France :
- Grand Lyon
- BURGEAP
- Université Lyon I, en particulier l'Institut de Gestion de l'Environnement et de l'Ecodéveloppement (IG2E)
- Agence de l’Eau Rhône Méditerranée et Corse.
Partenaires techniques: - BURGEAP
- Association Ny Tanintsika
- Sandandrano
Financeurs: - Commission Européenne / FED (Facilité ACP-UE pour l'Eau)
- Grand Lyon
- Région de la Haute-Matsiatra
Bénéficiaires: Région Haute Matsiatra
ANDEA Centre Sud
Elus et personnels techniques des communes urbaines et rurales pilotes

Classement:
Sous-secteur d’intervention: eau potable , gestion de la ressource en eau
Milieu d’intervention: petits centres , rural , urbain

-> Fiche correspondante sur l'Atlas du MAEE

Documents

Source:
Grand Lyon

Types de financement:

Collectivités loi Oudin , Union Européenne

Organismes et Contacts

Association Corail lire plus... 31, rue Laure Diebold
69009  Lyon
France
Tél.: 04 72 56 51 43
http://
Amélioration de la santé des populations de Gourma-Rharous au Mali par l'eau potable 

Géolocalisation
Lieu: Rharous [Tombouctou / Gourma-Rharous] - Mali

Dates: 2006 : 18 mois (Terminé)


M. ouvrage: Les puits construits sont la propriété des communes rurales.

Partenaires
  AE Seine-Normandie Courbevoie
  Grand Lyon Lyon
  Région Ile-de-France Saint-Ouen
  SOS Sahel Asnières
  VEOLIA Eau Lyon

Budget global:
166.784 €

Contexte:
Contexte générale et état de l'accès à l'eau et l'assainissement
Le cercle de Gourma Rharous au Mali se situe au niveau de la boucle du fleuve Niger, à quelques dizaines de kilomètres à l'Est de Tombouctou. L'eau du fleuve et des puits est utilisée comme eau de boisson. Pourtant, les eaux du fleuve sont polluées et les eaux des puits sont parfois saumâtres, salée, très riches en nitrates ou sujette à turbidité. Par ailleurs, l'accès à l'eau des puits devient de plus en plus difficile avec la baisse générale de la nappe phréatique durant les dernières décennies. Par conséquent, très peu d'habitants du cercle de Gourma-Rharous bénéficient d'eau en quantité suffisante et réellement potable.
Les maladies liées à l'eau sont un problème majeur au Mali. La région de Tombouctou est fortement touchée par ces maladies mais seuls 18 % des populations se trouvent à moins de 5 km d'un centre de soin où ils doivent souvent se rendre à pied.
Malgré l'action concertée des pouvoirs publics, des populations locales et des ONG, l'accès à l'eau potable est restreint :
- De nombreux villages ne possèdent aucun point d'eau protégé
- Les puits ne répondent pas complètement aux besoins des populations (quantité d'eau insuffisante, qualité d'eau insatisfaisante, nombre de puits insuffisant par rapport au nombre d'habitants…).
- Les conditions extrêmes et la sur-utilisation des puits limitent la durée de vie des infrastructures.

Contexte institutionnel
Le cercle de Gourma-Rharous est composé de 9 communes issues de la politique de décentralisation initiée par le gouvernement malien dans les années 90. Chaque commune rurale (comportant plusieurs villages) est gérée par un conseil communal élu et présidé par un maire. Chaque commune élabore un programme de développement économique et social qui valide les actions à mener pour l'année en cours. L'accès à l'eau potable est une action prioritaire de ces programmes communaux de développement économique et social. La politique sectorielle de l'hydraulique vis-à-vis des points d'eau potable dans les villages est définie sur la base d'un point d'eau pour 400 habitants. Il est aussi recommandé que les villages (sédentaires) ou fractions (transhumants) dont la population est inférieure à 400 habitants, soient également munis d'un point d'eau moderne. Pour les hameaux (ou quartiers éloignés des centres villageois) il n'y a pas de norme officielle et ils sont pris en compte en fonction des besoins identifiés. En ce qui concerne la qualité d'eau, l'état malien se réfère aux normes de l'OMS (Organisation Mondiale de la Santé). La supervision technique sera assurée par la Direction Régionale de l'Hydraulique et de l'Hydraulique (DRHE).

Historique:
A la demande de 4 communes rurales du cercle de Gourma Rharous, SOS SAHEL a initié en 2001 la construction de 14 puits.

Objectifs:
- Permettre l’accès à une eau de boisson de bonne qualité pour les populations des villages d’intervention.
- Améliorer la santé des populations riveraines du fleuve Niger dans le cercle de Gourma-Rharous.

Description de l'action:
Réalisation des ouvrages
Étude: Les villages bénéficiaires seront identifiés en partenariat avec les autorités locales et les villages concernés. Une étude technique préalable sera menée pour déterminer la nature du sol et la potabilité de l'eau sur les sites d'implantation des ouvrages. Le matériel utilisé, fabriqué sur place, sera adapté aux modes de vie des bénéficiaires et aux conditions souvent extrêmes d'utilisation (poussière, chaleur). Un appel d'offre sera passé pour la construction, l'achat et l'installation des pompes.
Travaux: 10 puits protégés et munis d'une pompe manuelle type India seront construits dans les 6 villages bénéficiaires identifiés. Des analyses d'eau seront réalisées après l'installation des pompes pour déterminer les éventuelles actions de traitement à mener sur certains sites.
Il sera mis en place sur les 14 premiers puits un système d'assainissement captant les eaux de ruissellement au niveau du puits. Ainsi les eaux seront dirigées par un canal vers un puits perdu. Si besoin, une dalle de propreté sera construite.
Contrôle technique: Le chef d'antenne ira régulièrement dans les 14 premiers villages d'intervention afin de vérifier le bon fonctionnement des comités et d'assurer des séances de rappels des connaissances acquises lors des formations. SOS SAHEL contrôle et évalue les réalisations du projet.
Actions d'accompagnement
Formation: Les formations des membres du comité de gestion de l'eau et les chargés d'entretien des pompes porteront sur les règles d'hygiène et d'assainissement de l'eau, sur les règles d'entretien et de maintenance des puits et des pompes, et sur les techniques de gestion comptable (identification et contenu des cahiers de recettes et des dépenses, methodologie de recouvrement, rôles du président et du tresorier, utilisation des ressources et restitution aux usagers).
Sensibilisation: La sensibilisation des populations portera sur les problèmes de santé liés à l'hygiène de l'eau, et sur les mesures d'hygiène à adopter (conservation, désinfection, protection de l'eau, appréciation de la qualité, ...). Des messages de sensibilisation seront diffusés sur la radio locale.
Assistance et renforcement de la maitrise d'ouvrage locale: Une séance d'échange d'expériences entre les 14 comités existants et les 10 nouveaux comités sera organisée. SOS SAHEL appuie les bénéficiaires dans la conduite de leurs actions. Mise en place d'un comité de gestion de l'eau pour chacun des 10 nouveaux villages qui sera chargé du suivi des travaux de réalisation du point d'eau, de la mise en place du système de redevances et de la maintenance des équipements hydrauliques (selon schéma suivant: convocation d'une assemblée générale du village, explication du rôle du comité de gestion et les fonctions de chaque membre, indication de mise en place du comité de gestion).

Implication des bénéficiaires dans le projet: Les populations locales participeront à la construction des ouvrages en tant que main d'œuvre bénévole. Toutes les décisions inhérentes au projet ont été prises de manière concertée avec les bénéficiaires.

Partenaires: Direction Régionale de l’Hydraulique et de l’Energie
Centre de santé de Gourma-Rharous
Représentant local de l’Assainissement et Protection de l’Environnement.
Partenaires techniques: - Entreprise "Le Gourma-Sarl" pour les travaux de fonçage des puits,
- Le GIE THEM pour la fourniture et pose des pompes,
- Direction Régionale de l’Hydraulique et de l’Energie pour la surveillance des travaux.
Financeurs: Grand Lyon
Veolia
Kinder in Not
Agence de l'Eau Seine Normandie
Conseil Regional d'Ile de France

Classement:
Sous-secteur d’intervention: assainissement , eau potable , hygiène
Milieu d’intervention: rural
Type d’ouvrage eau potable: potabilisation

-> Fiche correspondante sur l'Atlas du MAEE Lien direct vers la fiche originale:
Gourma Rharous - Mali


Source:
SOS SAHEL, Grand Lyon

Types de financement:

Collectivité , Collectivités loi Oudin , Fonds privés (fondations, f. d'entreprise)

Organismes et Contacts

SOS Sahel lire plus... 2 av Jeanne
92604  AsnièresCedex
France
Tél.: +33 1 46 88 93 70
Fax: +33 1 46 88 70 67
  contact[à]sossahel.org
http://
Amélioration des services communautaires sur les sites de sédentarisation des populations nomades dans les communes de N'Gourti et Tesker, au Niger. 

Géolocalisation
Lieu: Ngourti [Diffa / N'Gourti] - Niger

Dates: 2006 : 11 mois


M. ouvrage: Communes rurales de Tesker et de N’Gourti

Partenaires
  AVSF Lyon
  Commission Européenne Bruxelles
  Grand Lyon Lyon
  VEOLIA Eau Lyon

Budget global:
69.188 €

Contexte:
La zone sahélienne du Niger est à vocation agro pastorale. C'est une terre semi-aride, à l'herbe rase parsemée d'arbustes et d'épineux où cohabitent pasteurs et agriculteurs. Dans cette zone les pluies peuvent atteindre au maximum 600 mm, réparties sur deux ou trois mois.
L'élevage extensif pratiqué en majorité par des éleveurs transhumants constitue la deuxième activité économique du pays.

Les communes rurales de N'Gourti et de Tesker sont situées au Nord-est du Niger et ont respectivement 98000 km² et 75000 km² de superficie. Elles recouvrent un espace géographique "saharien" homogène du point de vue des ressources naturelles, et des systèmes de production animale pastoraux. Les éleveurs, en grande majorité de dromadaires, optimisent la gestion des ressources pastorales par la transhumance, à partir de terroirs d'attache vers des aires géographiques plus ou moins éloignées en fonction des variations interannuelles et spatiales des pluies.

Les pasteurs de cette zone sont confrontés à la diminution des ressources pastorales et à l'ensablement qui pose des problèmes réels à la régénération des ressources fourragères et aux conditions d'exhaure de l'eau (ensablement des puits).

Dans ces zones enclavées, situées à plus d'une journée de dromadaire des premiers villages sédentaires, les pasteurs accèdent difficilement aux services communautaires comme l'eau potable, l'éducation et la santé humaine, mais rencontrent aussi des difficultés pour accéder au marché (ventes de la production animale, achats des céréales et autres denrées à la base de l'alimentation). Par ailleurs, ces zones faiblement peuplées ne bénéficient que d'une très faible intervention de l'Etat.

De manière générale, les familles s'approvisionnent en eau de boisson au niveau des puits pastoraux, source de contamination importante.

Par conséquent, ces sites de sédentarisation se consolident par l'amélioration des services communautaires et notamment l'accès à l'eau potable.
De cette manière les communautés pastorales peuvent accéder plus facilement aux services, et aussi installer de manière temporaire, puis définitive, une partie de la famille dans des situations d'urgence ou de précarité.

Historique:
VSF-CICDA exécute au Niger le Projet de Sécurisation des Systèmes Pastoraux N’Gourti-Termit (PSSP) qui a pour objectif général d'améliorer la sécurité alimentaire des populations nomades. Ce projet est financé par l’Union Européenne et intervient plus précisément dans les communes rurales de Tesker et de N’Gourti, mises en place tout récemment dans le cadre du processus de la décentralisation. VSF-CICDA, à travers le PSSP, appuie ces deux communes dans la mise en œuvre de leur Plan de Développement Communal (PDC).
Dans ce cadre, l'association a identifié un micro projet d’hydraulique à usage domestique dans les communes de N’Gourti et Tesker qu'elle a combiné à son action principale de développement économique local en faveur des éleveurs transhumants de la région.

Objectifs:
Améliorer l’approvisionnement en eau potable et stimuler le commerce de bétail au niveau de deux sites d’approvisionnement des populations nomades de N’Gourti et Tesker.

Description de l'action:
Mise en oeuvre
•La mise en place et la formation des comités de gestion,
•Une visite technique des sites d'implantation,
•L'élaboration du dossier d'appel d'offre,
•Le choix du prestataire,
•La contractualisation avec le prestataire,
•La mise en chantier des ouvrages,
•Le suivi des travaux,
•Réceptions des ouvrages,
•Suivi et accompagnement des comités de gestion sur la durée du PSSP (soit au moins 14 mois).

La stratégie de mise en œuvre consiste à impliquer le conseil communal dans la maîtrise d'ouvrage. La population participera également physiquement et financièrement à la réalisation des forages et des aires d'abattages. Enfin, le projet PSSP accompagnera la commune dans la gestion des ouvrages par des actions de renforcement des capacités, avant et après la réalisation.

Partenaires techniques: Direction régionale de l'Hydraulique de Zinder
Direction Départementale de l'Hydraulique de N'Guigmi
Entreprise ETPB
Entreprise EFEOH (1ère entreprise pour Boultoum)
Entreprise EMMS (2ème entreprise pour Boultoum)
Financeurs: Union Européenne
Grand Lyon (Fonds Eau de Solidarité)
Bénéficiaires: 20.000 bénéficiaires.
La réalisation des forages se fera à N’Gourti, chef lieu de la commune de N’Gourti et à Boultoum, marché à bétail et de ravitaillement le plus proche (80 km au sud de Tesker) fréquenté par les populations pastorales de la commune de Tesker.
Ces 2 sites sédentaires représente un point de ravitaillement et le marché à bétail le plus proche d’environ 2000 à 3000 familles de pasteurs sur Boultoum, et plus de 4000 familles sur N’Gourti.

Les familles sédentarisées en permanence, sont peu nombreuses puisque l’activité économique et les services sont restreints (environ 100 familles sur Boultoum et 200 familles sur N’Gourti).

C'est à dire environ 6000 familles y compris les transhumants.

Classement:
Sous-secteur d’intervention: eau potable , hygiène
Milieu d’intervention: rural


Source:
Grand Lyon
VSF-CICDA

Types de financement:

Collectivités loi Oudin , Union Européenne , Fonds privés (fondations, f. d'entreprise)

Organismes et Contacts

Perdus de vue lire plus...
France
Améliorer les conditions sanitaires et d'accueil dans l'orphelinat de Kien Khleang. 

Géolocalisation
Lieu: Doeun Kor - Cambodge

Dates: 2008


M. ouvrage: Orphelinat de Kien Khleang

Partenaires
  ADDPF Lyon
  Fondation Veolia Aubervilliers


Contexte:
Dans un pays encore très marqué par les séquelles de la période Khmer-Rouge et de la guerre civile, le Cambodge manque énormément d'infrastructures sociales - les orphelinats ne peuvent exister que grâce à la générosité des ONG et des donateurs, et des milliers de petits orphelins grandissent tant bien que mal dans des établissements dépourvus du confort minimum.
À Doeun Kor, à la périphérie de Phnom Penh, c'est le cas de l'orphelinat de Kien Khleang, celui-ci manque de presque tout pour assurer aux 119 enfants qu'il héberge des conditions sanitaires décentes.
En effet, celui-ci n'étant pas équipé de douches, les enfants sont obligés de se laver dans le fleuve qui se trouve à proximité, à la vue de tous et au milieu d'une eau parfois très souillée.

Historique:
À Lyon, l'Association Droit, Développement et Partenariats Francophones (ADDPF) qui réunit des étudiants, des doctorants et des enseignants de la faculté de Droit Lyon 3, s'est rapprochée de cet orphelinat grâce à l'implication de la communauté cambodgienne locale.
Grâce à de nombreux contacts avec les responsables de l'orphelinat, les priorités d'action, pour améliorer les conditions de vie des jeunes orphelins, ont été établies. Ainsi, il a été décidé de mener des actions d'amélioration sur les plans scolaire et sanitaire.
En France, l'association lyonnaise a collecté les fonds nécessaires pour permettre aux 119 élèves, valides et handicapés, de suivre une scolarité complète.
La Fondation Veolia Environnement a été sollicitée à la fois pour assurer le financement de ce volet "douches" et pour apporter leurs conseils quant au meilleur système d'assainissement à installer.

Objectifs:
- Améliorer les conditions de vie des jeunes orphelins sur le plan sanitaire et scolaire.
- Fédérer des étudiants et enseignants en droit au Cambodge et en France autour de la question des "droits minimum de l'enfant" : ceux d'avoir des conditions de vie acceptables aux points de vue de la santé, de l'hygiène et de la sécurité.

Description de l'action:
- Construire un bâtiment de douches doté d'un système d'assainissement et de stockage de l'eau, divisé en deux blocs sanitaires, un pour les filles et un autre pour les garçons.

Partenaires: Veolia Waterforce

Classement:
Sous-secteur d’intervention: assainissement
Type d’intervention assainissement hygiène: eaux usées (traitement des )


Source:
www.fondation.veolia.com

Types de financement:

Fonds privés (fondations, f. d'entreprise)

Organismes et Contacts

Association Droit, Développement et Partenariats Francophones lire plus... 15 quai Claude Bernard
69007  Lyon
France
  addpf[à]yahoo.com
http://
Béatrice Balivet
Président
Approvisionnement en eau potable & Assainissement pour la commune de Ngomedzap. 

Géolocalisation
Lieu: Ngomedzap - Cameroun

Dates: 2009 : 24 mois


M. ouvrage: Commune de Ngomedzap
MINEE

Partenaires
  AE Seine-Normandie Courbevoie
  AGEPA Ngomedzap
  Aquassistance Nanterre
  Grand Lyon Lyon
  Passerelle Ngam Lyon
  VEOLIA Eau Lyon

Budget global:
677.386 €

Contexte:
Contexte général :
La région du centre du Cameroun est faîte de collines verdoyantes entre 700 et 900m d'altitude, qui produit essentiellement du cacao, et des produits vivriers. La pluviométrie y est entre 1.000 et 1.500 mm d'eau par an, donc assez abondante, sauf pendant la saison sèche. Les populations, autrefois nomades, se sont fixées sur les axes : routes et pistes, souvent tracées sur les crêtes des collines. Dans la majorité des cas, l'approvisionnement en eau des villages est surtout fait à partir des sources, situées près des bas fonds, donc la plupart du temps, en contrebas des villages.
Le programme Scan Water, qui a mis en place au Cameroun environ 300 adductions d'eau potable rurales durant les années 1980 et 1990, a connu un échec important car les installations réalisées ont été confiées aux communautés villageoises et aux collectivités locales. Celles-ci n'avaient ni la compétence ni les moyens de les entretenir. La grande pauvreté des familles, la difficulté de faire payer l'eau, le manque d'organisation des villageois et la faiblesse des collectivités locales ont lourdement pénalisé la réalisation des projets AEP.
Contexte de Ngomedzap :
- La pénibilité de la corvée d'eau: La scolarisation est suivie au prix de sacrifices de la part des enfants, qui doivent faire plusieurs km à pied. De retour à la maison, ils doivent effectuer encore la corvée d'eau. Autrement, ce sont les femmes qui, de retour des champs en sont chargées. L'attente au points d'eau est longue et bien souvent, source de conflits.
- La pollution de l'eau: L'eau des sources est responsable de nombreuses maladies telles que l'amibiase, la bilharziose, les diarrhées, la typhoïde, etc. .
- La pénurie d'eau. malgré une pluviométrie importante, cette zone forestière connaît une pénurie d'eau pendant la grande saison sèche.
La ville est alimentée en eau par 2 pompes manuelles (Volanta) et 5 sources non aménagées. Il n'y a actuellement ni robinets ni toilettes avec chasse d'eau. L'assainissement est entièrement composé de latrines.

Contexte institutionnel :
Loi du 14 avril 1998 : fixe le cadre juridique général du régime de l'eau :
a) elle détermine l'eau comme bien du patrimoine national dont la protection et la gestion incombent à l'État et doit faciliter à tous l'accès à cette ressource ; b) elle prévoit que l'État peut transférer tout ou partie de ces prérogatives aux régions ou communes ; c) elle prévoit la possibilité de céder à un tiers le droit d'usage du domaine public de l'eau par concession ou affermage ; d) elle veille à la protection contre la pollution de l'eau, à la préservation des ressources en eau, à la qualité de l'eau et prévoit des sanctions pour non-respect de la loi.
Pour les projets d'hydraulique rurale, c'est le MINEE qui est le maître d'ouvrage.
La politique sectorielle qui se met en place prévoit que la fonction de maître d'ouvrage soit progressivement dévolue aux collectivités locales lorsque celles-ci seront plus opérationnelles et disposeront de suffisamment de ressources financières d'origine fiscale.
La Loi de décentralisation de 1994 :
Sur le terrain on constate que la décentralisation peine à se mettre en place. Elle est inachevée et a plus consisté au transfert des pouvoirs et prérogatives des directions générales aux directions régionales qu'à une réelle responsabilisation de ces dernières. Elle s'apparente plus à une déconcentration qu'à une décentralisation. De plus il y a inadéquation entre les objectifs assignés aux directions régionales et les moyens à leur dispositions.

Historique:
Depuis 4 ans, l'association de migrants NGAM travaille au Cameroun sur l’aménagement et la potabilisation de sources dans plusieurs villages de la zone rurale de Ngomedzap.
L’association créée en France en 1996, conjointement avec l’association NGAM de droit camerounais, a lancé une dynamique autour de l’éducation et de l’accès à l’eau potable en milieu rural dans les provinces limitrophes du centre et du sud Cameroun.
C'est ainsi que, depuis 2002, NGAM a travaillé, avec l’appui d’ingénieurs et de techniciens professionnels de l’eau (en particulier, Aquassistance) pour l’accès à l’eau potable dans 9 villages de la région du Centre.
Suite à ses premières réalisations, le projet lancé en 2002, entre, maintenant, dans une phase d’extension. C'est ainsi que la population de Ngomedzap s’est adressée à l'association NGAM et a sollicité la réalisation d'un projet d’adduction d’eau et d’assainissement pour son village, projet qui s'est élaboré, peu à peu, de 2005 jusqu'à aujourd'hui.

Objectifs:
Réduire la pénibilité de la corvée d'eau assurée par les femmes et réduire les risques de maladies hydriques.

Description de l'action:
Réalisation des ouvrages :
- Réaliser l'adduction d'eau potable de Ngomedzap,
- Réalisation d'une première action pilote d'assainissement de la ville, sous la forme d'un chantier école participatif auquel la population sera étroitement associée,
- Mise en place, formation et suivi d'une agence de gestion de l'eau et de l'assainissement (AGEPA), destinée à être un pôle de développement de l'assainissement et de l'eau potable dans cette région.

l'AGEPA:
Le conseil d'administration de l'Agence est composé de représentants de toutes les associations de consommateurs d'eau potable (ACEP), de la mairie et de Passerelle Ngam. Pour la gestion, une équipe locale (directeur, administratif, technique, fontainiers) sera chargée de la gestion du réseau d'eau potable.

Les formations suivantes ont été assurées :
Formation des membres du Conseil d'administration de l'AGEPA : Mairie et ACEP, des membres conseil municipal, des animateurs des ACEP,
Formation pratique aux métiers de l'AEP-A , à la gestion de l'AGEPA, au contrôle de la qualité de l'eau, à la maintenance électromécanique, à la maintenance de réseaux AEP et des branchements, à la maintenance des réseaux d'assainissement et de la station de pré-traitement et à la plomberie domestique,
Sélection et formation des 20 fontainiers.

Sensibilisation :
La sensibilisation des usagers à l'hygiène, aux économies d'eau, au paiement de l'eau, etc. a été conduite par l'équipe de l'AGEPA et l'ACEP

Assistance et renforcement de la maîtrise d'ouvrage locale :
Elle se met en place tout au long de la préparation et de la réalisation du chantier, puis du suivi de l'AGEPA pendant la première année de fonctionnement. Elle est poursuivie dans le cadre de la convention signée entre la mairie de Ngomedzap et Passerelle NGAM, d'une durée de 10 ans.

Implication des bénéficiaires dans le projet :
- Participation aux travaux de tranchées.
- Réalisation des transformations nécessaires dans les maisons : création de blocs sanitaires pour les familles bénéficiant de branchements.
- Participation à la gestion de l'AGEPA et contrôle des fontainiers, à travers l'ACEP, qui est actionnaire de l'AGEPA.

Partenaires: Commune et populations de Ngomedzap
Association NGAM
Aquassistance
Agence de Gestion de l'Eau Potable et de l'Assainissement (AGEPA)
Programme National de Développement Participatif (PNDP)
Fonds d'Investissement des Communes du Cameroun (FICOM)
Agence de l'eau Seine Normandie (AESN)
Financeurs: Programme National de Développement Participatif (PNDP)
Fonds d'Investissement des Communes du Cameroun (FEICOM)
Agence de l'eau Seine Normandie (AESN)
Agence de l'eau Rhône Méditerranée & Corse (AERMC)
Agence de l'eau Adour Garonne
GrandLyon
Véolia
Aquassistance
Villages
NGAM
Bénéficiaires: 4.000 bénéficiaires.
directs = 4 000 personnes + 3 000 scolaires venant des localités voisines.
indirects = NGAM et l’AGEPA pourront, à terme, étendre leur action à toute la commune de Ngomedzap (30.000 habitants) et aux communes avoisinantes, dans lesquelles plusieurs réalisations ont été menées. On peut donc envisager que 100.000 personnes soient concernées dans la décennie à venir des suites de ce projet pilote.

Classement:
Sous-secteur d’intervention: assainissement , eau potable
Milieu d’intervention: rural


Source:
AESN, Grand Lyon

Types de financement:

Etat , Agences de l'eau , Fonds privés (fondations, f. d'entreprise)

Organismes et Contacts

Direction de l'Hydraulique et de l'Hydrologie lire plus... BP 12657
Yaoundé
Cameroun
Fax: +237 2 31 11 89
http://
Emmanuel Mveng
Responsable de la Province du Centre
Tél.: +237 699 63 89 18
Fonds Spécial d'Equipement et d'Intervention Intercommunale lire plus... BP 718
Yaoundé
Cameroun
Tél.: +237 2 222 27 28 -+237 6 967 42 90
Fax: +237 2 223 17 59
http://
Passerelle Ngam lire plus... 6, rue d'Auvergne
69002  Lyon
France
Tél.: +33 4 72 77 58 32
  contact[à]passerelle-ngam.org
http://
Jean Bedel Ewoutou-Ella
Ingénieur génie rural - Chef du bureau technique de NGAM Cameroun
Tél.: +(237) 94 33 57 83.
Hugues Le Bars
Conseiller technique - Secrétaire de l'association
portable: 06 99 66 12 28
email: hugues.ma.le-bars[à]orange.fr
Joséphine Zibi
Présidente
Tél.: 04 69 70 39 50
email: jozibi[à]numericable.fr
email2: jozibi[à]passerelle-ngam.org
Approvisionnement en eau potable à partir d'une mini AEP solaire à Nan Citron sur l'île de la Gonave (Haïti) 

Géolocalisation
Lieu: Boucan [Ouest / La Gonâve] - Haïti

Dates: 2008 : 6 mois


M. ouvrage: La Commune

Partenaires
  AE Loire-Bretagne Orléans
  Aquassistance Nanterre
  CD 49 Angers
  Grand Lyon Lyon
  Région Pays de la Loire Nantes
  Solèy Lakay Avrillé
  VEOLIA Eau Lyon

Budget global:
86.220 €

Contexte:
L'île de la Gonâve est de plus en plus aride : les deux saisons des pluies y sont courtes et les précipitations souvent violentes entraînent une forte érosion des sols facilitée par une déforestation incessante.
L'approvisionnement en eau se fait à pied, parfois avec un âne, au point d'eau le plus proche. Les rivières s'asséchant de plus en plus, les distances à parcourir sont de plus en plus importantes. Actuellement, les habitants de Nan Citron s'approvisionnent au forage de Boucanlamare (un jour sur 3) située à 3 km ou à des rivières plus éloignées.

Historique:
L'association Soley Lakay intevient depuis plusieurs années sur l'Ile de La Gonâve oû elle a déjà notamment mené un projet d'approvisionnement en eau potable à Boucanlamare.
L'actuel projet à Nan Citron s'appuie sur les enseignement de ces premières opérationainsi que sur des études préalables, en particulier des études hydrogéologique qui ont été conduites sur la zone en 2006 ns le cadre d'un partenariat avec Aquassistance.

Objectifs:
L'objectif principal est de répondre quotidiennement aux besoins en eau potable des habitants du village et des environs, en permettant à chaque famille, qui bénéficie actuellement de 20 à 25 litres d’eau potable par jour, de :
- avoir accès à un minimum de 35 litres par jour (soit une moyenne de 5/6 litres par personne)
- s’approvisionner chaque jour, afin d’éviter au maximum le stockage de l’eau pour des raisons sanitaires
- le faire sans trop de pénibilité (réduire le temps de marche et le temps d’attente)
- consommer de l’eau potable à un prix raisonnable, au regard de leurs faibles moyens financier.

Description de l'action:
Les ouvrages comprennent : un site clos, ouvert à certaines heures sous la responsabilité d'un fontainier qui sera rémunéré grâce à la vente de cartes d'accès à l'eau ; des panneaux photovoltaïques sécurisés sur un promontoire et par la présence d'un gardien ; une maison où habitera un gardien et où les villageois pourront venir acheter une carte de distribution d'eau (40 bokits pour 25 gourdes, soit environ 1500 litres pour 1€) leur permettant de s'approvisionner sur les deux sites dépendant de la même section (Boucanlamare et Nan Citron) ; une citerne en hauteur (afin d'éviter qu'elle soit fissurée par des racines) permettant de stocker l'eau montée par la pompe solaire immergée.
Supervisés par un membre de Soley Lakay, les travaux mobiliseront les habitants dont la contribution sera rémunérée 3 jours pour un travail de 5 jours (outre la construction de la route d'accès pour la foreuse).
Le contrôle technique sera réalisé par Aquassistance.
Un fontainier et un électricien affecté aux 3 sites seront formés.

Partenaires: Soley Lakay
Soley Lakay Ayti
Assemblée de Section Communale (ASEC) 11ème section
Association Jeunesse Active à Boucanlamare (JAAB)
Aquassistance
Partenaires techniques: Aquassistance
Financeurs: Conseil Régional des Pays de la Loire (en cours)
Fonds Eau (50% Grand Lyon - 50% Véolia)
Agence de l'Eau Loire Bretagne
Aquassistance
Apport local
Bénéficiaires: 2.000 bénéficiaires.
1500 à 2000 personnes bénéficieront du projet, parmi lesquelles les élèves de l’école Haïti Project. Il est aussi probable que des habitants des villages voisins s'y approvisionnent.

Classement:
Sous-secteur d’intervention: eau potable
Milieu d’intervention: rural
Type d’ouvrage eau potable: bornes fontaines , forage
Source d'énergie pour l'exhaure: énergie solaire


Source:
Soley Lakay / Grand Lyon

Types de financement:

Collectivité , Collectivités loi Oudin , Agences de l'eau

Organismes et Contacts

Solèy Lakay lire plus... 2, rue Alcide de Gaspéri
49240  Avrillé
France
  soleylakay.jean[à]laposte.net
http://
https://soleylakay.org/qui-sommes-nous/
Jules Bert Jean
Président
Tél.: +33 2 41 34 47 17
email: j.jean50[à]laposte.net
Coopération décentralisée Lyon - Balti 

Géolocalisation
Lieu: Balti [Bălţi] - Moldavie

Dates: 2002 : 72 mois (Terminé)

Amélioration du réseau de distribution d'eau potable de la ville de Balti

M. ouvrage: Ville de Balti

Partenaires
  Alliance Française de Moldavie Chisinau
  Ambassade de France Chisinau
  Fondation Veolia Aubervilliers
  Grand Lyon Lyon
  I.M Regie Apa Canal Balti
  VEOLIA Eau Lyon

Budget global:
160.000 €

Contexte:
Contexte général
En Moldavie, les terres ont été cultivées de manière intensive pendant la période soviétique ce qui a entraîné une détérioration des sols. En effet, l'abus d'intrants (engrais, pesticides, fongicides, nitrates, phosphates...) a eu pour conséquence des taux élevés de nitrates dans les eaux potables des nappes phréatiques.
Par conséquent, l'eau est, aujourd'hui, le principal problème d'environnement en Moldavie. Sa mauvaise qualité est à l'origine de problèmes de santé publique et par ailleurs, l'approvisionnement des villes n'est pas assuré.
De manière générale, le pays doit faire face à la reconstruction de son système d'approvisionnement en eau ainsi que son système d'assainissement et d'épuration dont le coût financier est considérable.
Dans un pays où l'émergence de la société civile n'est que progressive et où les ONG sont peu présentes, la coopération décentralisée revêt une importance capitale pour le développement du pays en terme d'ouvrages hydrauliques, de dotations et d'équipements mais aussi en terme de transfert de compétences et de renforcement de capacité.

Contexte de Balti
A l'époque soviétique, un émissaire a été construit afin d'approvisionner en eau potable la ville à partir du fleuve Nistru. Celui ci est équipé de 4 niveaux de pompage afin d'acheminer l'eau jusqu'au réseau de la ville. En période d'abondance énergétique, tous ces équipements ont été surdimensionnés, notamment les pompes.
Après 89, les coûts énergétiques exorbitants ont poussé la ville à reprendre son approvisionnement en eau dans la nappe phréatique.
Après quelques années, la pollution de la nappe a poussé la ville à réfléchir vers une réutilisation de l'émissaire. Les services techniques ont alors décidé de remplacer les pompes installées surpuissantes (4000/90 Livni 10 000 V) par des pompes plus adaptées (2000/90 Livni 10 000 V) afin de limiter les dépenses énergétiques qui, jusqu'à lors bloquaient l'utilisation de l'émissaire.
Cependant, les moyens de la ville étant limités, seulement les deux derniers niveaux de pompages ont été changés, créant un déséquilibre de débit avec les premiers niveaux.

Contexte institutionnel
Les autorités locales moldaves sont très jeunes. Par exemple, les premiers conseils régionaux n'existent que depuis la réforme administrative de 2003.

Historique:
Une convention de coopération décentralisée a été conclue le 16 juillet 2002 et a été renouvelée pour deux ans en mai 2006, entre la Communauté urbaine de Lyon et la ville de Balti (seconde ville de Moldavie).

Dans le cadre de ces relations de coopération décentralisée, diverses actions ont été menées, notamment, l’envoi d’une cureuse aspiratrice pour l’entretien du réseau d’assainissement ainsi que des missions d’expertise.
En mai 2003, durant une de ces missions, une étude a été conduite par une équipe composée de techniciens des services de l'eau et l'assainissement de Balti, de la communauté urbaine de Lyon et de Veolia Waterforce, sur l'alimentation en eau potable de la ville.

Suite à cette étude, les partenaires ont décidé d'inscrire un volet "eau" à leur coopération et de mettre en place un programme de modernisation du réseau actuel d’adduction d’eau potable, selon les trois points suivants:

1) Réhabilitation de l'émissaire Soroca/Balti pour alimenter la ville de Balti en eau potable à partir du fleuve Nistru.
2) Acquisition de matériel de détection de fuites sur le réseau.
3) Acquisition d'équipements complémentaires pour le laboratoire d'analyse de l'eau.

Objectifs:
- Réhabiliter le réseau d'eau potable de la ville de Balti. Ceci, afin de réaliser des économies d’eau et d’énergie, et mieux garantir la qualité de l’eau distribuée aux usagers.

Description de l'action:
2005:
- Réhabilitation de l'emissaire (90 Km) permettant de prélever l'eau uniquemet dans le fleuve Nistru et plus dans la nappe polluée,
- Remplacement de 2 pompes sur les deux premiers niveaux de pompages de l'émissaire afin d'harmoniser avec les pompes adéquates des deux autres niveaux (2000/90 Livni 10 000 V),
- Adduction en eau des villages situés aux abords de l'émissaire.
2006:
- Dotation en matériels de détection de fuites.
2007:
- Equipement du laboratoire d'analyse des eaux de Balti en matériels d'analyse de la qualité afin de garantir la potabilité de l'eau distribuée.

Partenaires: Communauté urbaine de Lyon
Partenaires techniques: Entreprise TERMACI (réhabilitation de l'émissaire)
Financeurs: Communauté urbaine de Lyon
Veolia Eau
Veolia Waterforce
Bénéficiaires: 127.600 bénéficiaires.
127 600 habitants.

Classement:
Sous-secteur d’intervention: eau potable
Milieu d’intervention: urbain


Source:
Grand Lyon

Types de financement:

Collectivité , Collectivités loi Oudin , Fonds privés (fondations, f. d'entreprise)

Organismes et Contacts

Alliance Française de Moldavie lire plus... 18 rue Sfatul Tarii
MD-2012  Chisinau
Moldavie
Tél.: 00 373 22 23 45 10/ 23 72 34
Fax: 00 373 22 23 47 81
http://
Cyprien François
Directeur
Emmanuel Skoulios
Président de la Chambre de Commerce et d'Industrie France Moldavie
President of the Chamber of Commerce and Industry France Moldova
Tél.: +373 22 23 45 10
portable: +373 697 66 001
Skype: eskoulios
email: emmanuel.skoulios[à]ccifm.md
email2: eskoulios[à]alfr.md
Fondation Veolia lire plus... 30 rue Madeleine Vionnet
93300  AubervilliersCedex
France
Tél.: 01 85 57 70 00
  fondation.ve[à]veolia.com
http://
Thierry Vandevelde
Intreprinderea Municipala Regie Apa Canal Balti lire plus... 1 str. Cearupin
MD-3100  Balti
Moldavie
Tél.: 7 24 35/7 15 39
Victor Corcodel
Directeur
Métropole de Lyon lire plus... 20 rue du Lac
CS 33569
69505  LyonCEDEX 03
France
Tél.: +33 4 78 63 40 40
http://
https://www.grandlyon.com/services/fonds-de-solidarite-et-de-developpement-durable-pour-leau
Coopération entre Lyon et Ougadougou: Amélioration de l'accès à l'eau dans les quartiers périphériques de Ouagadougou 

Géolocalisation
Lieu: Ouagadougou [Centre / Kadiogo] - Burkina Faso

Dates: 2004 : 4 mois


M. ouvrage: Ville de Ouagadougou

Partenaires
  Grand Lyon Lyon
  VEOLIA Eau Lyon

Budget global:
60.000 €

Contexte:
On estime à 1 200 000 habitants la population actuelle de la capitale du Burkina Faso (2003). La croissance annuelle a varié entre + 5 et + 10 % par an, depuis deux décennies.

Il existe un réseau de distribution d'eau potable à Ouagadougou qui demeure fragile et exposé à des accidents (dernièrement une tempête a provoqué l'arrêt momentané des captages, par défaut en alimentation électrique du réseau). De plus, les volumes stockés dans les barrages alimentant la ville se trouvent parfois dans une situation critique et peuvent devenir insuffisants pour répondre à la demande journalière en période sèche.

La population de Ouagadougou est actuellement de 1 200 000 habitants. Ceux-ci résident dans le secteur « lotis », lui même entouré de la fameuse « barrière verte ». Au-delà de cette barrière et autour de la ville, 250 000 habitants provenant des zones rurales du pays se sont progressivement installés dans des conditions d'habitat non satisfaisantes. Les populations concernées ne disposent pas d'un accès à l'eau potable satisfaisant. En effet, l'accès à l'eau est effectué par l'intermédiaire de « porteurs d'eau » qui vont s'alimenter sur le réseau principal de la ville de Ouagadougou. Les conditions de transport (distance), d'hygiène (pas de garantie sur les conditions sanitaires de transport) et économique (augmentation d'un facteur 600 du prix du mètre cube d'eau) ne sont pas satisfaisantes. De plus, ce dispositif favorise toutes sortes de petits trafics que les autorités de Ouagadougou souhaitent faire disparaître.
La création de forages complémentaires dans des quartiers mal desservis permettrait de mieux répondre aux besoins élémentaires non satisfaits et d'assurer une meilleure sécurité des approvisionnements dans des sites exposés à des risques de rupture de service.
La ville de Ouagadougou souhaite réaliser rapidement 8 forages dans divers secteurs périphériques de la ville, pour répondre aux besoins urgents des populations, actuellement non desservis par le réseau (ONEA) ou par un puits ou forage de proximité convenable.

Etat des Eaux de surfaces
Avec un superficie de 21 930 hectares, soit (219 millions de m2) la pluviométrie moyenne de 750 mm sur la ville représente un volume total de 164 millions de m3, ce qui est important. D'autant que la ville peut mobiliser des eaux de surface extérieures à ses limites (barrage de Loumbila, futur barrage de Ziga, en projet).
La disponibilité brute en eaux de surface mobilisable par des barrages de la ville de Ouagadougou est en moyenne la suivante:
-Barrages de Tanghin : 2 989 000 m3
-Barrage de Loumbila : 11 596 000 m3
Volume d'eau de surface total théoriquement disponible en saison sèche est donc:14 585 000 m3. Hors, les prélèvements effectifs constatés ces dernières années ont été les suivants (en millions de m3): 13,97 (1999), 14,77 (2000), 14,99 (2001). Les limites des capacités actuelles en saison sèche sont donc atteintes.

Contexte hydrogeologique
Sur le territoire burkinabé, on rencontre généralement deux formations aquifères :
-une première nappe située au contact entre le sol profond et la roche mère, dans les altérites. L'eau est à 20 mètres de profondeur en général..
-une ou plusieurs « nappes » profondes liées à la fissuration et à la fracturation des roches mères, en général le granite. Il s'agit d'une perméabilité « en grand », en zones fissurées.
Les forages descendus jusqu'à 80 mètres de profondeur, voire plus, dans les zones fissurées du granite, donnent couramment des débits supérieurs à 20 m3 par heure, ce qui est très important, sachant qu'en exhaure manuelle (pompe à bras), il est difficile de remonter plus d'un m3/heure.

Historique:
La coopération entre Lyon et Ouagadougou est l’opération la plus ancienne (1994) et la plus aboutie. La coopération concerne les services de la propreté et de la voirie de la Ville, ainsi que le développement du schéma directeur informatique. Le Grand Lyon offre également son expertise pour la création et l’exploitation du premier centre d’enfouissement technique des déchets urbains en Afrique de l’Ouest.

Depuis 2004, les deux villes ont souhaité renforcer leur coopération en l'ouvrant au domaine de l’accès à l'eau potable.

Objectifs:
Améliorer l’accès à l’eau potable dans les quartiers défavorisés en créant dix ouvrages profonds, équipés de pompes à main, à débit garanti, donnant une eau potable de bonne qualité.

Description de l'action:
La mise en oeuvre s'est faite en plusieurs étapes techniques et a prévu des actions d'accompagnement pour la gestion des ouvrages.

-Cahier des charges des forages en concertation entre les services techniques municipaux et l'ONEA,
-Choix du prestaire,
-Le choix des sites précis à équiper a été effectué par la Ville de Ouagadougou et tout particulièrement par les Maires d'arrondissement concernés. Le choix des sites a été fait en cohérence avec le schéma directeur de la zone « non lotie ».
-Réalisation des forages,
-Essai de pompage,
-Analyse de l'eau,
-Mise en place des pompes manuelles.

Gestion des ouvrages
La stratégie de gestion des ouvrages s'inspire d'une expérience qui a déjà porté ses fruits (maîtrise d'œuvre sociale du troisième projet urbain de Ouagadougou). La population élit un comité de gestion de l'eau (C.G.E) chargé d'administrer l'exploitation des forages en relation avec la mairie. L'eau est vendue à prix très « social ». Les recettes permettent d'assurer l'entretien et les petites réparations de la pompe.

Partenaires: - Maires des arrondissements
- ONEA (Office National de l'Eau et l'Assainissement)
- Grand Lyon
Partenaires techniques: -Entreprise chargée de la mise en oeuvre (forages): Bureau d’Etudes des Eaux souterraines et des Travaux Hydrauliques (BEESTH),
-La ville de Ouagadougou a réalisé plusieurs apports matériels et immatériels : la maîtrise d’œuvre, la fourniture des terrains, puis l’encadrement et la mise en place des Comités de Gestion de l’Eau « CGE ».
Financeurs: Grand Lyon
Veolia
Bénéficiaires: 8.000 bénéficiaires.
Chaque forage peut desservir 1 000 habitants, le projet de 8 forages permet donc un accès facile et rapide à l’eau potable pour 80 0000 habitants supplémentaires de la ville.

Classement:
Sous-secteur d’intervention: eau potable
Milieu d’intervention: péri-urbain


Source:
Grand Lyon

Types de financement:

Collectivités loi Oudin , Fonds privés (fondations, f. d'entreprise)

Organismes et Contacts

 lire plus... 49170  La Possonnière
France
Vincent Dussaux
Consultant
Tél.: 06 50 67 10 24
Skype: vdussaux
email: vdussaux[à]gmail.com
Métropole de Lyon lire plus... 20 rue du Lac
CS 33569
69505  LyonCEDEX 03
France
Tél.: +33 4 78 63 40 40
http://
https://www.grandlyon.com/services/fonds-de-solidarite-et-de-developpement-durable-pour-leau
Philippe Di Loreto
Responsable du pôle "Coopération Décentralisée"
Service des Relations internationales Métropole de Lyon
Tél.: 04 26 99 34 70
email: pdiloreto[à]grandlyon.com
De l'eau pour Dembella 

Géolocalisation
Lieu: Dembela [Sikasso / Sikasso] - Mali

Dates: 2007 : 12 mois


M. ouvrage: Les Communes de Dembella, Tella, Benkadi et Blendio

Partenaires
  ARCADE Valgelon La Rochette
  Commune de Crêts en Belledonne Crêts-en-Belledonne
  DRH Sikasso
  H&A CONSULT Sikasso
  MEAE Paris
  OIF Paris
  PSS Chambéry
  SABRE Barraux

Budget global:
60.690 €

Contexte:
La commune rurale de Dembella est située dans la région de Sikasso. Selon les données collectées par la Mairie en 2004, la commune compte une population de 11 800 habitants répartis sur 11 villages.
Selon la Direction régionale de l'Hydraulique et de l'Energie de Sikasso (DRHE) le taux de couverture en eau potable est de 40%. La commune compte 15 forages et des puits à grand diamètre.
Cependant, compte tenu de la démographie de la commune et du nombre élevé d'habitants de quelques gros villages, et du fait qu'au cours de la saison sèche la plupart des puits traditionnels et cours d'eau tarissent, le besoin en eau potable demeure un problème majeur.

Historique:
Depuis 1989, l’ARCADE intervient sur le secteur de développement de DEMBELLA, qui deviendra une commune en 1997. En 2002, le projet est étendu aux communes voisines de Blendio, Benkadi et Tella, avec comme objectif le développement global de ces communes.
S'incrivant dans le cadre de la coopération décentralisée des communes de La Rochette (Savoie - 73), Pontcharra, Le Cheylas, St Maximin et St Pierre d'Allevard (Isère - 38), le projet agit sur 8 volets dans les domaines économique, social et d’appui à la décentralisation. Depuis la création des communes, les projets sont issus des plans de développement communaux réalisés par les collectivités en concertation avec la population.
Dans le domaine de l’hydraulique, une retenue d’eau a été réalisée à Dembella en 1991, qui a permis de faire remonter les nappes phréatiques du village. Ont ensuite été réalisés sur la commune deux ponts-barrages, 2 puits à grand diamètre et 3 puits-citernes.
Pour chaque ouvrage, un comité de gestion a été mis en place, excepté les barrages qui sont gérés directement par la commission entretien de la commune.

Objectifs:
Le projet vise à couvrir durablement les besoins en eau potable des populations des 4 communes.
En particulier, à travers la mise en place de système de gestion et la réalisation d’ouvrages, il soutient la gestion locale des ressources hydriques et à la gestion municipale de l’eau et de l’assainissement, pour permettre une distribution équitable et durable des ressources pour l’ensemble de la population.

Description de l'action:
Pour la période 2007-2008, le projet a permis :
- la réalisation de 2 forages sur la commune de Benkadi et de 3 forages sur la commune de Dembella
- la mise en place d'une régie municipale de l'eau à Dembella en prévision de la réalisation ultérieure de réseaux d'adduction d'eau
- la réalisation d'études pour l'adduction d'eau de Dembella.

Partenaires: - Les Communes de Dembella, Tella, Benkadi et Blendio
- La Direction Régionale de l’Hydraulique et de l’Energie de Sikasso
- Le Bureau d’études H&A Consult (Sikasso)
- ARCADE
- Les Communes de Pontcharra, La Rochette, Le Cheylas, St Maximin et St Pierre d’Allevard
- Organisation Internationale de la Francophonie (Fonds Spécial de Développement)
- SABRE (Syndicat d’Assainissement du Breda)
- MAE
- Pays de Savoie Solidaires (Prix de la Solidarité Internationale)
Partenaires techniques: - ARCADE
- Le Bureau d’études H&A Consult (Sikasso)
- La Direction Régionale de l’Hydraulique et de l’Energie de Sikasso
Financeurs: - Sabre (Syndicat d’Assainissement du BREDA)
- Organisation Internationale de la Francophonie (Fonds Spécial de Développement)
- MAE
- Coopération danoise
- Arcade
- Pays de Savoie Solidaires (Prix de la Solidarité Internationale)
Bénéficiaires: 45.000 bénéficiaires.
L'ensemble des habitants des 4 Communes bénéficieront à terme de ce projet de développement local, soit plus de 45 000 habitants (recensement 1995).

Classement:
Sous-secteur d’intervention: aménagements hydro-agricoles , eau potable
Milieu d’intervention: petits centres , rural
Type d’ouvrage eau potable: forage , puits


Source:
ARCADE / SABRE

Types de financement:

Etat , Collectivités loi Oudin

Organismes et Contacts

Arcade une terre pour vivre lire plus... 5 Place Albert Rey
73110  Valgelon La Rochette
France
Tél.: 04 79 65 38 20 / 07 82 82 14 19
  arcade[à]arcade-vivre.fr
http://
Mylène CONTINI
Coordinatrice
email: arcade-vivre[à]orange.fr
De l'eau pour le secteur n°1 de la ville de Kaya (Burkina Faso) 

Géolocalisation
Lieu: Kaya [Centre-Nord / Sanmatenga] - Burkina Faso

Dates: 2008 : 24 mois


M. ouvrage: Ville de Kaya

Partenaires
  Electriciens sans frontières Villeurbanne
  Grand Lyon Lyon
  ONEA Ouagadougou
  VEOLIA Eau Lyon

Budget global:
124.000 €

Contexte:
La ville de Kaya dispose actuellement d'un réseau d'adduction d'eau potable réalisé par l'Office Nationale de l'Eau et de l'Assainissement (ONEA) qui n'est plus en mesure d'assurer la couverture en eau potable des 46 000 habitants de la ville. Le secteur 1 de la ville, le plus défavorisé, totalise à lui seul 10 655 habitants dont 52% de femmes et 42% d'enfants et d'adolescents, auxquels la disponibilité en eau potable occasionne de nombreuses maladies hydriques liées à la consommation d'eau de surface (marigot à proximité du barrage), ou de puits traditionnels ouverts pollués ou contaminés.
En saison sèche, les distances parcourues par les femmes pour aller chercher de l'eau varient entre 10 et 12 Km aller retour, pour ne se procurer bien souvent que 20 litres d'eau potable. Le reste de l'année, le temps d'attente varie de 4 à 6 heures sur les quelques forages ou puits existants, ce qui restreint considérablement la disponibilité pour développer d'autres activités, notamment économiques.

Historique:
Lors d'un projet précédent concernant l'orphelinat de Peyiri de la ville de Kaya, différentes missions ont été réalisées et c'est ainsi qu'ESF a été sollicité pour réaliser des actions d'accès à l'eau potable. Les membres d'ESF ont, alors, rencontré le chef coutumier du secteur 1, zone la plus en demande. Celui-ci s'est ensuite chargé de mettre en relation différents intervenants locaux : l'ONEA, le Maire, le comité de femmes et 3 entreprises susceptibles de réaliser la mise en œuvre. Tous les acteurs ont fait part des problèmes rencontrés concernant l'accès à l'eau et se sont mis d'accord sur une solution technique adéquate pour améliorer l'accès à l'eau potable.

Objectifs:
Le projet a pour objectif général:
- l'amélioration des conditions sanitaires, d'hygiène et d'éducation,
- l'amélioration des conditions de vie et de disponibilité des femmes ainsi que des enfants,
- Améliorer le taux de scolarisation (estimé à 40%).

Description de l'action:
+ Création d'un forage grand débit avec construction d'un château d'eau équipé d'une pompe électrique raccordée au réseau électrique (par une entreprise locale).
+ Création de quatre bornes de points d'eau, adduction et canalisations (par une entreprise locale),
+ Installation de 4 compteurs par l'ONEA (indicateur de consommation et facturation par l'ONEA),
+ Mise en place d'un comité de gestion de points d'eau,
+ Elaboration par ESF Rhône, avec les partenaires locaux, des programmes de formation, de maintenance, d'utilisation et d'hygiène élémentaire.

L'analyse, le diagnostic et la solution technique retenue ont été vus avec l'ONEA. L'implantation des 4 bornes a été fixée par le secteur 1 avec l'accord de la mairie de Kaya et de l'ONEA.

Le travail d'ESF Rhône a été de coordonner :
- l'appel d'offre,
- l'étude des devis,
- le passage des commandes,
- et les travaux, en veillant à leur bonne réalisation.

Partenaires: ONG Solidarité Afrique Burkina (Volontaire du Progrès)
ONEA
Financeurs: Grand Lyon
Veolia
CCAS
ESF
Bénéficiaires: 10.650 bénéficiaires.
10 655 habitants du quartier n°1

Classement:
Milieu d’intervention: urbain
Type d’ouvrage eau potable: bornes fontaines


Source:
Grand Lyon

Types de financement:

Collectivités loi Oudin , Fonds privés (fondations, f. d'entreprise)

Organismes et Contacts

Electriciens sans frontières - Délégation régionale Rhône-Alpes lire plus... 71 rue de Pierrefrite
69100  Villeurbanne
France
Tél.: 04 78 71 34 04
http://
Gérard Sabarly
Président ESF Rhône Alpes
email: gerard.sabarly[à]free.fr
Demain, l'eau en partage 

Géolocalisation
Lieu: Bamako [Bamako / Bamako] - Mali ,
Lieu: Barcelona [Cataluña / Barcelona] - Espagne ,
Lieu: Lyon [Auvergne-Rhône-Alpes / Rhône] - France ,
Lieu: Ouagadougou [Centre / Kadiogo] - Burkina Faso ,
Lieu: Porto-Novo [Ouémé / Porto-Novo] - Bénin ,
Lieu: Turin [Piemonte / Torino] - Italie

Dates: 2008 : 12 mois

Partenaires
  Centre SONGHAÏ Porto-Novo
  CISV Torino
  EAA Ouagadougou
  FRAPNA Villeurbanne
  Grand Lyon Lyon
  LVIA Ouagadougou
  Mairie d'Ouagadougou Ouagadougou
  Mairie de Porto-Novo Porto-Novo
  Mairie du district de Bamako Bamako
  ONEA Ouagadougou
  pS-Eau Paris
  RESACOOP Lyon
  SONEB Cotonou
  Ville de Lyon Lyon

Budget global:
193.206 €

Contexte:
Le projet est porté par six villes européennes et africaines unies par des liens de coopération (Ouagadougou, Bamako, Porto Novo, Turin, Barcelone et Lyon). Elles cherchent, en investissant la thématique de l'eau, bien public mondial, à mobiliser la société civile face à ce défi environnemental et à créer les conditions d'un dialogue interculturel, favorisant une meilleure compréhension de leurs sociétés respectives.

Historique:
Depuis 1995, la Ville de Lyon dispose d'une Direction des Relations Internationales chargée de mettre en œuvre les politiques de coopération avec les grandes métropoles et du rayonnement de l’agglomération lyonnaise dans le monde. Elle a développé des partenariats avec plus de 20 villes des 5 continents, et est également positionnée dans des réseaux de villes tels que EUROCITIES dont Lyon est présidente jusqu’en 2008, Cités et Gouvernements Locaux Unis (CGLU), l'Association Française du Conseil des Communes et Régions d’Europe (AFCCRE), l'Association des Maires de Grandes Villes de France (AMGVF dont la ville de Lyon assure la présidence de la commission Europe et affaires internationales).

Objectifs:
Le projet « Demain, l’Eau en partage » vise à permettre à des jeunes des villes, partenaires d’échanger et de construire une vision partagée sur les enjeux de l’eau dans le monde. Il vise en partuculier à :
1. Favoriser la citoyenneté des jeunes :
- créer les conditions d’une réflexion sur les enjeux du développement durable (et en particulier de l'eau) et d’un dialogue interculturel
- favoriser l'implication et la participation active des jeunes dans le projet (communication, organisation des rencontres, participation aux débats)
- promouvoir une citoyenneté mondiale et une responsabilité collective auprès des jeunes, en leur permettant de mieux comprendre les problématiques liées à l'eau, de prendre conscience de l’interdépendance des acteurs et des territoires, et au delà de mieux appréhender la complexité des politiques urbaines et environnementales.
2. Impulser un élan solidaire face aux enjeux cruciaux de l'eau :
- accompagner les jeunes vers une prise de conscience des enjeux du développement durable, avec l'appui des professionnels des collectivités et des associations locales en charge de l'éducation à l'environnement
- encourager les jeunes à un prolonger opérationnellement cette expérience en les aiguillant vers les dispositifs et les programmes de soutien aux initiatives des jeunes des collectivités, réseaux associatifs et européens de Jeunesse en Action.
3. Promouvoir la compréhension des environnements de chacun et amener à une meilleure connaissance mutuelle et une communication commune :
- organiser deux rencontres entre jeunes (Ouagadougou et Lyon) pour mettre en commun leurs réflexions et leurs appréhensions des défis environnementaux
- co-produire un support écrit (« le développement durable et l'action citoyenne autour de l'eau : regards croisés Nord/Sud »), qui traduira leur compréhension des problématiques de l’eau comme patrimoine commun d’une nation, utilisable par le plus grand nombre, dans le respect des équilibres naturels
- réaliser avec un petit nombre de jeunes un film / reportage sur leur rencontre à Ouagadougou
- permettre aux jeunes de communiquer sur leur projet en participant (présence, exposition) à l'événement grand public annuel à Lyon : « Le village de la Solidarité Internationale ».

Description de l'action:
Le programme se déroulera autour de 5 actions dont 2 transversales :
1. Mobilisation des acteurs locaux :
- Elaboration en concertation de l'appel à candidature et envoi aux structures socio-éducatives identifiées dans chacune des villes
- Choix des jeunes participants par chaque collectivité (chacune travaillera avec un seul groupe et organisera 7 rencontres au minimum sur son territoire) et constitution des groupes de travail « jeunes et animateurs»
2- Sensibilisation des jeunes à la problématique de l'eau et information sur l'Union Européenne
- Rencontres avec les professionnels du secteur de l'eau (2), avec des élus (1)
- Visites de terrain (2) pour comprendre le cycle de l'eau en amont et en aval
- Elaboration d'un document de présentation de la situation locale de chaque ville et envoi aux jeunes de chacune des villes partenaires pour une prise de conscience des similitudes et des différences de traitement des ressources en eau de chaque Ville
- Jeux de rôles (se mettre dans la peau d'un élu local pour l'étude d'un projet d'infrastructure, d'une ONG qui rencontre un bailleur de fonds…)
- Rencontres (2) avec des associations locales spécialisées sur l'éducation au développement durable
- Suivi du 5eme Forum mondial de l'eau à Istanbul (mars 2009) pour offrir un éclairage parallèle sur les questions de l'eau dans le monde
- Organisation de deux séminaires sur L'Union Européenne avec les associations européennes et relais officiels de l'Union Européenne présentes dans les villes partenaires.
3. Echanges et rencontres entre jeunes
- Création d'un blog, plateforme d'échanges d'idées, d'informations, de documents,
- Préparation par chaque groupe des premières rencontres entre jeunes des 6 villes (identification de thèmes de réflexion qui seront abordés lors du séminaire à Ouagadougou et préparation de fiches par thème en ateliers) et rencontre en juillet 2009 pendant une semaine (réalisation de reportages photos, vidéo et audios)
- Rencontres avec des communautés burkinabés, béninoises et maliennes vivant à Lyon, Turin et Barcelone
- Organisation d'événements festifs et sportifs favorisant les échanges interculturels (match de foot, soirées….)
- Deuxième rencontre à Lyon en Novembre 2009, qui coïncide avec le Village de la Solidarité internationale, avec visites de terrain
4. Action transversale – Communication et diffusion des résultats, essaimage
- Présentation par les jeunes du projet à d'autres jeunes lors de réunions au sein des centres sociaux, bibliothèques et dans leur collège.
- Communication sur le projet lors des manifestations organisées dans chaque ville européenne pour la Journée de l'Europe (mai 2009)
- Communication sur le projet via les associations des communautés africaines basées à Lyon, Turin et Barcelone
- Présentation d'une exposition réalisée à partir du reportage réalisé à Ouagodougou dans les quartiers dont sont issus les jeunes
- Médiatisation des résultats obtenus lors du séminaire final à Lyon (conférence de presse, émission de radio...)
- Publication d'un carnet de voyage sur le déroulement de l'opération (conclusions, parole des jeunes sur leur ressenti du projet et leur rôle, leurs droits et devoirs de citoyens du monde face aux enjeux de l'Eau dans le monde)
- Publication de l'information via tous les supports (journaux municipaux, sites web des villes, journaux dédiés)
- Evaluation et compte rendu par les chefs des projets.
5. Action transversale - Coordination et suivi du projet par la Ville de Lyon
- Mise en place d'un comité de pilotage du projet
- Relation avec les élus, les autres chefs de projets, les partenaires institutionnels et opérationnels
- Préparation du comité de sélection et entretiens avec les associations sélectionnées pour définir le groupe de jeunes
- Préparation du parcours des jeunes sur la première Etape (Novembre à Juillet 09) exemple : Direction de l'Eau, Mission Ecologie, Direction Prospective et Stratégie de l'Agglomération en charge de l'Agenda 21
- Organisation logistique

Partenaires: Ville de Barcelone, Ville de Turin, Ville de Ouagadougou, Ville de Porto Novo, Ville de Bamako
Grand Lyon
SONEB, ONEA
pS-Eau
Resacoop
CoCoPa
LVIA
Centre Songhaï
EchodMundi
FRAPNA, NATURAMA
CISV
CREPA
Parc urbain Bangr Weogo
Fédération des Centres Sociaux du Rhône
Rectorat Académie de Lyon
Centre Info-Jeunes de la Ville de Turin
etc.
Financeurs: Commission européenne : Programme Jeunesse en Action (UE)
Ressources propres des collectivités partenaires.
Bénéficiaires: 60 jeunes participent directement au projet
1 230 personnes sont mobilisées

Classement:
Activité principale du projet: sensibilisation

Documents

Source:
Ville de Lyon

Types de financement:

Collectivité , Union Européenne

Organismes et Contacts

Perdus de vue lire plus...
France
Développement rural durable à Niabina et Hijaj (Mauritanie) 

Géolocalisation
Lieu: Niabina - Mauritanie

Dates: 2007 : 36 mois


M. ouvrage: Communes de Niabina et de Hijaj

Partenaires
  AIJC Dardilly
  Grand Lyon Lyon
  HydroConseil Nouakchott
  VEOLIA Eau Lyon

Budget global:
42.500 €

Contexte:
Contexte général:
La Mauritanie est un pays sahélo saharien, situé sur un vaste territoire caractérisé par un climat chaud et sec. Les précipitations sont rares, elles varient de 500 à 50 mm/an du sud au nord et la pluviométrie est irrégulière, le fleuve Sénégal constituant le seul cours d'eau permanent du pays.
Les communes de Niabina et Hijaj, qui comptent 34 villages, sont situées dans la région de Brakna, et représentent une superficie de 1 000 km2 dont une partie borde le fleuve Sénégal. Les villages sont dispersés dans un rayon de plus de 10 Km autour de chaque chef lieu et représentent plus de 20 000 habitants avec un niveau de croissance de 2% par an. Au Nord, une steppe légèrement vallonnée est habitée principalement par des Harratines, éleveurs très pauvres. Au Sud, les négro-africains constituent une population plus aisée d'éleveurs et de cultivateurs.
État de l'accès à l'eau potable:
L'accès à l'eau potable est une priorité pour les villageois de ces communes qui consomment de l'eau insalubre des marigots et des mares d'hivernage, aux conséquences graves sur la santé en particulier pour les enfants de moins de cinq ans, avec des maladies induites comme le choléra, la typhoïde, ou les diarrhées pernicieuses. Les besoins exprimés se répartissent en puits cimentés (sur-creusements et constructions), en une extension de réseau à partir d'un forage existant (Niabina) et à la réalisation de nouveaux forages. Pour ces derniers, 6 demandes ont été exprimées pour les villages les plus peuplés, de Bouchama, Belel Gwadé, Garalol, M'Bahé, Sorimalé et M'Botto.
Actuellement, l'hydraulique villageoise et pastorale est composée de 61 puits dont 37 seulement sont fonctionnels.
Contexte géologique et hydrogéologique:
Du point de vue géologique, la région est située dans le bassin sédimentaire du Sud-ouest mauritanien. Les formations géologiques en présence sont constituées de sables, d'argiles, de calcaires de grès... Ce bassin est le siège de nappe continue dans un contexte hydrogéologique favorable.
Contexte institutionnel:
Ce projet s'inscrit dans le programme d'appui à la décentralisation du Brakna mené par le Ministère de l'Intérieur mauritanien et la coopération espagnole. Les actions hydrauliques s'inscrivent notamment dans les programmes de développement de la Région et du Département.

Historique:
Depuis 1986, Les villes de Dardilly, Limonest et Champagne au Mont d'Or mènent une coopération décentralisée avec les communes de Hijaj et Niabina axée sur l'appui institutionnel.
En décembre 2005, une mission a été réalisée, associant des élus des trois communes Limonest, Dardilly et Champagne au Mont d'Or en Mauritanie. L'AIJC, opérateur de cette coopération, a amorcé une réflexion pour travailler en direction de la principale priorité dégagée par cette rencontre entre les communes jumelles : l'alimentation des populations.
Dans ce contexte, l'A.I.J.C. a décidé de confier une mission à un agronome, spécialisé dans le développement rural. L'objectif était de faire ressortir les actions prioritaires à mettre en œuvre pour améliorer la sécurité alimentaire dans les communes de Niabina et Hijaj, cette proposition devant résulter d'une étude de terrain avec consultation des populations de tous les villages des deux communes.
En octobre 2006, le rapport a permis de bâtir un projet triennal pour les années 2007, 2008 et 2009. Ce projet est centré sur la sécurité alimentaire et le développement rural durable et sur l'appui institutionnel, se décline en trois grandes actions:
1 - Amélioration de la production agricole et des conditions de vie des populations,
2 - Maîtrise des eaux de surface,
3 - Diminution de l'insécurité alimentaire par l'accès à l'eau potable,
4 - Appui institutionnel.

Objectifs:
- Diminuer l'insécurité alimentaire des populations des communes de Niabina et Hijaj par un meilleur accès à l'eau potable.

Description de l'action:
Travaux:
Un prestataire a été choisi pour réaliser la maîtrise d'oeuvre locale. Ses prestations ont concerné:
- la réalisation des études techniques (essais et études hydrogéologiques, et géophysiques, supervision des essais de débit, levé topographique, étude hydraulique, avant projets détaillés...),
- l'assistance au maître d'ouvrage pour la rédaction des dossiers d'appel d'offres et la réception des travaux,
- le suivi et le contrôle des travaux,
- la rédaction de rapports mensuels sur le déroulement du projet sur le terrain.
L'exécution des travaux a été effectuée en trois phases:
Phase I : Réalisation du forage (80 -100 m)
Phase II : Approvisionnement et mise en service du système de pompage
Phase III : Réalisation du réseau de distribution avec château d'eau et bornes fontaines

Partenaires: Communes de Dardilly, de Limonest et de Champagne au mont d'Or
Hydroconseil (Mauritanie)
Financeurs: Grand Lyon
Veolia
AIJC
Bénéficiaires: 2.000 bénéficiaires.
Directement: 2 000 habitants.
Indirectement: les élus et agents des deux communes qui pourront améliorer la gestion des affaires publiques locales et en faire bénéficier les populations.

Classement:
Milieu d’intervention: rural
Type d’ouvrage eau potable: bornes fontaines


Source:
Grand Lyon

Types de financement:

Collectivités loi Oudin , Fonds privés (fondations, f. d'entreprise)

Organismes et Contacts

Action Internationale Jumelage Coopération lire plus... 10 montée du Bourg
69570  Dardilly
France
  aijc.dardilly[à]gmail.com
Bruno Noiret
Trésorier
Extension des mini aep villageoises dans la communauté rurale de Diarere 

Géolocalisation
Lieu: Diohine - Sénégal

Partenaires
  Keur d'Afrique Poncins


Contexte:
Cette demande émanait des 23 villages qui composent la Communauté Rurale de Diarère. La population de cette communauté de communes est de 26 693 habitants dont plus de 60 % sont âgés de moins de 20 ans.

Historique:
Adduction d'eau potable aux communes de Bicol, N'doundokh , Sobeme, Nialesse

Objectifs:
Ces dernières sont réalisées avec la participation active des villageois, ce sont eux qui réalisent les tranchées et qui nourrissent les ouvriers qui viennent poser les tuyaux et construire les bornes fontaines. L’objectif est d’aller rejoindre la canalisation d’eau potable existante la plus proche du village et de l’étendre jusqu’au village en question afin de desservir une ou plusieurs bornes fontaine.
Une fois les équipements réalisés, un comité de gestion est élu au sein du village pour s’occuper de l’ouvrage, de sa sécurité et de sa propreté. Pour que les populations puissent entretenir cet ouvrage, l’eau n’est pas distribuée gratuitement, une petite somme d’argent est demandée (10FCFA la bassine de 20L) par le comité de gestion afin de pouvoir faire financer des travaux de maintenance, mais aussi de faire percevoir à tout le monde que l’eau est un bien précieux et qu’elle ne se gaspille pas.
L’objectif de tels projets vise à améliorer les conditions de vie, de santé (diminution des maladies hydriques), d’hygiène en offrant aux villageois de l’eau potable, en toutes saisons y compris à la saison sèche. Ils permettront également d’améliorer la vie sociale et conduiront les femmes et les enfants à plus d’autonomie en leur évitant les contraintes de temps (entre 1h et 3 h par jour), de trajet et de fatigue liés à l’approvisionnement vitale de l’eau potable. Ces nouvelles installations redonneront de la disponibilité aux femmes pour passer plus de temps aux champs à cultiver et aux enfants en améliorant le taux de scolarisation notamment en saison sèche.

Classement:
Sous-secteur d’intervention: eau potable
Milieu d’intervention: petits centres , rural
Type d’ouvrage eau potable: bornes fontaines


Source:
Keur d'afrique

Types de financement:

Fonds privés (fondations, f. d'entreprise)

Organismes et Contacts

Keur d'Afrique lire plus... 10 chemin des trois communes
42110  Poncins
France
  bureau[à]keurdafrique.org
http://
Fonçage de Puits pour l'Accès à l'Eau Potable : Préservation de la Santé Publique, et le Développement Economique et Social à Ouidah (Bénin) 

Géolocalisation
Lieu: Ouidah [Atlantique / Ouidah] - Bénin

Dates: 2008 : 12 mois


M. ouvrage: Commune de Ouidah

Partenaires
  CASI Ivry-Sur-Seine
  DESC Cotonou
  Grand Lyon Lyon
  Mairie de Ouidah Ouidah
  Région Ile-de-France Saint-Ouen
  VEOLIA Eau Lyon

Budget global:
231.440 €

Contexte:
Ouidah, commune de 100.000 habitants, est confrontée à une pénurie d'eau. Le réseau urbain d'adduction d'eau géré par la Société Nationale des Eaux du Bénin (SONEB) couvre à peine 10% de la superficie de la commune et 15% de sa population.
En zone rurale, l'insuffisance d'infrastructures hydrauliques et l'état de pauvreté généralisé des populations contraignent les femmes et petites filles à se déplacer sur de longues distances (parfois 5 km) pour s'approvisionner en eau.
Le manque d'eau a pour autres conséquences un taux élevé de personnes atteintes de pathologies diverses d'origine hydrique (choléra, diarrhée…), provoquant une morbidité importante au sein de la population. Par ailleurs, de nombreuses filières économiques reposant sur la transformation par l'eau de certains produits agricoles locaux peinent à se développer. C'est le cas par exemple de la noix de palme dont la commune est très riche mais qui demande des quantités d'eau considérables pour sa transformation en huile de palme (cette huile est très prisée des populations et constitue la première huile consommée au sud du Bénin).

Objectifs:
- Réduire la pénurie d’eau
- Réduire le taux de prévalence des pathologies d’origine hydrique
- Libérer les femmes et petites filles de la corvée liée à la recherche d’eau
- Promouvoir les filières économiques basées sur la transformation de la production agricole locale grâce à l’eau.

Description de l'action:
Réalisation de puits à grand diamètre et de latrines publiques par des entreprises de génie civil spécialisées.
Formation des bénéficiaires à l'hygiène hydriques.

Partenaires: Commune de Ouidah
Ong locale Actions Développement du Bénin (ADB)
Etablissements Varango et Fils
CASI
Partenaires techniques: Actions Développement du Bénin (ADB)
Etablissements Varango et Fils
Financeurs: Fonds Eau (50% Grand Lyon - 50% Véolia)
SEDIF (en cours)
CASI
Département du Val de Marne
Etablissements Varango et Fils
ADB
Région Ile de France
Bénéficiaires: 9.000 bénéficiaires.
Bénéficiaires directs : au moins 9.000 personnes

Classement:
Sous-secteur d’intervention: assainissement , eau potable
Type d’ouvrage eau potable: puits


Source:
Cercle Action Solidaire et Interculturelle / GrandLyon

Types de financement:

Collectivité , Collectivités loi Oudin , Agences de l'eau , Fonds privés (fondations, f. d'entreprise)

Organismes et Contacts

Cercle Action Solidaire et Interculturelle lire plus... 39 rue Quartier Parisien
94200  Ivry-Sur-Seine
France
Tél.: +33 1 46 70 69 75
Fax: +33 1 46 70 69 75
Octave Fanahen
Président
Développement Economique Social et Culturel du Bénin lire plus... Cotonou
Bénin
Mairie de Ouidah lire plus... BP 11
Ouidah
Bénin
Tél.: +229.34.13.65
Fax: +229.34.13.64
  contact.ouidah[à]mairie.bj
http://
Komsilga (phase 1 et 2) - Réalisation de deux forages pour le village de Komsilga 

Géolocalisation
Lieu: Komsilga [Centre / Kadiogo] - Burkina Faso

Dates: 2005 : 3 mois


M. ouvrage: La Préfecture /Comités de gestion

Partenaires
  Grand Lyon Lyon
  VEOLIA Eau Lyon


Contexte:
Komsilga est un village périphérique de Ougadougou, à une trentaine de kilomètres. Les habitants font face à des difficultés importantes pour l'accès à l'eau, en particulier l'ecole primaire, et le quartier de Nabiyiri qui n'étaient pas désservis.

Historique:
Dans le cadre de la coopération décentralisée entre le Grand Lyon et la ville de Ouagadougou, qui dure depuis de nombreuses années, la Communauté urbaine a été sollicitée pour soutenir à titre ponctuel la localité de Komsilga.
Tout d'abord, Le Grand Lyon a financé la réalisation d’un forage, équipé d’une pompe manuelle, pour l’approvisionnement en eau potable de bonne qualité des élèves de l'école primaire, à Komsilga, en 2002.
En 2004, Madame le préfet du département a sollicité de nouveau la Communauté urbaine pour la réalisation d’un second forage pour desservir un quartier isolé de la commune de Komsilga, trop éloigné du premier forage réalisé en 2002 ce qui oblige les habitants à parcourir une grande distance pour se procurer une eau de qualité douteuse, fournie par un puits traditionnel, souvent tari en période sèche.

Objectifs:
Améliorer l'accès à l'eau pour les enfants de l'école primaire et les habitants voisins
Faciliter l'accès à l'eau pour les habitants du quartiers de Nabiyiri.

Description de l'action:
-Mise en place d'un comité de gestion du point d'eau
-Etudes
-Réalisation des forages
-Essai de pompages
-Analyse de l'eau

Partenaires: la préfecture
Partenaires techniques: - Entreprise chargée de la mise en oeuvre (forages): Bureau d’Etudes des Eaux souterraines et des Travaux Hydrauliques (BEESTH),
- Entreprise chargé du contrôle: Bureau de contrôle ERH-A
Financeurs: Grand Lyon
Veolia
Bénéficiaires: 600 bénéficiaires.
En 2002, 600 élèves bénéficie de l'accès à l'eau potable du forage.
En 2005, un recensement des familles du quartier de Nabiyiri a permis de dénombrer 50 concessions ce qui représente approximativement 350 personnes bénéficiaires du point d'eau.

Classement:
Sous-secteur d’intervention: eau potable
Milieu d’intervention: rural


Source:
Grand Lyon

Types de financement:

Collectivités loi Oudin , Fonds privés (fondations, f. d'entreprise)

Organismes et Contacts

 lire plus... 5 place CARNOT
69002  Lyon
France
La santé par l'éducation à l'hygiène et à l'utilisation de l'eau dans les villages de Yona, Bana et Ouana (Burkina Faso). 

Géolocalisation
Lieu: Bana - Burkina Faso ,
Lieu: Yona - Burkina Faso

Dates: 2007 : 48 mois


M. ouvrage: Villages de Yona, Bana et Ouana

Partenaires
  AMDS Grignan
  CCAS Montreuil sous Bois
  EAA Ouagadougou
  Electriciens sans frontières Bollène
  Grand Lyon Lyon
  VEOLIA Eau Lyon

Budget global:
57.660 €

Contexte:
Contexte institutionnel:
Le Ministère de l'agriculture et de l'hydraulique au travers du programme « Mouhoun Balé » a effectué un recensement des besoins en eau. Il préconise un PEM (point d'eau moderne) pour 300 habitants et de réduire la distance des habitations au point d'eau à 300m au maximum. L'association s'est appuyée sur leur carte de déficit des points d'eau dans le département pour calculer et établir le nombre de points d'eau manquants dans les villages.
Il existe un document de politique nationale en matière d'hygiène publique, publié par le Ministère de la Santé du Burkina Faso en juillet 2004.

Historique:
ESF intervient depuis 1998 dans le domaine de l’eau et de l’électricité avec d’autres associations sur ce département et plus précisément dans les villages de Yona et Bana.
L’Association des Médecins de la Drôme Sud (AMDS), présente à Yona depuis 1995 est partenaire du projet et a apporté un petit soutien financier. C’est une association, loi 1901, créée par quelques médecins généralistes de la région Tricastin, à but humanitaire. Elle a effectué les démarches auprès du ministère de la santé burkinabé pour trouver le lieu d’implantation où la construction d’un dispensaire et d’une maternité était vitale. Elle en a parrainé la création, fourni le matériel, le mobilier et les médicaments nécessaires au démarrage. Elle supervise toujours le bon fonctionnement de ces structures qui sont animées par du personnel burkinabé. L’AMDS a amené ESF à s’intéresser au village de Yona en 1998 (électrification du dispensaire, de la maternité et de l’école ; raccordement hydraulique du château d’eau au dispensaire, à la maternité et aux logements des infirmiers) et a sollicité son aide pour la création d’une zone maraîchère, nécessaire à une meilleure alimentation des populations et à une meilleure santé.
Les Senteurs Africaines, association présente sur Yona depuis 1995 est à l’origine avec l’AMDS de la construction du dispensaire et de la maternité, partenaire financier et logistique de Codev puis de ESF sur tous les dossiers réalisés sur Yona et Bana. Un de ses membres assure un relais permanent sur le terrain (surveillance des travaux, contact permanent entre les populations et les acteurs des différents projets). Ses fonds proviennent des bénéfices d’une grande fête africaine couplée à un grand marché organisés 4 jours par an pendant 10 ans à St Paul Trois Châteaux.

Objectifs:
Général:
- Contribuer à améliorer les conditions de vie et l’état sanitaire des populations des villages de Yona, Ouana et Bana.
Spécifiques:
- Favoriser le changement de comportement en matière d’hygiène et d’utilisation de l’eau.
- Accompagner le changement de comportement en dotant les villages d’infrastructures minimales en eau et assainissement.

Description de l'action:
Le projet a deux composantes : une composante "infrastructures" réalisée en 2007-08 et une composante "formation" dont le déroulement est prévu jusqu'en 2011.

Ouvrages réalisés :
- Réhabilitation de 5 points d'eau en PEM et construction de 6 PEM à Ouana,
- Réhabilitation de 9 points d'eau en PEM à Bana,
- Réhabilitation de 2 points d'eau en PEM et construction de 5 PEM à Yona,
- Construction d'espace lavoir à proximité des puits pour la lessive des femmes,
- Construction de 8 ensembles de 8 latrines (1 bloc de 4 latrines hommes et 1 bloc de 4 latrines femmes) par village,
- Formation de 1 technicien par village pour l'entretien et la maintenance des points d'eau réhabilités et construits.
Des maçons locaux réaliseront les travaux, avec l'aide des villageois. Un membre permanent de l'association Senteurs Africaines assurera le suivi des travaux.


Actions d'accompagnement et de formation (confiées au CREPA):
- Mise en œuvre d'une formation long terme sur les règles d'hygiène et l'utilisation de l'eau,
- Mise en place de politiques d'assainissement,
- Création de comités de gestion des points d'eau dans chaque village d'intervention,
- Création de comités d'hygiène dans chaque village d'intervention.
Le CREPA utilise une méthode participative (SARAR) qui vise à informer les populations des dangers sanitaires liés à l'eau et à l'assainissement et à les encourager à être acteurs de l'amélioration de leur cadre de vie. Il procède à une étude de milieu, identifie avec les villageois leurs besoins, repére dans le village les personnalités leaders et les personnes motivées pour les former à un rôle de formateur, crée des clubs de santé en milieu scolaire pour sensibiliser les élèves qui à leur tour pourront dispenser l'information dans leur famille
Le comité d'hygiène villageois veillera à l'hygiène des points d'eau et des latrines, assistera le CREPA dans sa mission de formation, et avec son aide, réfléchira à un plan d ‘assainissement pour le village.
Le comité de gestion des points d'eau veillera au bon état des points d'eau et à la distribution équitable de l'eau. Il désignera un villageois capable de suivre une formation technique pour l'entretien des pompes.

Partenaires: CREPA
Ministère de la Santé
AMDS (Association des Médecins de la Drôme Sud)
Ministère de l’agriculture et de l’hydraulique
Partenaires techniques: CREPA
Senteurs Africaines
Financeurs: CCAS
Grand Lyon
Veolia
ESF
Bénéficiaires: 4.800 bénéficiaires.
AEP : 4800 habitants.
Assainissement : 4800 habitants.

Classement:
Sous-secteur d’intervention: assainissement
Milieu d’intervention: petits centres


Source:
Grand Lyon / ESF

Types de financement:

Collectivités loi Oudin , Fonds privés (fondations, f. d'entreprise)

Organismes et Contacts

 lire plus...
Burkina Faso
Yaotrée Cyrille Amegnran
Ingénieur Sanitaire, spécialisé en eau et assainissement à faible coût et en SIG
Association des Médecins de la Drôme Sud lire plus... Avenue Chapon
26230  Grignan
France
Léopold Baqué
Responsable
email: baque.leopold[à]wanadoo.fr
Electriciens sans frontières - Antenne départementale Drôme/Ardèche lire plus... 54 avenue Danielle Casanova
84500  Bollène
France
http://
Lutter contre l'abandon scolaire à travers l'accès à l'eau et à l'assainissement dans 37 écoles de la ville de Tanger ( Maroc) 

Géolocalisation
Lieu: Tanger-Ville [Tanger-Tétouan-Al Hoceïma / Tanger-Asilah] - Maroc

Dates: 2004 : 36 mois


M. ouvrage: Ville de Tanger

Partenaires
  Al Barzakh Tanger
  Fondation Veolia Aubervilliers
  Grand Lyon Lyon
  Redal Rabat
  UNICEF Paris

Budget global:
534.000 €

Contexte:
Le projet s'inscrit dans le cadre d'un programme de coopération entre le gouvernement marocain et l'UNICEF visant à diminuer le taux d'abandon scolaire, en particulier en améliorant l'environnement scolaire et les conditions d'hygiène dans les établissements.
Dans la région de Tanger, au nord du pays, l'enjeu est de taille puisque certaines zones sont des quartiers d'habitat informel dans lesquels l'analphabétisme peut atteindre comme à Beni Makada 52 % en moyenne et 78 % pour la population féminine, et où les taux de scolarisation (47% à Bir Chifa) sont très inférieurs à la moyenne nationale urbaine de 84%.
Les écoles de la zone d'action du programme sont sous la charge de deux organismes, les DMENJ (Délégation du Ministère de l'Education Nationale et de la Jeunesse) de Tanger-Asilah et celle de Fahs-Béni Makada. Les progrès en matière d'éducation sont réels, mais la région nord du Maroc a souffert d'un manque d'investissement en infrastructures pendant de longues années, notamment en terme d'accès à l'eau potable et à l'assainissement.

Historique:
Préalablement à l’action, une enquête réalisée dans les écoles des zones concernées à Tanger avait mis en évidence le lien entre l’abandon scolaire, notamment des filles, et les carences en terme d’accès à l’eau et d’assainissement.
A la suite de cette première enquête, un diagnostic technique a été réalisé en 2003 dans une trentaine d’écoles afin d’évaluer la nature et l’ampleur des travaux à engager. Il est ressorti de cette état des lieux que 30% des WC étaient à démolir et à reconstruire et 70% nécessitaient d’importantes rénovations. Par ailleurs, 20 % des écoles étudiées requerraient un branchement au réseau d’eau potable, 13 % un branchement au réseau d’électricité, et 47% d’entre elles un branchement au réseau d’assainissement.
Plus spécifiquement, les visites techniques réalisées par les partenaires dans chacune des écoles retenues pour le programme a permis de définir très précisément les travaux à effectuer dans chacun des établissements.

Objectifs:
- Améliorer les conditions sanitaires et d'accès à l'eau potable dans 37 écoles de Tanger afin de lutter contre l'abandon scolaire, notamment des petites filles.

Description de l'action:
Infrastructures :
Les travaux ont été réalisés par des entreprises locales sélectionnées par appels d'offres successifs lancés de façon dissociée pour chacune des écoles. Le suivi des travaux a été réalisé conjointement par Amendis et un expert de Veolia Waterdev donnant lieu à des comptes rendus mensuels.

Actions d'accompagnement :
Outre des infrastructures d'eau, d'assainissement et d'électricité, un travail quotidien a été mené sur le terrain, avec les autorités locales, l'Education Nationale, l'UNICEF et l'association Al Barzakh, pour sensibiliser toutes les parties concernées (professeurs,élèves, parents, employés en charge de la maintenance,responsables locaux,etc...) à l'importance de l'hygiène et de la santé.

Partenaires: Veolia Waterforce Waterdev
Veolia Environnement
Grand Lyon
Amendis
Unicef Maroc
Unicef France
Ministère marocain de l’Education Nationale
Wilaya de Tanger –Asilah
Partenaires techniques: Veolia Waterforce Waterdev
Bénéficiaires: 30.000 bénéficiaires.
Les actions de rénovation et réhabilitation de sanitaires ont bénéficié à plus de 30 000 élèves de 37 écoles de Fahs-BéniMakada et de Tanger-Asilahdans. Par ailleurs, 5 179 ont pu bénéficié d'un branchement au réseau d'eau potable et 13 213 au réseau d'assainissement de la ville.

Classement:
Sous-secteur d’intervention: assainissement , eau potable
Milieu d’intervention: urbain


Types de financement:

Collectivités loi Oudin , Fonds privés (fondations, f. d'entreprise)

Organismes et Contacts

Al Barzakh lire plus... Avenue My. Abdelaziz
BP 3117
Tanger
Maroc
Tél.: 061162403
Fax: 039321439
Assou Amokrane
Président
Meilleure santé à DARA par l'accès à l'eau potable - Création d'une usine de traitement d'eau pour le village de DARA 

Géolocalisation
Lieu: Dara - Mauritanie

Dates: 2006 : 18 mois


M. ouvrage: Commune de Keur Massène
Communauté villageoise représentée par le comité de gestion.

Partenaires
  Fondation Veolia Aubervilliers
  Grand Lyon Lyon
  INNOTEC Nouakchott
  SOS Sahel Asnières
  VEOLIA Eau Lyon

Budget global:
139.703 €

Contexte:
Etat de l'eau et l'assainissement:
Dans la localité de Dara, les nombreuses maladies répertoriées (paludisme, choléra…) sont dues principalement à l'insalubrité de l'eau du fleuve Sénégal qui sert d'eau de boisson. Les puits et forages sont rares sinon inexistants car la nappe phréatique de toute la zone du département de Keur Massène est généralement salée.

Contexte national:
Le gouvernement mauritanien a fait l'une de ses priorités l'accès à la « santé pour tous ». Depuis 1975, il a engagé d'ambitieux programmes d'hydraulique rurale, qui constituaient un enjeu considérable compte tenu de la sédentarisation très rapide de la population. Jusqu'à 2005, ce sont près de 4 000 points d'eau modernes qui ont été construits en milieu rural et plus de 400 réseaux de distribution qui ont été installés, pour desservir une population rurale et semi-urbaine d'environ 1,5 millions d'habitants. Ces travaux ont été engagés sous le pilotage direct de l'administration (l'acteur central étant la Direction de l'Hydraulique et de l'Assainissement), dans le cadre de trois grands programmes décennaux :
· Les actions menées dans le cadre de la Décennie Internationale de l'Eau Potable (DIEPA) : 1980 – 1990 ;
· Le Schéma Directeur et le Plan d'Investissement : 1991 – 2000 ;
· Le Plan décennal d'investissement en hydraulique rurale et semi-urbaine : 2001-2010.

Historique:
Dans ce contexte national, la ville de Keur Massène a bénéficié d’un programme de traitement et d’adduction d’eau à partir du fleuve Sénégal avec l’appui du GRET en 1999. Cette expérience d’amélioration d’accès à l’eau et donc d’amélioration de la santé, a été concluante et a permis de desservir la ville en eau assainie à partir du fleuve.
Le village de DARA, dans le même département, a donc sollicité SOS SAHEL International Mauritanie pour déterminer comment répondre à leurs préoccupations sanitaires en s’inspirant de cette expérience.
Afin d’affiner les besoins, une étude socio-économique a été réalisée début 2005 par SOS SAHEL dans le village de DARA. Cette étude a, en effet, conclut que le besoin prioritaire était d’améliorer la santé de la population en construisant un poste de santé et un système d’adduction d’eau potable à partir du fleuve.
Enfin, le projet de desservir le village en eau assainie à partir du fleuve découle d'un autre constat: la situation est très critique pendant la saison des pluies car Dara est, alors, pratiquement coupé de la première ville où se trouve le centre de santé le plus proche, soit à 13 km du village. Les patients sont ainsi obligés de se rendre à Rosso situé à 95 km dont 45 km de piste difficilement praticables.

Objectifs:
- Fournir de l’eau potable,
- Renforcer la couverture sanitaire du département,
- Lutter contre les grandes endémies: paludisme et maladies
diarrhéiques.

Description de l'action:
- La construction d'une unité de traitement et de distribution d'eau,
- La construction d'un poste de santé,
- L'équipement du poste de santé en matériel biomédical, fournitures, médicaments et moustiquaires imprégnés.
- formation en hygiène et santé,
- La mise en place et formation d'un comité de gestion eau (cge) et d'un comité de santé (cs). Le rôle du comité de gestion de l'eau est d'assurer la maintenance technique des ouvrages et de mettre en place un système de recouvrement des coûts liés à l'usage de l'eau et de créer un fonds de maintenance.

Partenaires: Veolia Waterforce
Partenaires techniques: - L’entreprise T.T.B a été chargée de construire le poste de santé,
- SOLARCOM pour la construction de la station de traitements des eaux.
- Le bureau INNOTEC, spécialisé en pompage et en énergies renouvelables, pour assurer le contrôle technique des travaux hydraulique et solaire de la station de Dara.
- Le Bureau d’étude BEC pour assurer le contrôle technique de la partie génie civil de la construction de la station de traitement des eaux.
Financeurs: Fondation Veolia
Kinder In Not
Grand Lyon
Veolia
Bénéficiaires: 2.000 bénéficiaires.
Le projet permet de desservir 2 000 villageois.
Les habitants de la localité de Dara (700 environ) et des trois autres petits villages environnants y compris les populations nomades.

Classement:
Sous-secteur d’intervention: eau potable
Milieu d’intervention: rural
Type d’ouvrage eau potable: potabilisation
Source d'énergie pour l'exhaure: énergie solaire


Source:
Grand Lyon

Types de financement:

Collectivités loi Oudin , Fonds privés (fondations, f. d'entreprise)
Naddhal 1: De l'eau potable pour Naddhal (Guinée). 

Géolocalisation
Lieu: Naddhal - Guinée

Dates: 2004 : 24 mois


M. ouvrage: Commune Rurale de Développement (CRD)

Partenaires
  EAA Conakry
  Eau Soleil Solidarité et Développement Saint Rambert en Bugey
  Grand Lyon Lyon
  HSF Chambéry
  SAGA Saint Denis en Bugey
  VEOLIA Eau Lyon

Budget global:
70.720 €

Contexte:
Contexte général:
Les 2/3 de la population guinéenne vit en milieu rural même si la population urbaine est en nette progression. 40% de la population vit dans une situation de pauvreté extrême sans accès aux services de base. L'Enquête Démographique et Santé (EDS Guinée, 1999) fait état d'un taux de couverture nationale en eau potable de 52% (76% en milieu urbain et 42% en milieu rural) mais selon l'Enquête à Indicateurs Multiples, 70.8% des ménages s'approvisionnent en eau à partir des sources traditionnelles insalubres (marigots, rivières, fleuves...).
Contexte de Naddhal:
Le village de Naddhal est situé dans la préfecture de Lélouma (Fouta-Djallon), à 600 km environ de Conakry la capitale. La population pratique uniquement une agriculture de subsistance (riz, fonio, et maïs) et un élevage destiné à la consommation personnelle (poulets, vaches). Comme dans la plupart des villages de Guinée, les infrastructures de base, eau potable, électricité et assainissement sont inexistantes à Naddhal. Suivant les saisons, la population de Naddhal tire son eau à force des bras, soit de puits éloignés des habitations, ou encore de marigots difficiles d'accès. Cette eau est impropre à la consommation et vecteur de maladies hydriques. Un forage a été réalisé par le Service National d'Aménagement des Point d'Eau (SNAPE) mais n'a jamais été utilisé pour la boisson en raison de sa forte teneur en fer dissous (3 mg/L). En revanche, sa qualité biologique est très bonne et son débit très important (12 m3/h).
Contexte institutionnel:
Document de référence: la loi L/94005/CTRN, portant sur le Code de l'Eau, du 14 février 1994. Le code de l'eau établit un régime des droits d'utilisation de l'eau et fixe le cadre général de la gestion des ressources en eau.
La Société des Eaux de Guinée (SEG), société anonyme à participation publique, régie par le décret D/2001/096/PRG/SGG, est chargée de l'hydraulique urbaine, en vue d'assurer la politique nationale d'approvisionnement en eau potable des centres urbains.
Le Service National d'Aménagement des Points d'Eau (SNAPE), établissement public crée en 1980 et placé sous la tutelle du Ministère de l'Hydraulique et de l'Énergie est régi par le décret N° 57/PRG/SGG/90. Il est doté de la personnalité morale et jouit de l'autonomie financière. Il est chargé de l'hydraulique villageoise, notamment de la maîtrise d'œuvre des réalisations.
Par ailleurs, l'État peut transférer tout ou partie de ces prérogatives aux régions ou communes (CRD : commune rurale de développement).

Historique:
L’association SAGA, dont le président est originaire de Sagalé, mène des actions de solidarité en faveur du village de Naddhal depuis plusieurs années. Sollicitée par les villageois pour la réalisation d'une source d'eau potable, l'association s'est rapprochée de différents partenaires techniques locaux mais aussi en France. C'est ainsi, qu'un partenariat avec les ONG Eau Soleil et HSF s'est construit afin de mener à bien ce projet.

Objectifs:
Fournir de l'eau potable au village de Naddhal

Description de l'action:
- Installation d'un pompage solaire sur le forage existant,
- Construction d'une centrale de déferrisation par oxygénation naturelle et par un filtre à sable,
- Création d'un réseau de distribution alimentant 8 bornes fontaines,
- Formation du comité de gestion,
- Campagnes de sensibilisation à l'hygiène, la santé et à l'utilisation de l'eau potable.

Tous les travaux locaux ont été confiés au CREPA :
- Relevés sur Site,
- Design du Procédé de déferrisation,
- Tracé de distribution,
- Design des réseaux,
- Suivi de la réalisation des Travaux,
- Sensibilisation des Habitants à l'Eau.

La pomperie d'eau avait été définie par les lycées d'Ambérieu :
- 7 élèves du LEP encadrés par 2 enseignants devaient assurer tous les raccordements sur site, le montage et la mise en place de la pompe,
- Les panneaux solaires et les raccordements électriques ont été réalisés par 5 filles élèves du lycée de la plaine de l'Ain.

Partenaires: HSF
CREPA
SNAPE (Service National d’Aménagement des Points d’Eau)
Ministère de l'Agriculture, des Eaux et des Forêts
Lycée de la plaine de l’Ain
LEP Ambérieu
Bénéficiaires: 550 bénéficiaires.
550 habitants du village de Naddhal répartis dans plusieurs hameaux: Naddhal, Donghel, N'Deilal et Thiéoun'Gol.

Classement:
Milieu d’intervention: rural
Type d’ouvrage eau potable: bornes fontaines , forage
Source d'énergie pour l'exhaure: énergie solaire


Source:
Grand Lyon

Types de financement:

Collectivités loi Oudin , Fonds privés (fondations, f. d'entreprise)

Organismes et Contacts

 lire plus... 73000  Chambéry
France
Eau Soleil Rhône-Alpes lire plus... 19 rue Petite Croze
01500  Ambérieu en Bugey
France
http://
Philippe Zanni
Président
Solidarité Action Guinée Ain lire plus... 01500  Saint Denis en Bugey
France
Amadou Diallo
Président
retraité de l'éducation nationale
Tél.: +33 4 74 38 31 50
portable: +33 6 48 49 88 44
email: amadiallo[à]wanadoo.fr
Naddhal 2 et 3: Adduction potable par pompage solaire et déferrisation pour les villages de Hooré Thiéhi et Kankou dans la région de Labé. 

Géolocalisation
Lieu: Kankou - Guinée

Dates: 2008 : 18 mois


M. ouvrage: Commune rurale
Région de Labé

Partenaires
  COSIM Auvergne Rhône Alpes Lyon
  Eau Soleil Solidarité et Développement Saint Rambert en Bugey
  FORIM Nogent sur Marne
  Grand Lyon Lyon
  HSF Chambéry
  MEAE Paris
  SAGA Saint Denis en Bugey
  VEOLIA Eau Lyon

Budget global:
129.048 €

Contexte:
Contexte de la sous préfecture de Kankou:
Hooré Thiéhi est un petit village situé à 2,2 km et légèrement en contrebas de Naddhal, qui peut facilement être alimenté à partir du réseau de Naddhal. Cette possibilité a été présentée à la population, qui a accepté de participer aux travaux.
Kankou est le siège de la sous préfecture de Sagalé. Aujourd'hui, le village dispose de deux forages munis de pompe à pédale (Vergnet). Mais, d'une part, ces forages sont situés loin des habitations et d'autre part ils offrent une eau en quantité limitée et à forte teneur en fer.

Contexte institutionnel:
Document de référence: la loi L/94005/CTRN, portant sur le Code de l'Eau, du 14 février 1994. Le code de l'eau établit un régime des droits d'utilisation de l'eau et fixe le cadre général de la gestion des ressources en eau.
La Société des Eaux de Guinée (SEG), société anonyme à participation publique, régie par le décret D/2001/096/PRG/SGG, est chargée de l'hydraulique urbaine, en vue d'assurer la politique nationale d'approvisionnement en eau potable des centres urbains.
Le Service National d'Aménagement des Points d'Eau (SNAPE), établissement public crée en 1980 et placé sous la tutelle du Ministère de l'Hydraulique et de l'Énergie est régi par le décret N° 57/PRG/SGG/90. Il est doté de la personnalité morale et jouit de l'autonomie financière. Il est chargé de l'hydraulique villageoise, notamment de la maîtrise d'œuvre des réalisations.
Par ailleurs, l'État peut transférer tout ou partie de ces prérogatives aux régions ou communes (CRD : commune rurale de développement).

Historique:
L’association SAGA, dont le président est originaire de Sagalé, en partenariat avec les ONG Eau Soleil et HSF de Lyon a réalisé un projet d'adduction d'eau avec déferrisation et pompage solaire dans la même sous préfecture pour le village de Naddhal. Ce projet, financé en partie par le Ministère des Affaires Étrangères, s'est achevé en 2006 et a été fortement apprécié par la population et les autorités guinéennes.

Dans la dynamique lancée par ce projet, la population et les élus locaux des villages de Hooré Thiéhi et de Kankou on fait part d'une forte demande pour être équipés d'un système analogue d'adduction d'eau. Notamment Kankou, qui en tant que siège de la sous préfecture de Sagalé, n’avait pas encore ni eau potable ni électricité.

Objectifs:
Permettre aux habitants un accès rapproché à une eau potable, apprendre à gérer la ressource et améliorer l'hygiène.

Description de l'action:
Le projet se déroulera en deux phases :
Phase 1 - Hooré Thiéhi :
• Construire un réseau de canalisations de 2,2 km à partir du réseau du village voisin, Naddhal,
• Mettre en place une borne fontaine,
• L'extension du réseau et la borne fontaine seront entretenues par l'association de Naddhal.
Phase 2 - Kankou :
• Équiper un forage existant d'une pompe solaire,
• Construire un château d'eau, un filtre à sable permettant la déferrisation de l'eau par oxygénation naturelle et un réservoir pour stocker l'eau, ainsi, traitée,
• Construire un réseau de canalisations,
• Alimenter 8 bornes fontaines en eau potable,
• Construire 3 abreuvoirs et 5 regards,
• Assurer le suivi et la formation du comité de gestion de l'eau,
• Former un technicien de maintenance. et une borne fontaine au centre du village.
• Mise en place d'une association villageoise, de responsables de bornes fontaines et d'un système de cotisation.

Partenaires: SNAPE (Service National d’Aménagement des Points d’Eau)
CREPA (Centre Régional pour l'Eau Potable et l'Assainissement)
ADENAM (Association pour le développement de Naddhal Mouminiya)
HSF (Hydraulique Sans Frontières)
Eau Soleil
Financeurs: MAEE
Grand Lyon
Veolia
Gouvernement guinéen
Bénéficiaires: Groupe ciblé:
L’ensemble de la population d'Hooré Thiéhi et de Kankou. Ce dernier village est la sous-préfecture et on y trouve, par conséquent, différentes infrastructures pour les populations de la zone: un collège, une école primaire, un centre de santé, un abattoir, un marché hebdomadaire, un mosquée et de nombreuses petites boutiques.
directement : les 300 habitants de Hooré Thiéhi et les 600 habitants de Kankou ainsi que les élèves et les patients du centre de santé.
indirectement : les personnes malades des villages alentour, et celles qui viennent au marché hebdomadaire. Des actions similaires peuvent être envisagées pour les villages voisins ayant des forages. Dans les 5 ans à venir, plusieurs villages de la sous préfecture de Sagalé, pourraient être ainsi alimentés en eau potable et en ont déja fait la demande : Djoungol, Sagalé centre, Hooré Djagui, Dembahi et Mouminiya.

Classement:
Type d’ouvrage eau potable: bornes fontaines , forage , potabilisation
Source d'énergie pour l'exhaure: énergie solaire


Source:
Grand Lyon

Types de financement:

Etat , Collectivités loi Oudin , Fonds privés (fondations, f. d'entreprise)

Organismes et Contacts

Solidarité Action Guinée Ain lire plus... 01500  Saint Denis en Bugey
France
Amadou Diallo
Président
retraité de l'éducation nationale
Tél.: +33 4 74 38 31 50
portable: +33 6 48 49 88 44
email: amadiallo[à]wanadoo.fr
PACEPAS - Programme d'appui aux communautés rurales pour l'accès à l'eau potable et l'assainissement au Sénégal 

Géolocalisation
Lieu: Diare Mbolo [Tambacounda / Goudiry] - Sénégal ,
Lieu: Diawara [Tambacounda / Bakel] - Sénégal ,
Lieu: Mouderi - Sénégal ,
Lieu: Tourime - Sénégal

Dates: 2007 : 48 mois


M. ouvrage: Communautés rurales bénéficiaires

Partenaires
  Fondation Adoma Paris
  Fondation Veolia Aubervilliers
  Grand Lyon Lyon
  GRET Nogent sur Marne
  SEDIF Paris
  SEMIS Dakar
  VEOLIA Eau Lyon

Budget global:
694.091 €

Contexte:
Le programme PacepaS présenté par le Gret en partenariat avec des structures locales privées et publiques s'appuie sur leurs savoir-faire et connaissances pratiques du contexte rural sénégalais.
Le PacepaS :
• s'inscrit dans les orientations des politiques sectorielles dans le domaine de l'eau potable et l'assainissement en zone rurale ;
• prend en compte le contexte politique de décentralisation et se place à l'échelon des communautés rurales pour la planification dans le secteur de l'hydraulique et l'assainissement ;
• met en œuvre une délégation de service pour la pérennité de la gestion des réseaux d'eau potable.

Historique:
Le Gret et son partenaire sénégalais Semis sont en discussion avec des représentants de migrants de la région de Bakel depuis quelques années afin d’intervenir dans cette zone du Sénégal en vue d’améliorer l’accès à l’eau potable, principale demande, et à l’assainissement.
Après avoir évalué cette demande, nous avons entrepris avec une association de migrants en France du village de Moudery, la réalisation d’une étude de faisabilité socio-technico économique en vue d’améliorer et étendre la desserte en eau potable de cette localité. Cette étude nous a permis de faire un bilan de la communauté rurale de Moudery et d’identifier d’autres demandes comme celle du village de Tourimé (qui fait partie de la CR de Moudery).

Objectifs:
Actuellement dans l’Est du Sénégal, de nombreux gros bourgs font face à de sérieux problèmes en matière d’approvisionnement en eau potable et d’assainissement. Les systèmes en place actuellement ne sont plus adaptés à la demande d’une population rurale qui aspire globalement à de meilleurs niveaux de service (en particulier la disponibilité et la qualité de l’eau). De surcroît, l’absence d’infrastructures publiques d’assainissement engendre, dans les zones agglomérées de ces bourgs, l’apparition de problèmes hygiène et de salubrité dans les concessions.
Afin de remédier à cette situation, notre programme suggère trois interventions principales :
– Optimiser les réseaux préexistants sur le plan technique et organisationnel
– Mettre en place des systèmes d’assainissement pour faire face aux problèmes de gestion des eaux usées
– Améliorer les pratiques domestiques d’utilisation de l’eau et d’hygiène

Description de l'action:
Les activités promues dans ce programme sont ainsi de 4 niveau :
– le renforcement des Communautés Rurales dans la planification et la connaissance de la délégation de service ;
– l'amélioration des services de l'eau potable et de l'assainissement par la conception et la mise en œuvre de solutions techniques adaptées au contexte des gros bourgs ;
– la conception participative et la mise en place de solutions de délégations de gestion du service de l'eau potable et de l'assainissement et de leur maintenance ;
– les formations villageoises à l'hygiène hydrique et à l'assainissement dans les villages concernés.

Partenaires: Semis ; l’ARD de Tambacounda ; la DRHA (Direction régionale de l’Hydraulique et assainissement de Tambacounda) ; BPF de Goudiry, ARD et DRHA de Matam, Veolia Waterdev
Financeurs: Sedif ; Grand Lyon ; Fondation Adoma ; Veolia ; Apport local
Bénéficiaires: 18.000 bénéficiaires.
environ 18 000 personnes vivant dans des gros villages ruraux

Classement:
Sous-secteur d’intervention: assainissement , eau potable
Milieu d’intervention: petits centres , rural
Type d’ouvrage eau potable: bornes fontaines , branchement domiciliaire , forage


Source:
GRET, Grand Lyon

Types de financement:

Etat , Collectivités loi Oudin , Fonds privés (fondations, f. d'entreprise)
Partenariat Commercy – Ndiathène – Khor en vue de la création d'infrastructures et modalités de gestion d'une adduction intervillageoise 

Géolocalisation
Lieu: Ndiatène [Saint-Louis / Dagana] - Sénégal

Dates: 2004


M. ouvrage: - Association Inter villageoise de Gestion de l'eau (ASIGES)

Partenaires
  Aquatrium Nancy
  ARD Saint Louis
  Commune de Ronkh Ronkh
  MEAE Paris
  OMCI Commercy
  Région Grand Est Metz
  SEMIS Dakar
  VEOLIA Eau Lyon
  Ville de Commercy Commercy

Budget global:
352.470 €

Contexte:
La communauté rurale de Ronkh est situé dans le Département de Dagana , Région de Saint-Louis. Elle compte 21 320 habitants répartis en de nombreux villages.

Historique:
Depuis le début des années 90, la ville de Commercy et les localités de Mbagam et Ndiathène ont engagé des actions de coopération décentralisée. En 2002 un accord cadre de partenariat est signé avec la Communauté rurale de Ronkh.
Le thème de l'accès à l'eau a été identifié comme prioritaire. La ville de Commercy a mandaté son office municipal de coopération international (OMCI) pour réaliser les programmes et le partenariat a déjà abouti en 1996 à l'alimentation du village de Mbagam (2300 habitants) par l'extension sur 6 km du réseau de Rosso et l'installation de bornes-fontaines.

Objectifs:
L'action vise à assurer l'approvisionnement en eau potable des localités de Ndiathène et de Khor et à mettre en place le service de gestion et d'entretien nécessaire à leur pérennisation.

Description de l'action:
La réalisation des infrastructures nécessaires à l'approvisionnement en eau des villages est complètée par des mesures d'accompagnement à l'organisation de la gestion du service d'approvisionnement.

L'association Diapanté, de Saint-Louis, est missionnée pour mettre en oeuvre le dispositif d'animation, d'appui, de conseil et d'assistance auprès des villageois. Sont prévues la formation des membres de l'ASIGES aux outils comptables et de gestion, et la formation technique des opérateurs qui participent aux travaux et qui seront employés à l'exploitation du service.
Une assistance à l'ASIGES est aussi prévue après la mise en service des installations de distribution de l'eau pour s'assurer de la pérennisation du service et créer les conditions qui permettront aux villageois d'en assumer la gestion.

Partenaires: - Ville de Commercy
- Office Municipal de Coopération internationale (OMCI)
- Association Inter villageoise de Gestion de la station d'adduction en eau potable des villages de KHOR et NDIATENE (ASiGES)
- A.R.D.(agence régionale de développement) de Saint Louis
Partenaires techniques: - Direction nationale de l'hydraulique du Sénégal
- Véolia Eau- Compagnie Générale des Eaux
- Aquatrium (Nancy)
- A.R.D.(agence régionale de développement) Saint Louis
- SEMIS (Saint-Louis)
Financeurs: - Ville de Commercy
- Ministère des affaires étrangères
- Région Lorraine
- Compagnie Générale des Eaux
- Etat sénégalais
- Bénéficiaires
Bénéficiaires: 3.500 bénéficiaires.
La population des deux villages, soit environ 3 500 personnes.

Classement:
Sous-secteur d’intervention: eau potable
Milieu d’intervention: petits centres
Type d’ouvrage eau potable: bornes fontaines , potabilisation

-> Fiche correspondante sur l'Atlas du MAEE


Source:
Ville de Commercy

Types de financement:

Etat , Collectivité , Collectivités loi Oudin , Fonds privés (fondations, f. d'entreprise)

Organismes et Contacts

Office Municipal de Coopération Internationale lire plus... Château Stanislas
BP 81
55205  CommercyCedex
France
Tél.: +33 3 29 91 02 18
Fax: +33 3 29 91 75 75
http://
Jean-Laurent Brémont
Président
Office Municipal de Coopération Internationale
Partenariat Communauté urbaine de Lyon - ECAR - Commune urbaine de Fianarantsoa 

Géolocalisation
Lieu: Alakamisy-Ambohimaha - Madagascar ,
Lieu: Ambalavao [Haute Matsiatra / Ambalavao] - Madagascar ,
Lieu: Fianarantsoa [Haute Matsiatra / Fianarantsoa] - Madagascar

Dates: 2004 : 48 mois


M. ouvrage: Commune urbaine de Fianarantsoa
Commune urbaine d'Ambalavao
Commune rurale d'Alakamisy Ambohimaha

Partenaires
  ECAR Fianarantsoa
  Grand Lyon Lyon
  VEOLIA Eau Lyon

Budget global:
150.000 €

Contexte:
De manière général, la province de Fianarantsoa est l'une des moins développées de la grande île, avec un Indice de Développement Humain de 0,384 (deuxième plus faible de Madagascar), l'espérance de vie de la province de Fianarantsoa la plus faible de l'île et un taux de pauvreté en milieu rural de 87,5 %.

Etat des lieux "eau et assainissement":
Province essentiellement rurale, les taux d'accès de la population rurale à l'eau potable et à l'assainissement y sont en dessous de la moyenne nationale :
- Taux d'accès à l'eau potable en milieu rural : 6,82%,
- Taux d'équipements en infrastructures d'assainissement (évacuation des excréta) : 6%.

Historique:
En 2003, des premiers contacts ont été établis entre le maire de Lyon et celui de Fianarantsoa. Plusieurs élus et fonctionnaires de la Communauté urbaine de Lyon se sont rendus sur place à l’invitation des autorités locales. A partir de ces missions, un programme d’actions visant à améliorer l'accès à l’eau potable et à l’assainissement a été élaboré pour la région de Fianarantsoa.

Maîtrise d'ouvrage du projet :
Pour conduire ce projet et en assurer la maîtrise d’ouvrage, les autorités civiles et religieuses de la région de Fianarantsoa ont créé, par arrêté provincial, une structure spécifique : le comité d’orientation, de validation et de suivi des projets dans le domaine de l’eau, en abrégé : le COVS, destiné à assurer la maîtrise
d’ouvrage de projets. Ce comité associe de plein droit :
- le directeur provincial de la décentralisation (représentant local du ministre), qui assure de droit la présidence du comité,
- le député de la région de Fianarantsoa,
- le chef de la région Haute Matsiatra,
- le maire de Fianarantsoa,
- un représentant de la ou des collectivités bénéficiaires,
- et un représentant du diocèse de Fianarantsoa.

Objectifs:
Améliorer l'accès à l'eau potable et l'assainissement dans la région Haute Matsiatra.

Description de l'action:
Le programme élaboré par le COVS comprend notamment :
- la réalisation de captages de sources et leur acheminement gravitaire ainsi que la réalisation de stockages (châteaux d'eau) en vue de la distribution d'eau potable,
- la réalisation de kiosques à eau et de bornes -fontaines dont la gestion sera conduite par des comités de points d'eau organisés par les autorités locales,
- la réhabilitation et la création d'équipements et d'infrastructures dans différents établissements scolaires (écoles, lycées et collèges) ainsi que des installations de salubrité et d'assainissement (latrines, etc.).

Les réalisations financées sont réparties équitablement entre des projets portés par la Commune Urbaine de Fianarantsoa (CUF) et des projets portés par le Diocèse de Fianarantsoa (EKAR).

Le programme a été planifié en trois tranches:
Tranche 1 : projets EKAR.
Tranche 2 : projets CUF.
Tranche 3 : projets EKAR (50%) et projets CUF (50%).

Partenaires techniques: Aide au Tiers Monde
Service Technique de la Commune Urbaine de Fianarantsoa
JIRAMA (uniquement pour l'extension du réseau à Fianarantsoa)
Financeurs: Communauté urbaine de Lyon
Veolia
Bénéficiaires: 19.000 bénéficiaires.
Actions AEP : 19 000 bénéficiaires.
Actions Assainissement : 6 000 bénéficiaires.

Classement:
Sous-secteur d’intervention: assainissement , eau potable
Type d’ouvrage eau potable: bornes fontaines


Types de financement:

Collectivités loi Oudin , Fonds privés (fondations, f. d'entreprise)

Organismes et Contacts

 lire plus... 49170  La Possonnière
France
Vincent Dussaux
Consultant
Tél.: 06 50 67 10 24
Skype: vdussaux
email: vdussaux[à]gmail.com
Eglise Catholique Apostolique Romaine lire plus... Ambozontany
BP 1440
310  Fianarantsoa
Madagascar
Partenariat Villes Unies contre la Pauvreté - District de Bamako Lutte contre le paludisme - Réalisation de mini égouts 

Géolocalisation
Lieu: Bamako [Bamako / Bamako] - Mali

Dates: 2003 : 60 mois


M. ouvrage: Communes V (quartier Sogoninko) et VI de Bamako (quartiers Mali et Daoudabougou)
Mairie du District de Bamako

Partenaires
  Mairie du district de Bamako Bamako
  Ville de Lyon Lyon
  VUP-UCP Genève

Budget global:
1.155.000 €

Contexte:
Contexte général:
A l'instar de beaucoup de villes Africaines, le réseau d'assainissement de la ville de Bamako n'a pas accompagné sa croissance urbaine. Le manque de système d'égout et de drainage des eaux est responsable pour beaucoup de l'insalubrité qui prévaut dans bon nombre des quartiers de la ville. Au Mali, 80% des maladies résultent du manque d'hygiène et d'assainissement.
Contexte de Sogoninko:
Le problème des eaux usées se posent avec acuité dans ce quartier où il n'existe aucun système d'évacuation. Les eaux sont directement déversées dans les rues à travers des saignées éffectuées dans les murs de clôture. par ailleurs, la nature du sol complique la situation puisqu'elle est rocheuse, ce qui empêche toute infiltration et épuration naturelle.

Historique:
Villes Unies contre la Pauvreté:
C'est de l'engagement de nombreuses villes du Nord et du Sud participant depuis 1998, notamment à Lyon et à Genève, aux forums de l'Alliance mondiale des villes contre la pauvreté réunis par le PNUD (Nations unies), que résulte la création de "Villes Unies contre la Pauvreté", en 2001, par les villes de Bamako, Genève et Lyon.
L'association qui regroupe, actuellement, une quinzaine de villes, s'affirme aujourd'hui comme un réseau d'expertise municipale favorisant les échanges d'expériences et de compétences entre villes, du Nord et du Sud, mais aussi entre villes du Sud, membres et partenaires de l'association. Tous ses projets ont pour objectif de favoriser l'accès des populations aux services publics de base (services essentiels).
District de Bamako - Ville Unies:
C'est dans ce cadre qu'en janvier 2003, le district de Bamako a sollicité l'appui de l'association VUP pour l'aider à mettre en place un programme local de lutte contre le paludisme. Un des volets de son programme concernait des actions de lutte contre l'insalubrité urbaine, source de prolifération des moustiques. En février 2003, VUP réalise une mission surplace pour définir les axes de la coopération. Puis, en avril, une étude d'un plan d'intervention 2003-2008 est rédigé. Suite à quoi, la première convention Bamako - Villes Unies est signée en septembre 2003 et s'accompagne de la mise en place, par le district, d'une "Cellule de coordination" des projets de coopération.

Objectifs:
- Renforcer les capacités du district pour conduire des projets urbains sur son territoire et rechercher les partenaires financiers et techniques nécessaires à leur réalisation,
- Améliorer l'accès à l'assainissement et à l'hygiène dans le district de Bamako en luttant contre les vecteurs de maladies,
- Lutter contre le paludisme et la pauvreté par des actions de salubrité.

Description de l'action:
Phase 1 (2003-2004) :
- Mise en place d'une cellule de coordination du programme de lutte contre le paludisme,
- Construction d'un réseau de mini-égout dans le quartier de Sogoninko (Commune VI de Bamako) et pavage des rues assainies,
- Création d'un Comité de salubrité du quartier et mise en place d'un fonds d'assainissement destiné à cofinancer des actions d'entretien et de construction de réseau.
Phase 2 (2005-2006) :
- Consolidation de la cellule de coordination
- Construction de réseaux de mini-égout dans le quartier Mali (Commune V de Bamako) et pavage des rues assainies,
- Création d'un Comité de salubrité du quartier et mise en place d'un fonds d'assainissement destiné à cofinancer des actions d'entretien et de construction de réseau.
Phase 3 (2007-2008) :
- Evaluation, capitalisation et diffusion des résultats obtenus lors des deux premières phases du partenariat,
- Poursuivre l'aide à la cellule de coordination de manière à soutenir son autonomisation et son intégration au sein des services de la mairie du District,
- Alimenter un fonds d'investissement pour mobiliser des financements internationaux,
- Construire ou étendre les réseaux d'assainissement à d'autres quartiers en poursuivant la démarche validée par les expériences pilotes réussies des deux premières phases.

Partenaires: Programme National de Lutte contre le Paludisme (Mali)
OMS Organisation Mondiale de la Santé
Partenaires techniques: Services techniques du district - CETAC - AGETIP
Ministère de l'environnement et de l'assainissement
Financeurs: Villes Unies contre la Pauvreté
Mairie du district de Bamako
PPTE
Bénéficiaires: 10.000 bénéficiaires.
Quartier Sogoninko : 10 000 habitants bénéficiaires.
Quartier Mali : 8000 habitants bénéficiaires.

Classement:
Sous-secteur d’intervention: assainissement


Source:
VUP

Types de financement:

Collectivité , International (autre UE)

Organismes et Contacts

Mairie de la commune VI de Bamako lire plus... Bamako
Mali
Souleymane Dagnon
Maire de la Commune VI
Mairie du district de Bamako lire plus... Place de la Liberté
BP 256
Bamako
Mali
Tél.: 222 29 46
Fax: 222 55 40
http://
Adama Sangaré
Maire du District
Métropole de Lyon lire plus... 20 rue du Lac
CS 33569
69505  LyonCEDEX 03
France
Tél.: +33 4 78 63 40 40
http://
https://www.grandlyon.com/services/fonds-de-solidarite-et-de-developpement-durable-pour-leau
Philippe Di Loreto
Responsable du pôle "Coopération Décentralisée"
Service des Relations internationales Métropole de Lyon
Tél.: 04 26 99 34 70
email: pdiloreto[à]grandlyon.com
Villes Unies contre la Pauvreté lire plus... Villa Moynier, 120b rue du Lausanne
CH-1202  Genève
Suisse
Tél.: +41 22 418 52 50
http://
Programme Eau Assainissement sur la Communauté Rurale des Agnam (partenariat Département de Matam Département de la Drôme) 

Géolocalisation
Lieu: Agnam [Matam / Matam] - Sénégal

Dates: 2009 : 24 mois


M. ouvrage: Conseil Rural d'Agnam Civol

Partenaires
  ADOS Bourg les Valence
  ADOS Matam
  AERMC Lyon
  CD 07 Privas
  DRH Saint Louis
  SEMIS Dakar

Budget global:
256.998 €

Contexte:
La Communauté Rurale des Agnam compte 15 villages constitués d'une localité centrale et de plusieurs hameaux plus ou moins éloignés de ce centre.
Selon des critères agro écologiques, le territoire peut être subdivisé en trois zones :
- le Waalo, constitué du Daande Maayo (bordure du fleuve) et du Waalo proprement dit, c'est-à-dire la plaine d'inondation du fleuve (Kolangal) cultivée à la décrue.
- le Goudron ou Diediegol ou Bas Dieri, zone intermédiaire entre le Waalo et le Diéri, a une forte densité humaine liée au fait qu'elle est à l'abri des inondations et que la nappe phréatique n'est pas très profonde (entre 20 et 30 mètres).
- le Dieri ou Ferlo est la zone la plus vaste zone mais la moins densément peuplée du fait des conditions de vie très difficiles et de sa vocation de zone pastorale.
Le réseau hydrologique de la Communauté Rurale est constitué par :
- des nappes localisées et dispersées, peu profondes mais de faible capacité et dont les niveaux baissent avec la sécheresse. Elles sont accessibles par des « céanes » ou des puits d'une profondeur de 10 à 15 mètres.
- des nappes de fracture en sous sol imperméable, qui nécessitent la réalisation de puits améliorés ou de forages. Ces nappes se situent entre 25 et 60 mètres dans la partie nord de la Communauté Rurale, et entre 60 à 80 mètres dans le Ferlo. Les problèmes d'accès à l'eau y sont très préoccupants.

La gestion de la ressource en eau est considérée comme un service public. Son accès est payant depuis 1977 afin de permettre la maintenance des infrastructures. Les redevances sont collectées par un comité local de gestion, mensuellement, par quartier et par propriété. Aujourd'hui, les installations sont vétustes et, en raison de leur corrosion, des fuites répétitives occasionnent souvent l'arrêt du pompage à perte sur plusieurs jours. Or, les recettes collectées par le comité de gestion ne peuvent couvrir le coût du renouvellement de l'équipement et il n'existe pas de subventions publiques mobilisables pour financer ces dépenses.
Dans les villages où l'habitat est dispersé, la problématique de l'hygiène et de l'assainissement se pose de façon aiguë. Les populations s'approvisionnent au niveau des mares temporaires en saisons des pluies (53% de l'eau consommée provient de sources non protégées, mares et marigot) et s'exposent aux maladies hydriques qui sont l'une des causes principales de la mortalité infantile. En saison sèche, ces populations opèrent de grandes migrations. Conséquemment, les villages dotés de puits se heurtent au problème de la sur-utilisation des équipements qui rend très pénible l'approvisionnement en eau (longue attente autour du point d'eau, recherche d'autres points d'eau souvent encore plus éloignés), d'autant plus que les puits sont très profonds (entre 60 et 80 mètres) et ne disposent d'aucun équipement pour faciliter l'exhaure (c'est à la corde que les femmes tirent l'eau).
L'activité économique de la région est essentiellement l'élevage extensif avec des déplacements permanents des troupeaux à la recherche de pâturage et de points d'eau (la transhumance). Ces déplacements rendent très difficile une gestion maîtrisée du bétail et génèrent des conflits entre agriculteurs et éleveurs (80 % de l'espace occupé du département de Matam est concerné). En effet, l'attractivité que crée l'existence d'un point d'eau induit des tensions dues au partage des autres ressources (foncières, forestières etc.) et consécutives à l'installation temporaire de populations dans ces zones où les ressources foncières sont déjà très sollicitées.

Par ailleurs, le réseau de collecte d'eaux usées est pratiquement inexistant et les effluents sont généralement déversés dans la nature. L'assainissement rural est, quant à lui, essentiellement individuel et se compose de latrines et d'édicules publics, les eaux usées domestiques étant évacuées des bacs à laver par des puisards.

Fort de ces constats, le Conseil Rural de Agnam Civol a inscrit la problématique de l'accès à l'eau et à l'assainissement comme actions prioritaires de son Plan de développement local.

Historique:
Depuis 1999, le Conseil général de l’Ardèche, conduit une politique de coopération décentralisée avec des collectivités locales du Département de Matam. La mise en œuvre de ce programme pluriannuel répond à l’objectif d’appui au développement local et au renforcement des institutions territoriales issues de la réforme de la décentralisation sénégalaise de 1996, qui a transferé aux collectivités un certain nombre de compétences, mais sans que les moyens pour les exercer pleinement ne le soit concomitamment. En particulier, il vise à :
- renforcer la maîtrise d’ouvrage institutionnelle des collectivités (encourager les collectivités locales à définir une politique locale de développement, les aider à piloter une relation partenariale...)
- renforcer la maîtrise d’ouvrage opérationnelle des collectivités dans la mise en œuvre de projets et dans leur mission de service public
- accompagner les acteurs locaux dans l’identification et la mise en œuvre de leurs partenariats avec leurs homologues du Nord (dans le cadre de la mise en œuvre des plans locaux de développement et notamment autour des actions annuelles).
Le Conseil général de l’Ardèche soutient ainsi depuis 10 ans la réalisation de projets d’équipements et d’infrastructures répondant aux besoins sociaux de base : hydraulique, santé, éducation, formation… . Ces projets s’accompagnent d’un appui technique aux partenaires. Le Conseil général en a confié la maîtrise d’œuvre à l’ADOS (Association Drôme Ardèche Ourosogui), ONG franco-sénégalais.

Objectifs:
Le programme cherche par l’amélioration de l’accès à l’eau à lancer une dynamique de développement. Au-delà de la satisfaction des besoins vitaux en eau pour les hommes et le bétail, il vise à :
- améliorer la santé publique dans les villages ne disposant pas d'équipement grâce à une maîtrise renforcée de la qualité de l’eau
- améliorer la gestion des équipements (forages équipés) dans les villages qui en disposent afin d’assurer une pérennité dans l’offre de service.
Sur le volet assainissement, alors que tout reste à faire, l'objectif est d’impulser une sensibilisation à la question de l’hygiène autour des points d’eau afin d’en encourager la désinfection et le nettoyage.

Description de l'action:
Le projet prévoit l'équipement de 7 villages du DIERI en :
- accès à l'eau potable (par fonçage de puits, raccordement aux forages existants, installation de matériel d'exhaure, multiplication des points d'eau individuels équipés de puisards pour évacuer les eaux stagnantes et éviter la contamination, etc.)
- infrastructures d'assainissement (dalles anti-bourbier, édicules publics, espaces de lavage, etc.)
Par ailleurs, des actions de sensibilisation sur l'hygiène seront menées avec les services sanitaires et les cadres de concertations locales, afin de réduire les mauvais comportements des usagers (économiser l'eau, éviter les mares d'eau stagnantes qui véhiculent des maladies), notamment à l'attention des femmes chargées des corvées d'eau et de l'hygiène familiale.
Enfin, le programme prévoit le renforcement des capacités organisationnelles et de gestion des organes responsables du fonctionnement des équipements.

L'ADOS est chargée de l'appui et l'accompagnement de la collectivité locale à toutes les étapes du projet.
Les districts sanitaires seront associés à la mise en œuvre des sessions de formation - sensibilisation.
Les Comités de gestion ASUFOR assurent la gestion communautaire des équipements. La formation de ces comités de gestion donnera lieu à une Association des usagers du forage. L'exploitation des équipements est assurée par une équipe de permanents rémunéré par les villages, et sous la tutelle du Conseil Rural et du comité de gestion.

Partenaires: Communauté rurale des Agnams
Direction de l’hydraulique
Service de l’assainissement
Autres partenaires (OCB, association de migrants, entreprises)
Villages bénéficiaires
ADOS
Conseil général de l’Ardèche
Partenaires techniques: Direction de l’hydraulique
Service de l’assainissement
ADOS
Fédération des usagers de forages de Matam
Financeurs: Conseil Général de l'Ardèche
Agence de l'Eau Rhône Méditerranée Corse
Autres partenaires publics et privés
Conseil Rural des Agnam
Commune de Félines
Commune de la Voulte
Syndicat des Eaux
Associations villageoises, association de migrants
Service de l'hydraulique
Bénéficiaires: 15.253 bénéficiaires.

Classement:
Sous-secteur d’intervention: assainissement , eau potable
Milieu d’intervention: rural

-> Fiche correspondante sur l'Atlas du MAEE


Source:
Conseil Général de l'Ardèche / ADOS

Types de financement:

Collectivité , Collectivités loi Oudin , Agences de l'eau

Organismes et Contacts

Association au service du développement local & citoyen lire plus... allée du Concept bât A
Quartier Girodet
26500  Bourg les Valence
France
Tél.: +33 4 75 55 99 90
Fax: +33 4 75 42 25 62
  courrier[à]ados-association.org
http://
Cellule de Planification, de Coordination et de Suivi des Programmes lire plus... Sicap Amitié 2
Dakar
Sénégal
Tél.: +221 33 859 04 99
Fax: +221 33 832 14 34
Dame Ndiaye
Chargé des Opérations Eau-Assainissement
Conseil Départemental de l'Ardèche lire plus... Quartier de la Chaumette
Hôtel du Département
BP737
07007  PrivasCedex
France
http://
Isabelle Seren
Directrice de la communication Collaboratrice de cabinet en charge de la coopération décentralisée
Cabinet du Président
Programme Eau et assainissement dans la commune de Kornaka - Niger 

Géolocalisation
Lieu: Kornaka [Maradi / Dakoro] Département de Dakoro - Région de Maradi - Niger

Dates: 2008 : 18 mois


M. ouvrage: Commune de Kornaka

Partenaires
  Eau Vive Niamey
  Grand Lyon Lyon
  Houdus Guilherand-Granges
  VEOLIA Eau Lyon

Budget global:
139.733 €

Contexte:
La population de la commune de Kornaka est assez dispersée, en villages ou hameaux comptant généralement 200 à 800 personnes. Le climat est de type sahélien, avec une pluviométrie de l'ordre de 350 à 500 mm. 90 % de la population est sédentaire et pratique l'agriculture et l'élevage sédentaire, 10 % est nomade et ne pratique que l'élevage. Des zones de pâturages et des couloirs de passage ont été aménagées, mais les conflits entre agriculteurs et éleveurs restent fréquents notamment au moment de la transhumance.
A l'instar de la situation sur le plan national, où le taux de couverture des besoins en eau est de 50%, dans tous les villages de la commune l'accès à l'eau potable et à l'assainissement est loin de couvrir les besoins des populations. Son amélioration est considérée comme une priorité de développement par les populations comme par les groupes-cibles, au regard des conséquences actuelles sur la santé des familles, l'éducation des enfants, l'économie villageoise, etc.
En outre, les structures de gestion villageoises et les Communes, dont la création est récente et au niveau desquels le transfert des compétences et des ressources n'a pas été effectif, ont des capacités encore insuffisantes pour jouer pleinement leur rôle.

Historique:
Eau Vive agit dans la région depuis 2003 au travers du Programme d'appui au développement local qui a soutenu la mise en place de plans locaux de développement, l'amélioration des services sociaux de base, le renforcement des capacités locales de production et la préservation de l'environnement, le renforcement des capacités des acteurs locaux.

Objectifs:
Le programme vise à réduire la pauvreté par une amélioration des services d’eau et d’assainissement dans la Commune de Kornaka, le renforcement de la gouvernance locale de l’eau et l’amélioration de l’économie locale au sein des communautés d’intervention.

Description de l'action:
Le projet prévoit la construction :
- de puits avec aménagements de surface. Des essais de pompage, des analyses physico-chimiques et la désinfection seront effectués en fin de travaux avant la mise en service de chaque ouvrage
- des ouvrages d'assainissement : des latrines familiales, des postes d'eau potable à la fabrication desquelles les femmes seront formées, des dispositifs de lave-mains près des lieux publics.
La commune et les responsables villageois seront appuyés pour lancer un appel d'offres et sélectionner les prestataires techniques. Le contrôle technique sera confié à un bureau d'études indépendant choisi également sur procédure d'appel d'offres.

Le projet soutient aussi le renforcement des capacités communales et villageoises par :
- des formations (d'un agent communal de l'eau et de l'assainissement, des élus, des comités de gestion),
- des actions d'accompagnement de la commune sur le plan stratégique et opérationnel,
- la mise en place de cadres de concertation au niveau local, communal et régional.

Partenaires: Commune de Kornaka
Ministère de l'Hydraulique
Eau Vive Niger
Eau Vive Valence
Partenaires techniques: Eau Vive Niger
Financeurs: Union Européenne
Fonds Eau (50% Grand Lyon - 50% Véolia)
Eau Vive
Apport local
Bénéficiaires: 2.500 bénéficiaires.
Les bénéficiaires directs sont les 2 500 habitants des villages concernés et les 18 élus de la commune.
L’ensemble des villageois de la commune, soit environ 15 000 personnes, bénéficieront indirectement de l’amélioration de planification de la gestion communale.

Classement:
Sous-secteur d’intervention: assainissement , eau potable
Milieu d’intervention: rural
Type d’ouvrage eau potable: puits


Source:
Grand Lyon / Eau Vive Valence

Types de financement:

Collectivités loi Oudin , Union Européenne

Organismes et Contacts

Eau Vive internationale lire plus... 251 avenue Zamsé – Route de Fada
06 BP 9329
Ouagadougou06
Burkina Faso
Tél.: 00 226 25 36 41 39
  dgevi[à]eau-vive-internationale.org
http://
Yongo Nignan
Secrétaire Général
email: ynignan[à]eau-vive-internationale.org
Houdus lire plus... 956 avenue Sadi Carnot
07500  Guilherand-Granges
France
http://
Christian Houdus
Consultant Formateur
Tél.: +33 6 76 28 70 13
email: christianhoudus[à]gmail.com
Laurence Teissier
Chargée de mission
email: laurence.teissier[à]eau-vive.org
Projet Boura 1 : 4 forages dans Boura et 2 villages de la commune (coopération Boura/Limonest) 

Géolocalisation
Lieu: Boura - Burkina Faso

Dates: 2005 : 6 mois (Terminé)


M. ouvrage: Commune de Boura

Partenaires
  CCDL Limonest
  Grand Lyon Lyon

  Mairie de Limonest Limonest
  VEOLIA Eau Lyon

Budget global:
45.335 €

Contexte:
Le village de Boura, situé dans la province de Sissili, au Sud du Burkina est le chef lieu d'un Département de 23 villages.
Le village centre de Boura, avec une population de 3418 habitants, regroupe 5 groupes ethniques : Sissala, Dagara, Mossi, Nouna et Peulh. Le développement économique de Boura attire de nombreux émigrés des autres régions du Burkina faso ( Mossis ; Peulhs…)
Le village est situé dans une zone soudanienne avec une pluviométrie variant de 900 à 1200 mm. (948,1 année 2001/2002 – 62 Jours de pluies).
Un important barrage a été édifié en 1985 par l' O.D.E, le Comité de jumelage a participé à l'irrigation des parcelles. Ce barrage permet aux producteurs de mener plusieurs activités de contre-saison telles que : la pêche, la riziculture, le maraîchage ; l'activité des productions traditionnelles étant maintenue.
Le présent projet s'appuie sur les points visés par la Stratégie de lutte contre la pauvreté figurant au paragraphe III du DSRP du Burkina Faso, notamment dans son axe 2 : garantir l'accès des pauvres au services de base et a pour but de favoriser la création et la gestion de la Commune rurale.
La province de Sissili dans sa nomenclature d'octobre 2003 fixe le besoin d'eau d'un forage pour 300 habitants, le taux actuel de couverture à Boura étant alors de 66% représentant un déficit en forage de 15 forages.

Les forages prévus répondent donc à une nécessité reconnue sur le plan national et régional et ainsi qu'à la demande des villageois et du préfet de la province du Sissili.

Historique:
Depuis 1982, la commune de Limonest est engagée dans un jumelage/coopération très actif avec la ville de Boura (province du Sissili) au Burkina Faso. Dans ce cadre, un total de quatre forages, équipés de pompes pour exhaure manuelle, ont été financés et réalisés par le comité de jumelage, à savoir deux forages en 1990 et deux autres en 2001. Plusieurs milliers de villageois ont ainsi accès à l’eau potable. Une eau de bonne qualité et disponible toute l’année, malgré la sécheresse. Par ailleurs, d’autres investissements ont été partiellement ou totalement financés par Limonest (écoles, dispensaire, formations, etc…).
Des délégations d’élus, de techniciens, ou de bénévoles de Limonest se sont rendus fréquemment à Boura. Réciproquement, des ressortissants de Boura sont venus dans les Monts d’or pour se former et rencontrer les Limonois.

Objectifs:
Le présent projet concerne les villages de Ty, de Pansiaka et les quartiers de Zelkoué et de Boura Est du village de Boura et a pour objectif de
- Permettre l'accès à l'eau potable aux populations de quartiers éloignés ou défavorisés en quantité suffisante,
- Eviter le recours à l’eau de puits ou de la plaine aménagée,
- Éradiquer le vers de guinée et les maladies liées à l’eau souillée.

Description de l'action:
• 4 forages équipés de PMH Vergnet
• Constitution et formation ponctuelle de 4 comités de gestion des points d'eau
• Formation « sur le tas » d'un artisan-réparateur

Partenaires techniques: - Entreprise chargée de la mise en oeuvre (forages): FOR H2O,
- Entreprise chargé du contrôle: Bureau de contrôle ERH-A.
Financeurs: Grand Lyon
Veolia
Bénéficiaires: 2.460 bénéficiaires.

Classement:
Sous-secteur d’intervention: eau potable
Milieu d’intervention: rural
Activité principale du projet: infrastructure/équipement , renforcement des capacités
Contexte d’intervention: usage domestique
Type d’ouvrage eau potable: bornes fontaines , forage
Mode de gestion: gestion communautaire
Source d'énergie pour l'exhaure: énergie motricité humaine


Source:
Grand Lyon, Évaluation pS-Eau/Grand Lyon

Types de financement:

Collectivités loi Oudin , Fonds privés (fondations, f. d'entreprise)

Organismes et Contacts

 lire plus... 5 place CARNOT
69002  Lyon
France
Comité de Coopération Décentralisée Limonest Boura lire plus... 340, Route du Puy d’Or
69760  Limonest
France
Tél.: 04 72 52 25 80 (mairie limonest)
Fax: 04 78 64 96 65
  contact[à]mairie-limonest.fr
http://
Jean Perrin
Ancien président
Tél.: 04 78 35 26 70
email: js.perrin[à]wanadoo.fr
Projet Boura 2 : Alimentation en eau pour le CSPS de Boura (coopération Boura/Limonest) 

Géolocalisation
Lieu: Boura - Burkina Faso

Dates: 2008 : 7 mois (Terminé)


M. ouvrage: Commune rurale de Boura

Partenaires
  CCDL Limonest
  Grand Lyon Lyon

  Mairie de Limonest Limonest
  RESACOOP Lyon
  VEOLIA Eau Lyon

Budget global:
62.128 €

Contexte:
Contexte générale:
Pour une population totale de 4673 habitants, le village de Boura, divisé en 5 quartiers compte 1 point d'eau potable pour 277 habitants ; ce chiffre n'est qu'une moyenne qui souffre, en réalité, de fortes disparités:
- Le Centre de santé et de protection sociale (CSPS) de Boura ne dispose pas d'eau courante ce qui rend très problématique la mise en œuvre des règles d'hygiène élémentaires. La toilette des malades ne peut être faite dans de bonnes conditions, et le personnel soignant ne peuvent pas, par exemple, se laver les mains entre les soins. Par ailleurs, le forage, existant dans le quartier du CSPS, à débit d'eau unique et à pompe à pédale impose des temps d'attente très long aux familles qui s'y approvisionnent.
- Le quartier de Boura-Centre-Sud où se sont majoritairement fixés les bouralais réfugiés de Côte d'Ivoire ne compte qu'un seul point d'eau potable pour 1460 habitants qui se ravitaillent en partie sur les forages du dispensaire et de l'école.
- Les habitants du quartier de Boubié qui sont certes moins nombreux (485 habitants), s'alimentent dans les eaux du barrage et dans les points d'eau de la zone forestière impropres à la consommation.

Contexte institutionnel :
L'étude des nouveaux programmes a été conduite en concertation avec la municipalité et en référence au Plan Communal de Développement élaboré en juin 2007 par la Commune Rurale. Cette dernière a été mise en place en 2006 dans le cadre de la loi de décentralisation de 1991.

Historique:
Le jumelage entre la ville de Limonest et le village de Boura a été fondé en 1982. Il concerne le village de Boura proprement dit, (chef lieu de la commune rurale), et 3 villages limitrophes (Ty, Poudiéné et Pensiaka) au total 6.659 habitants. Depuis 25 ans des actions sont orientées sur l’accès aux services de base (Santé, Eau potable, Education).

Dans le domaine de l’eau, 8 forages ont été réalisés (2 en 1990, 2 en 2001, 4 en 2005) et 4 forages réhabilités (2 en 2001 et 2 en 2005).

Objectifs:
• Améliorer les conditions d’hygiène du Centre de Santé,
• Améliorer les conditions de distribution de l’eau dans le quartier du centre de Santé et dans les deux quartiers de Boura-Centre-Sud et de Bourbié Sud,
• Réduire la pénibilité de la corvée d’eau et réduire notamment les temps d’attente pour permettre aux femmes et aux enfants qui en sont chargés de disposer de temps pour d’autres occupations,
• Améliorer les conditions générales d’hygiène en permettant aux familles de ne plus s’approvisionner aux eaux polluées du barrage et des puits.

Description de l'action:
Le réaménagement du forage du CSPS :
L'équipement prévu au CSPS concerne l'adjonction à la pompe à pédale du forage existant d'un complément d'équipement fonctionnant à l'énergie solaire et alimentant un réservoir de 10 m3 environ. Ce réservoir permettrait d'alimenter une conduite AEP jusqu'au service de santé pour les infirmiers et les malades. Ce réservoir permettrait aussi d'alimenter 3 ou 4 fontaines publiques équipées de robinets poussoirs au profit des familles du quartier.

Réalisation de deux nouveaux forages : dans les quartiers de Boura-Centre-Sud et Bourbié-Sud. Ces forages sont équipés de pompes manuelles.

Construction blocs latrines : un bloc douche -WC dans l'enceinte du CSPS et de 2 blocs latrines à 3 postes sur le site de l'école primaire ce Boura (1 bloc pour les filles et 1 pour les garçons).

Formation : La société Vergnet, dans le cadre de sa prestation, a sensibilisé et formé les « techniciens » du comité de gestion de chaque forage à la surveillance du bon fonctionnement des ouvrages.

Sensibilisation: Le responsable de la commission "Eau" du comité local de jumelage de Boura assure la sensibilisation de la population aux questions d'hygiène, à l'économie de l'eau et gère la maintenance des équipements..

Partenaires techniques: Resacoop
Société Vergnet
ERHA (Contrôle technique)
Financeurs: Grand Lyon
Veolia
Mairie de Limonest

Classement:
Sous-secteur d’intervention: assainissement , eau potable
Milieu d’intervention: rural
Activité principale du projet: infrastructure/équipement , renforcement des capacités , sensibilisation
Contexte d’intervention: centre de santé , école , usage domestique
Type d’ouvrage eau potable: bornes fontaines , forage
Mode de gestion: gestion communautaire
Source d'énergie pour l'exhaure: énergie solaire
Type d’intervention assainissement hygiène: bloc sanitaire public


Source:
Grand Lyon

Types de financement:

Collectivité , Collectivités loi Oudin , Fonds privés (fondations, f. d'entreprise)

Organismes et Contacts

Comité de Coopération Décentralisée Limonest Boura lire plus... 340, Route du Puy d’Or
69760  Limonest
France
Tél.: 04 72 52 25 80 (mairie limonest)
Fax: 04 78 64 96 65
  contact[à]mairie-limonest.fr
http://
Jean Perrin
Ancien président
Tél.: 04 78 35 26 70
email: js.perrin[à]wanadoo.fr
Projet d'adduction d'eau potable dans les communautés de La Mia et Santa Cruz 

Géolocalisation
Lieu: Jalapa - Nicaragua

Dates: 2005


M. ouvrage: Municipalité de Jalapa

Partenaires
  AE Seine-Normandie Courbevoie
  FAL Paris
  HSF Chambéry

Budget global:
99.236 €

Contexte:
La municipalité de Jalapa, dont dépend les communautés de La Mia et Santa Cruz, se situe dans une zone tropicale humide, à la frontière du Honduras. Elle est majoritairement rurale avec comme activité économique principale l'élevage et les cultures de maïs, haricots, tabac et café.
Jalapa est jumelée avec la ville de Champigny-sur-Marne. Plusieurs projets de coopération ont déjà été réalisés dans le cadre de ce jumelage : scolarisation, réfection de routes et aide d'urgence lors d'une catastrophe naturelle.

Historique:
Ce projet résulte d’un multipartenariat entre : l’association France Amérique Latine qui, grâce à sa délégation locale permanente, apporte son expertise et sa maîtrise des contraintes locales tant techniques que sociales, l’association HSF qui apporte sa compétence technique dans le domaine de l’eau et particulièrement dans la réalisation de projets dans les pays en voie de développement et la municipalité de Jalapa, qui renforce son jumelage avec la ville de Champigny-sur-Marne.

HSF a été contactée en 2001 pour assurer une expertise des réseaux d'eau potable des communautés de La Mia et Santa Cruz. Les deux réseaux ne suffisent pas à alimenter en eau tous les villageois.
A la suite de l'audit des réseaux des propositions techniques et d'appui à l'organisation du service ont été formulées puis validées. Le projet a pu passer à la phase de réalisation en 2006.

Objectifs:
Assurer un accès pérenne à l ’eau potable aux 3 500 habitants des communautés
Former des villageois à la maintenance et exploitation des ouvrages

Description de l'action:
Ce projet concerne 2 communautés :

La Mia : Réhabilitation de l'adduction d'eau potable existante défectueuse (tuyauterie, réservoir, vannes de contrôle et robinets) et formation d'un comité d'eau pour la maintenance des ouvrages. Ce comité gérera également le recouvrement de la facturation de l'eau.
- Nombre de bénéficiaires : 2100 habitants
Santa Cruz : un réseau existe déjà, mais la source captée n'est pas suffisante par rapport à la demande. Le projet couvre donc le captage d'une nouvelle source à additionner à l'existante. La mise en place d'un comité d'eau est également prévue dans cette communauté, ainsi que la tarification de l'eau.
- Nombre de bénéficiaires : 1100 habitants

Partenaires: Comité de Jumelage de Champigny sur Marne
Association France Amérique Latine
Financeurs: Populations bénéficiaires
Municipalité de Jalapa
Hydraulique Sans Frontières
Financement France Amérique Latine
Agence de l’Eau Seine Normandie
Bénéficiaires: 4.200 bénéficiaires.
4200 personnes des localités rurale de La Mia et de Santa Cruz

Classement:
Sous-secteur d’intervention: eau potable
Milieu d’intervention: rural
Type d’ouvrage eau potable: bornes fontaines , captage de source


Source:
HSF / AESN

Types de financement:

Collectivité , Agences de l'eau

Organismes et Contacts

Hydraulique Sans Frontières lire plus... 14 rue Louis de Vignet
73000  Chambéry
France
Tél.: +33 4 79 69 35 08
Fax: +33 4 79 69 35 08
http://
Nathalie Modoux
Chargée de mission
Responsable des actions d'Education au développement
email: nmodoux[à]hsf-h2o.org
email2: hsf_ead[à]yahoo.fr
Projet d'adduction et de distribution d'eau potable à Danyi-Dzogbegan 

Géolocalisation
Lieu: Dzogbegan [Plateaux / Kloto] - Togo

Dates: 2006 : 48 mois

Partenaires
  CCPG Saint Genis Pouilly
  Commune de Danyi-Dzogbegan Danyi-Dzogbegan
  HSF Chambéry

Budget global:
200.000 €

Contexte:
La localité de Danyi-Dzogbegan se situe à 75 km au Nord-Ouest de Lomé, dans la préfecture de Klotola, région des Plateaux.

L'approvisionnement en eau potable des populations est marquée par des contraintes suivantes :
- Une forte distance entre les habitations et le point d'eau ce qui entraine des déplacements fréquents et pénibles jusque la seule source d'eau actuelle (1 200 mètres).
- Cette corvée d'eau pénibles est assurée par les femmes de ne peuvent pas consacrer ce temps à d'autres activités sociales ou productives.
- Qualité de l'eau est mauvaise ce qui a des conséquences importantes en terme de santé publique pour les villageois.

Objectifs:
Améliorer et pérenniser l'approvisionnement en eau potable et la situation sanitaire de populations villageoises

Description de l'action:
Construction d'un barrage permettant la création d'une retenue d'eau alimentant un ensemble turbine-pompe.

- Pompage de l'eau de la rivière (60 m de haut et 1 200 m de long) grâce à un ensemble turbine-pompe.
- Refoulement après filtration dans un réservoir circulaire de 120 m3.
- Distribution de l'eau via 9 bornes-fontaines réparties dans le village.
- Création d'un comité de gestion pour assurer la maintenance des installations et la gestion de la distribution d'eau.
- Formation des membres du comité à l'entretien, aux réparations et au nettoyage des ouvrages.

Partenaires: Hydraulique Sans Frontières
Association des Ressortissants de Danyi Dzogbegan et Amis en France
Communauté de Communes du Pays de Gex
Financeurs: - Hydraulique Sans Frontières
- Association des Ressortissants de Danyi Dzogbegan et Amis en France
- Communauté de Communes du Pays de Gex
Bénéficiaires: 4.600 bénéficiaires.
4 600 habitants de Danyi-Dzogbegan

Classement:
Sous-secteur d’intervention: eau potable
Milieu d’intervention: rural
Type d’ouvrage eau potable: bornes fontaines

-> Fiche correspondante sur l'Atlas du MAEE

Documents

Source:
HSF

Types de financement:

Collectivités loi Oudin

Organismes et Contacts

Arcade une terre pour vivre lire plus... 5 Place Albert Rey
73110  Valgelon La Rochette
France
Tél.: 04 79 65 38 20 / 07 82 82 14 19
  arcade[à]arcade-vivre.fr
http://
Mylène Contini
Coordinatrice France
Hydraulique Sans Frontières lire plus... 14 rue Louis de Vignet
73000  Chambéry
France
Tél.: +33 4 79 69 35 08
Fax: +33 4 79 69 35 08
http://
Francis Percheron
Chef de projets Togo
portable: 06 68 51 33 49 / (00 228) 90 39 28 80 (Togo)
email: francis.percheron[à]gmail.com
Projet d'alimentation en eau des villages Asa dans le moyen ouest malgache 

Géolocalisation
Lieu: Ampasipotsy [Bongolava / Tsiroanomandidy] - Madagascar

Dates: 2009 : 7 mois (Terminé)


M. ouvrage: La Commune et les usagers

Partenaires
  AERMC Lyon
  ASA Antananarivo
  ASAM Lyon Saint Genis les Ollières
  BRGM Madagascar Antananarivo
  Grand Lyon Lyon
  SOMECA Antananarivo
  VEOLIA Eau Lyon

Budget global:
88.531 €

Contexte:
L'Association Ankohonana Sahirana Arenina (ASA) mène des activités dans le domaine de l'action sociale en faveur de groupes marginalisés et démunis de la population malgache. Elle a comme finalités de leur apporter l'aide physique et morale nécessaires, d'enrichir leur niveau d'instruction, culturel, social et spirituel, et de promouvoir des activités de développement visant à leur réinsertion.
Les bénéficiaires de ce projet sont des familles qui vivent dans des conditions très précaires (sans abri, en grande difficulté, démunis, paysans sans terre) et qui, sur proposition de l'association, acceptent de migrer dans la Région du Bongolava, afin de devenir ou redevenir paysans. Dans les villages créés, l'accès à l'eau potable est un des critères de viabilisation. Or sur les 19 villages de la zone de migration de l'ASA, seulement 12 disposent d'un système d'adduction d'eau potable fonctionnel. Les autres utilisent des sources, des puits traditionnels ou les cours d'eau environnants. La mise en place de ce projet rendra les habitants plus motivés et mieux armés pour s'impliquer dans les activités de développement de leur communauté et contribuer au bien- être de la société. La communauté aura une autre perception de la problématique de l'eau. Les responsabilités de sa gestion seront partagées et toutes les couches de la population se sentiront concernées.

Objectifs:
Le projet vise à améliorer durablement les conditions de vie de la population dans la zone de migration de l’ASA, à contribuer à l’amélioration de la santé des habitants des villages concernés et à garantir la pérennité et la durabilité du système par la mise en place, la formation et l’encadrement d’un comité de gestion de l’eau pour la préservation, l’utilisation et l’entretien du système.
Les objectifs spécifiques sont :
- L’accès à l’eau potable sera facilité par la construction des bornes fontaines à proximité des villages.
- Les comités de gestion mis en place seront opérationnels et plus aptes à assurer la gestion du système,
- Les populations bénéficiaires seront impliquées dans la problématique de l’eau par un comportement plus responsable quant à la gestion et l’utilisation de l’eau

Description de l'action:
Des forages équipés de moyen d'exhaure à motricité humaine seront réalisés à proximité des villages par un prestataire (BRGM). La fourniture et la pose des pompes seront confiées à d'autres prestataires spécialisés (SOMECA). Les clôtures seront réalisées par des entrepreneurs locaux.
Les actions d'accompagnement consistente en :
- Mise en place et formation d'un comité de gestion des points d'eau pour chaque village. Il sera chargé d'assurer le bon fonctionnement de l'installation, de mettre en place une caisse d'entretien et de faire respecter les règles d'hygiène les plus élémentaires
- Formation d'un personnel technique sur la protection et l'entretien des réalisations.
- Réalisation d'une campagne IEC auprès des usagers, relatives aux notions d'hygiène des points d'eau, à la consommation et à l'utilisation de l'eau. Un programme d'éducation sanitaire sera élaboré afin d'indiquer les mesures d'hygiène et d'assainissement à suivre pour maintenir un bon état de santé et prévenir les maladies relatives à l'utilisation de l'eau.

Partenaires: ASA
ASAM Lyon
SOMECA
TENEMA : maître d'oeuvre
REVAFORAGE: entreprise locale
Partenaires techniques: SOMECA
TENEMA
REVAFORAGE
Financeurs: Fonds Eau (50% Grand Lyon - 50% Véolia)
Apport local
Autres
Bénéficiaires: 1.929 bénéficiaires.
Les bénéficiaires de ce projet sont constitués par les habitants de 9 villages, soit 771 personnes pour 146 familles dont 50% sont des enfants de moins de 12 ans.
Les utilisateurs des écoles (1058 écoliers et collégiens) et les patients des Centres de soin et de consultation des Casa III et Casa III bis (9975) bénéficieront aussi des adductions réalisées. Il convient d’ajouter les enseignants, médecins, infirmières et personnels administratifs au nombre de 100 . Ainsi le nombre de bénéficiaires directs des adductions d’eau projetées sera de 1929 personnes plus près de 10 000 patients en consultation.

Classement:
Sous-secteur d’intervention: eau potable , hygiène
Milieu d’intervention: rural
Type d’ouvrage eau potable: forage


Source:
Association ASA / Grand Lyon

Types de financement:

Collectivités loi Oudin , Agences de l'eau , Fonds privés (fondations, f. d'entreprise)

Organismes et Contacts

Aide aux Sans Abris Madagascar lire plus... 23 allée de Valfontaine
69290  Saint Genis les Ollières
France
Tél.: 04 78 57 20 49
http://
Bruno Jallade
Vice-Président
Association Ankohonana Sahirana Arenina lire plus... Lot II Y 43 G
Ampasanimalo- Ambony
BP 3763
101  Antananarivo
Madagascar
Tél.: +261 20 22 403 46
Fax: +261 20 22 417 34
  asa[à]asa.mg
http://
Hugues Andriafanomezana
Responsable des dossiers de financement
Léonce Wing Kong
Président du conseil d'administration de l'ASA depuis septembre 2021
retraité
Projet d'alimentation en eau potable, d'amélioration de l'hygiène et de l'assainissement dans 12 villages de la région de Manakara, Région Vatovavy-Fitovinany, Madagascar 

Géolocalisation
Lieu: Manakara [Vatovavy-Fitovinany / Manakara] - Madagascar

Dates: 2007 : 24 mois (Terminé)


M. ouvrage: La Commune Rurale est maître d'ouvrage, le Comité d'Eau maître d'ouvrage délégué.

Partenaires
  Grand Lyon Lyon
  Inter Aide Versailles
  UNICEF Paris
  VEOLIA Eau Lyon
  Ville de Paris Paris

Budget global:
188.547 €

Contexte:
La zone est l'une des plus densément peuplées (90 contre 30 hab./km² en moyenne) et des plus pauvres de l'île de Madagascar. Le climat est tropical-humide, les précipitations abondantes (>2500 mm) et l'eau omniprésente.
La grande majorité des familles vit de l'agriculture, essentiellement rizicole, et subit deux périodes de soudure dans l'année, la production couvrant mal les besoins de consommation domestique. Elle ne dispose d'aucun accès à l'eau potable et s'approvisionne à des « points d'eau traditionnels » (rivières, rizières ou sources non protégées).
Mais, alors que l'eau est omniprésente, les sources de contaminations domestiques dans un milieu humain presque dépourvu de latrines (taux d'équipement initial inférieur à 2%) et totalement de traitement des eaux usées, rendent l'eau des points de puisage traditionnels systématiquement impropre à la consommation (présence importante de coliformes fécaux). Les risques de morbidité et de mortalité liés aux maladies hydro-transmissibles sont ainsi très élevés, surtout chez les enfants (taux de mortalité infanto-juvénile initial supérieur à 200‰).

L'ANDEA (Autorité Nationale de l'Eau et de l'Assainissement), dont la création vise à combler les retards du secteur et à améliorer la gestion intégrée des ressources, identifie comme principales faiblesses, la fragmentation du secteur et l'insuffisance de participation des usagers. L'ANDEA épouse la forme d'une pyramide construite autour de structures décentralisées : Comités de points d'eau au niveau du Fokontany et de la Commune, Comités de Bassins au niveau du district et/ou de la Région, Agences de Bassin au niveau régional ou provincial. Le premier étage est celui du projet. Le Plan Communal de Développement y représente le schéma directeur. Les acteurs clés sont les Municipalités et les Comités d'usagers.
Néanmoins, les politiques sectorielles menées dans le domaine de l'eau et de l'assainissement souffrent d'un déficit d'acteurs et de programmes dans le milieu rural malgache. Le processus de décentralisation offre des perspectives à long terme, mais les conditions actuelles ne permettent pas d'atteindre des résultats immédiats.

Historique:
Inter Aide mène des projets d'approvisionnement en eau potable depuis 1994 sur la côte sud Est de Madagascar. Les réalisations effectuées dans l'arrière-pays de Manakara, Farafangana et Fénérive-Vavatenina ont déjà permis de desservir environ 100 000 personnes en eau potable dans plus de 130 villages et 40 écoles. Ces projets appuient également la réalisation de latrines améliorées et mènent des activités d'éducation à l'hygiène auprès de l'ensemble des usagers des points d'eau, en particulier auprès des femmes.
La stratégie d'intervention est participative et repose sur les demandes des bénéficiaires qui se positionnent en maîtres d'ouvrage. Les villages ne sont donc pas pré-ciblés car leur projet n'aboutira que s'ils en sont véritablement porteurs. Après une phase d'animation initiale et de validation sociale et technique du projet, un contrat multipartite est signé.

Objectifs:
L'action vise à la recherche d'une amélioration durable de la situation sanitaire de 12 villages et à permettre à leurs populations :
- d'accéder durablement à de l'eau de qualité et en quantité suffisante par la réalisation de 18 points d'eau (alimentés par des adductions gravitaires ou des puits)
- d'améliorer l'environnement sanitaire par la réalisation de latrines et l'éducation à l'hygiène
- d'être en capacité d'entretenir durablement les réalisations par la création ou le renforcement de structures de maintenance villageoises
- d'établir et renforcer les liens entre les comités d'usagers (les représentants au sein des villages) et les collectivités locales (communes, services régionaux) amenées à jouer un rôle croissant dans le domaine de la gestion de l'eau.

Description de l'action:
Afin que le projet ait un impact durable, la méthodologie d'intervention donne une part essentielle et prioritaire à l'animation et à la sensibilisation, à la participation communautaire dans la mise en œuvre des actions et à la mise en place de structures viables chargées de la maintenance des réalisations.
Les interventions dans les villages se déroulent en plusieurs étapes :
- Visite de contact après réception d'une demande écrite du village suite à une pré-sélection des sites effectuées en fonction du degré de motivation et du nombre de bénéficiaires potentiels
- Réunions d'information et d'animation initiale (selon les principes PHAST)
- Etudes participatives de faisabilité socio-technique.
- Appui organisatonnel à l'élection d'un comité eau (maître d'ouvrage) représentant les usagers et la désignation d'un agent hydraulique villageois
- Préparation participative des travaux (apport des matériaux locaux, organisation des villageois en équipes…)
- Etablissement et signature du contrat pour la réalisation des ouvrages avec l'équipe de réalisation
- Co-réalisation des ouvrages avec la communauté
- Formation des agents hydrauliques villageois (homme et femme) à la maintenance et aux réparations usuelles
- Restitution provisoire des ouvrages et mise à disposition d'un kit d'entretien
- Animation post réalisation : formation des usagers à l'hygiène, l'assainissement.
- Réception définitive des ouvrages et établissement d'un contrat d'autogestion des points d'eau entre la Commune, le Comité et les usagers
- Participation à un système de maintenance, TIAVO, en cours de mise en place pour l'ensemble des ouvrages existants dans la région (une centaine)
- Accompagnement d'une année pour la gestion des installations.

Partenaires: Inter Aide
Ville de Paris
Unicef
Financeurs: Fonds Eau (50% Grand Lyon - 50% Veolia)
Inter Aide
Ville de Paris
Bénéficiaires: 5.000 bénéficiaires.
Environ 5 000 habitants bénéficieront de l'accès à l'eau potable et d'une amélioration de leurs conditions d'hygiène à l'issue de cette année d'intervention.

Classement:
Sous-secteur d’intervention: assainissement , eau potable
Milieu d’intervention: rural
Type d’ouvrage eau potable: bornes fontaines , captage de source

-> Fiche correspondante sur l'Atlas du MAEE


Source:
Inter Aide / GrandLyon

Types de financement:

Collectivités loi Oudin

Organismes et Contacts

Inter Aide lire plus... 44, rue de la Paroisse
78000  Versailles
France
Tél.: +33 1 39 02 38 59
Fax: +33 1 39 53 11 28
  interaide[à]interaide.org
http://
www.interaide.org/pratiques/
Paul Lesaffre
Président
Projet d'amélioration du service de l'eau potable dans neuf communes du Burkina Faso (PASEP BF) 

Géolocalisation
Lieu: Bagare - Burkina Faso ,
Lieu: Bittou - Burkina Faso ,
Lieu: Bousse [Plateau-Central / Kourwéogo] - Burkina Faso ,
Lieu: Diapaga [Est / Tapoa] - Burkina Faso ,
Lieu: Diebougou [Sud-Ouest / Bougouriba] - Burkina Faso ,
Lieu: Gayeri [Est / Komandjoari] - Burkina Faso ,
Lieu: La Todin - Burkina Faso ,
Lieu: Toma [Boucle du Mouhoun / Nayala] - Burkina Faso

Dates: 2007 : 36 mois


M. ouvrage: Communes partenaires du projet

Partenaires
  CIEDEL Lyon
  Eau Vive Ouagadougou
  Eau Vive France La Celle-Saint-Cloud
  Grand Reims Reims
  SEDIF Paris

Budget global:
778.000 €

Contexte:
Au Burkina Faso le processus de décentralisation a abouti à la mise en place de 302 communes rurales en 2006. Ce processus prévoit de transférer aux communes un ensemble de compétences, dont celles en matière d'eau et d'assainissement.

Les communes vont donc devoir assurer la mise en place et la gestion de leurs réseaux d'eau, que ce soit en gestion directe ou en gestion déléguée (affermage, concession…).

Historique:
Eau Vive Burkina Faso et le CIEDEL ont donc élaboré en partenariat avec l’ONEA et avec l’appui du SEDIF et de Reims Métropole le projet le PASEP

Objectifs:
Le PASEP est une réponse aux insuffisances constatées au niveau des neufs communes dans lesquelles la gestion de la ressource en eau fait l'objet d'une délégation de services entre des municipalités et l'opérateur national : l'ONEA.

Description de l'action:
Principales activités programmées :

- Renforcement des compétences des communes pour une gestion efficace du service local de l'eau (information, formation, appui-conseil).
- Appui à la mise en place et accompagnement des associations d'usagers de l'eau dans les villes (information, appui-conseil).
- Renforcement des compétences des gestionnaires privés d'AEP et des fontainiers
- Réalisation d'ouvrage d'adduction d'eau potable (renforcement d'aep existantes, amélioration des capacité de production, extension de réseau, nouvelles installations).
- Conception d'un cursus et de modules de formation pour les différents acteurs du service local de l'eau potable (via CEMEAU).

Le projet, initié par une étude préparatoire dans les neuf communes durant l'été 2007 a été validé en octobre par les élus des neuf communes au cours d'une réunion de restitution en présence de l'Office National de l'Eau (ONEA) et de la Direction Générale des Ressources en Eau (DGRE). Suite à cette restitution, les neufs communes ont manifesté leur intérêt à s'impliquer dans le projet

A partir de là, un premier travail, commune par commune, consiste lors d'une réunion du conseil municipal à présenter la compétence eau des communes, la situation du réseau, les enjeux pour la commune et les possibilités de travail en commun entre la commune et le projet.

Ensuite seulement, la commune peut, si elle le décide ainsi, mettre en place une commission communale de l'eau, interlocuteur du projet, en charge de travailler sur le diagnostic approfondi du réseau, les pistes de solution techniques, organisationnelles et de gestion et de mettre en place les actions avec le soutien des différents partenaires si nécessaire.

Partenaires: ONEA (Centre des métiers de l'eau)
Financeurs: SEDIF
Communauté d'Agglomération de Reims
Communes
Bénéficiaires: Populations et autorités des 9 communes urbaines (Diapaga, Gayéri, Bittou, Toma, Diébougou), semi urbaine (Boussé) et rurales (Lâ Toden et Bagaré).
Centre des métiers de l'eau de l'ONEA (CEMEAU)

Classement:
Sous-secteur d’intervention: eau potable
Milieu d’intervention: petits centres , rural , urbain
Type d’ouvrage eau potable: bornes fontaines , branchement domiciliaire


Source:
Eau vive / Ciedel

Types de financement:

Collectivité , Collectivités loi Oudin

Organismes et Contacts

Centre International d'Etudes pour le Développement Local lire plus... 10 place des archives
69002  Lyon
France
Tél.: +33 4 72 77 87 50
Fax: +33 4 72 41 99 88
  ciedel[à]univ-catholyon.fr
http://
Christophe Mestre
Enseignant chercheur
Tél.: 04 72 77 87 51
portable: 06 82 87 27 35
Skype: mestre.christophe
email: cmestre[à]univ-catholyon.fr
Eau Vive internationale lire plus... 251 avenue Zamsé – Route de Fada
06 BP 9329
Ouagadougou06
Burkina Faso
Tél.: 00 226 25 36 41 39
  dgevi[à]eau-vive-internationale.org
http://
Yongo Nignan
Secrétaire Général
email: ynignan[à]eau-vive-internationale.org
Guinée 44 lire plus... 8, rue St Domingue
44200  Nantes
France
Tél.: +33 2 40 35 59 80
Fax: +33 2 40 35 59 90
  accueil[à]guinee44.org
http://
Projet d'assainissement du village de Ndiouye (2008) 

Géolocalisation
Lieu: Pambal [Thiès / Tivaouane] Département de Tivaouane - Sénégal

Dates: 2008 : 12 mois


M. ouvrage: Les familles bénéficiaires

Partenaires
  Alter & Gones Lyon
  CARITAS, Délégation diocésaine de Thiès Thiès
  Grand Lyon Lyon
  VEOLIA Eau Lyon

Budget global:
14.220 €

Contexte:
Isolé géographiquement et difficile d'accès, le village de Ndiouye se caractérise par un manque d'infratructures sanitaires qui est responsable d'une morbidité et mortalité supérieures au reste du territoire sénégalais.
Ainsi, en matière d'assainissement, le village compte actuellement 9 latrines pour près de 1 000 habitants répartis en 22 concessions.

Historique:
Ce projet d'assainissement rural émane initiallement des équipes de Caritas Thiès, qui ont elles-mêmes été sollicitées par des habitants de Ndiouye.
Il s'inscrit dans un programme plus vaste qui comprend un volet de lutte contre la dégradation des sols (aménagements pierreux) et un volet approvisionnement en eau potable (captage et distribution de l'eau du Lac de Guiers).

Objectifs:
Pour lutter contre le péril fécal et l'insalubrité actuelle, sources de morbimortalité anormalement élevée dans ce village de brousse dépourvu de toutes aides gouvernementales, le projet vise à promouvoir l'accès à l'assainissement par des actions d'équipement et de sensibilisation.

Description de l'action:
Le projet consiste en :
- la constitution d'un comité de gestion engagé dans la réalisation du projet et d'un comité de salubrité responsable du suivi par la suite.
- la réalisation de 14 latrines (depuis la fabrication locale des briques) de manière à équiper l'ensemble des concessions du village
- la sensibilisation des habitants à l'hygiène
- l'évaluation en fin de projets des effets de l'action.

Partenaires: Caritas Thiès
Onas Thiès
Alter & Gones
Partenaires techniques: Caritas Thiès
Onas Thiès
Bénéficiaires: 975 bénéficiaires.
Les 975 habitants du village.
Chaque famille ayant versé une participation sera propriétaire de sa propre latrine. Une solidarité a été instaurée pour permettre à deux familles non solvables d'être équipées sans contrepartie.

Classement:
Sous-secteur d’intervention: assainissement , hygiène
Milieu d’intervention: rural


Source:
Alter & Gones / Grand Lyon

Types de financement:

Collectivités loi Oudin

Organismes et Contacts

Alter & Gones lire plus... 69003  Lyon
France
http://
Bénédicte Perichon
Présidente
CARITAS, Délégation diocésaine de Dakar lire plus... Km2, Avenue Cheikh Anta Diop
BP 5915
Dakar
Sénégal
Tél.: +221 33 822.37.60 / +221 33 823.82.43
Fax: +221 33 822 61 87
http://
Abbé Ambroise Tine
Secrétaire Général Caritas Sénégal
CARITAS, Délégation diocésaine de Thiès lire plus... Thiès
Sénégal
Tél.: +221 33 951 25 76
Fax: +221 339 51 34 42
  carthies[à]orange.sn
http://
André Senghor
Coordonnateur du programme d'hydraulique rurale
Tél.: + 221 33 951 25 76
email2: latyr62[à]gmail.com
Office national de l'assainissement du Sénégal lire plus... Cité T.P. Som n° 4 Hann
B.P. 13428
DakarGrand-yoff
Sénégal
Tél.: +221 33 832 35 34 / 37 78
Fax: +221 33 832 35 31
  onas[à]onas.sn
http://
Projet d'hydraulique villageoise (eau potable et assainissement) dans la région de Mahajanga 

Géolocalisation
Lieu: Mahajanga [Boeny / Mahajanga I] - Madagascar

Dates: 2007 (Terminé)

villages des régions de Boény et de Sofia

M. ouvrage: la préfecture pour les projets dans les villages, le ministère de l'Education Nationale malgache pour les projets dans les écoles, les comités de gestion pour l'opération et la maintenance

Partenaires
  AE Seine-Normandie Courbevoie
  Ecoles du Monde Paris
  Grand Lyon Lyon
  SEDIF Paris
  VEOLIA Eau Lyon

Budget global:
133.454 €

Contexte:
Conformément à la Déclaration de Politique Sectorielle de l'Eau, de l'Hygiène et de l'Assainissement de 1997 et aux décrets d'application, l'objectif du gouvernement malgache est d'accroître rapidement et durablement les proportions de population ayant accès à l'eau potable et l'assainissement.
A Madagascar la gestion de l'eau est confiée à un office national : la JIRAMA qui intervient au niveau national, régional et local, toutefois l'office est très peu présent dans les villages ruraux. Le domaine de l'assainissement est quant à lui de la responsabilité des communes. Actuellement seulement 5% des communes rurales et 50% des communes urbaines disposent d'un réseau partiel.

Historique:
Ecoles du monde, association Loi 1901 a été créée en 1997 dans le but de scolariser des enfants isolés dans la brousse dans la région de Mahajanga au nord-ouest de Madagascar et d'aider au développement de ces populations locales par la mise en œuvre de projets. Parmi les projets demandés par les communautés villageoises et soutenus par Ecole du Monde figurent l'accès à l'eau et à l'assainissement, la construction d'écoles et de dispensaires, la formation de techniciens gestionnaires.
Dans une optique d'action sur le long terme et répondant aux besoins des communautés, l'association a mené une étude participative dans plusieurs villages de la région de Boény et de Sofia. Les communautés ont fait ressortir par ordre de priorité les besoins suivants :
• l'amélioration de l'accès à l'eau par la réalisation de puits équipés.
• la construction de lavoirs dans la mesure où la pratique de la lessive est courante à Madagascar,
• la construction de latrines.
• le reboisement,
• la construction de douches.

Objectifs:
Amélioration de l'accès à l'eau potable et à l'assainissement par la réalisation de 14 puits, 14 dalles pour la lessive, 4 réservoirs d'eau et 11 blocs de latrines dans les villages et les écoles.

Description de l'action:
Tous les projets réalisés font suite aux demandes des communautés villageoises. Ces dernières doivent obligatoirement remplir certaines conditions garantissant une pérennité du projet telles que la constitution d'un comité de gestion d'eau, la définition de conditions tarifaires permettant l'entretien des ouvrages.
Le projet prévoit la création d'une micro entreprise financée par un crédit de l'association. Constituée de 7 techniciens gestionnaires formés dans le cadre de précédents projets, cette micro-entreprise aura à charge la réalisation des travaux du présent projet, la sensibilisation des communautés et pourra proposer ses services d'entretien des ouvrages aux comités d'eau, moyennant une rémunération.
Les comités d'eau créés, seront constitués d'élus volontaires reconnus par les responsables communaux. Ils auront à charge l'entretien des ouvrages en lien ou non avec la micro entreprise, la collecte des cotisations eau fixées au préalable par les villages. L'évaluation du prix de l'eau permettant l'entretien minimal des ouvrages a été estimée à 0,53 € par m3 ce qui correspond au niveau local au prix d'1.6 Kg de riz (soit la ration alimentaire d'une personne pendant 2 jours).
En ce qui concerne les blocs latrines, ceux des villages de brousse seront entretenus par les populations elles- même, les opérations plus compliquées (réparations, vidanges…) seront faites par la micro entreprise contre rémunération prélevée sur la caisse « eau et assainissement ». L'usage de sanitaire sera payant. Dans les écoles, les sanitaires seront sous la responsabilité de l'Education Nationale malgache comme le reste des bâtiments

Financeurs: AESN
Syndicat des Eaux d'Ile de France (SEDIF)
Communauté Urbaine de Lyon-Véolia

Classement:
Sous-secteur d’intervention: assainissement , eau potable
Milieu d’intervention: rural

-> Fiche correspondante sur l'Atlas du MAEE


Source:
AESN

Types de financement:

Collectivités loi Oudin , Agences de l'eau , Fonds privés (fondations, f. d'entreprise)
Projet d'hydraulique villageoise dans la région de Mahajanga à Madagascar (Volet 3) 

Géolocalisation
Lieu: Mahajanga [Boeny / Mahajanga I] - Madagascar

Dates: 2008 : 8 mois


M. ouvrage: La Direction Régionale de l’Education Nationale (CISCO) pour les projets dans les écoles
Les villages et en particulier les comités de gestion pour l'opération et la maintenance.

Partenaires
  AE Seine-Normandie Courbevoie
  Ecoles du Monde Paris
  EHT Mahajanga
  Fondation Veolia Aubervilliers
  Grand Lyon Lyon
  SEDIF Paris
  Taratra Antananarivo
  VEOLIA Eau Lyon

Budget global:
191.110 €

Contexte:
Les villages concernés sont isolés et difficiles d'accès. Ils sont tous en dehors du périmètre effectif d'intervention de la Jirama, société d'état malgache en charge de l'eau et de l'électricité. Or l'accès à l'eau figure au premier rang des besoins exprimés par leurs habitants, suivi de la construction de lavoirs, de latrines, le reboisement et la construction de douches.
Il n'existe pas actuellement de service d'assainissement organisé pour desservir les collèges de Mahajanga, même si quelques uns, dans les quartiers les mieux équipés, le sont par la Jirama.
Les autorités responsables sont, dans la pratique de terrain, le chef de village et /ou le sage du village. Pour les collèges, il s'agit du chef CISCO, responsable des écoles et collèges.

Historique:
Ecoles du Monde est une association créée en 1997 dans le but de scolariser des enfants isolés dans la brousse dans la région de Mahajanga au nord-ouest de Madagascar et permettre ainsi d'éviter la migration vers les villes. Pour remplir cet objectif des mesures d'accompagnement sont nécessaires pour aider au développement des populations.
Cette action constitue une nouvelle phase d'un programme précédemment soutenu par deux fois par le Fonds Eau (Grand Lyon - Véolia Eau).

Objectifs:
Accès à l’eau potable pour des villages isolés et première initiation à l’hygiène (douche) et l’assainissement (wc).
Mise à disposition de WC et urinoirs pour les écoliers de Mahajanga.

Description de l'action:
Réalisation des ouvrages :
- Construction des équipements : la conception des puits comme des latrines sera celle expérimentée lors des campagnes précédentes, en y intégrant les ajustements apportés par l'expérience (dalle lessive incorporée, scellement systématique des fermetures des puits, dalle support des seaux,..)
- Eventuellement une étude de faisabilité, une étude d'impacts (ex : disponibilité suffisante de la ressource-eau, risques d'infiltration et de contamination)
- Contrôle technique : EDM et un architecte de Mahajanga ayant l'expérience des campagnes précédentes contrôleront les offres de EHT et les ouvrages réalisés avec l'assistance du responsable Maintenance d'EDM sur place.

Accompagnement :
- Formation à la gestion des infrastructures, des comités de gestion de points d'eau à la petite maintenance des ouvrages par EHT, qui assure la grosse maintenance (réparation de pompes, décolmatage des puits..) soit directement, soit par les puisatiers qu'elle forme dans la région lors des travaux de construction.
- Sensibilisation des usagers à l'hygiène, aux économies d'eau, au coût de l'eau, etc.
La sensibilisation aux pratiques de l'hygiène de l'eau et de l'assainissement est effectuée lors des passages périodiques des bénévoles (avant et après travaux, puis approximativement annuellement. Le personnel médical d'Ecoles Du Monde a également en charge un travail continu de sensibilisation sur ce point.
La sensibilisation au coût de l'eau se fait directement par la cotisation à verser par les villageois pour garantir l'entretien des ouvrages dans le temps.
- Assistance et renforcement de la maîtrise d'ouvrage locale par le transfert de propriété des ouvrages aux villages et par la création des comités d'eau en charge de leur gestion.

Compte tenu du manque de disponibilités financières des habitants de ces villages, leur participation se fait « en nature » : pose de clôtures autour des ouvrages, fourniture et/ou transport de matériaux locaux (bois, satrane pour les couvertures, graviers lorsque possible..) ; maintenance des ouvrages en bon état de fonctionnement et de propreté.

Partenaires: Ecoles du Monde (EDM)
Taratra Ong
Entreprise EHT
Anjou Recherche (Centre de recherche de Véolia Eau)
Direction Régionale de l'Energie et des Mines
Direction Régionale de l'Education Nationale
Agence de l'Eau Seine Normandie
SEDIF
Fondation Véolia
Partenaires techniques: Entreprise EHT (société spécialisée dans l’hydraulique villageoise créée en 2006/2007 et employant des villageois formés par EDM) chargée de la réalisation des infrastructures, de la maintenance et de la formation technique des Comités Eau.
Anjou Recherche (Véolia Eau) pour la campagne de contrôle de qualité de l'eau, la formation et la sensibilisation.
Financeurs: Agence de l'Eau Seine Normandie, SEDIF, Fondation Véolia
Fonds Eau (50% Grand Lyon - 50% Veolia)
Apport local
Bénéficiaires: 10.000 bénéficiaires.
Environ 4 400 villageois et 5 700 élèves d'établissements scolaires à Mahajanga.

Classement:
Sous-secteur d’intervention: assainissement , eau potable , hygiène
Milieu d’intervention: rural
Type d’ouvrage eau potable: puits

Documents

Source:
EDM / Grand Lyon

Types de financement:

Collectivités loi Oudin , Agences de l'eau , Fonds privés (fondations, f. d'entreprise)

Organismes et Contacts

 lire plus... Paris
France
Didier Cretenot
Spécialiste Eau et Energie
Water and energy expert
portable: +33 6 03 78 50 19
email2: Didier.cretenot[à]neuf.fr
Organisation Taratra lire plus... Lot II L 73 Bis
BP 6315
Antananarivo101
Madagascar
Tél.: +261 20 22 366 90
Fax: +261 20 22 663 06
Arsène Raveloson
Coordinateur
Tél.: +261 20 22 366 90
portable: +261 34 28 124 23
Fax: +261 20 22 663 06
Perdus de vue lire plus...
Madagascar
Eric Dyvorne
Directeur
Projet de fonçage de 6 puits dans la commune de Kéllé au Niger 

Géolocalisation
Lieu: Kelle [Zinder / Gouré] Département de Gouré - Niger

Dates: 2008 : 10 mois


M. ouvrage: Commune de Kellé

Partenaires
  CD 94 Créteil
  Grand Lyon Lyon
  Région Ile-de-France Saint-Ouen
  Savoir donner Cachan
  VEOLIA Eau Lyon

Budget global:
36.980 €

Contexte:
Dans la région, la menace d'insécurité alimentaire est liée au déficit en eau, sensible autant au niveau des besoins de la population, que de ceux du cheptel et des cultures de contre saison pratiquées autour des bas-fonds et points d'eau. L'approvisonnement en eau, dont l'horaire moyen est estimé à 2 heures, constitue par ailleurs une charge de travail importante pour les femmes.
Sur le plan institutionnel, la loi nigérienne de décentralisation prévoit une communalisation intégrale et conçoit la coopération décentralisée comme un moyen de mise en oeuvre. Alors que les besoins les plus élémentaires ne sont pas couverts, les moyens font cruellement défaut aux jeunes mairies. La résolution des problèmes d'eau est une priorité pour beaucoup d'entre elles.

Historique:
Au vu de la nécessité d'assurer un accès durable à de l'eau suffisante en quantité et qualité, les habitants des villages, en lien avec le service départemental du Génie Rural de Gouré, portent un projet de fonçage de puits modernes en béton armé dans les villages pour lesquels le taux d’accès à l’eau est le plus faible.
La présente demande de financement est présentée par la Commune de Kellé avec l’appui technique et méthodologique du Bureau d’Appui BADLris et des cadres techniques décentralisés de l’Administration, et le soutien de l’Association «Savoir Donner ». Le projet s’inscrit dans la stratégie d’équipement de la Commune. Les populations bénéficiaires et la Commune le financent en partie.

Objectifs:
Satisfaire le besoins en eau des populations rurales pour améliorer leurs conditions de vie.

Description de l'action:
L'action se déroulera en plusieurs étapes :
- Large information et communication aux autorités locales (autorisation et suivi de chantier)
- Animation sensibilisation des villageois sur le projet et leur participation (rappel historique)
-Confirmation des implantations identifiées par le Génie rural)
- Avis d'appel d'offre et choix des entrepreneurs (tâcherons)
- Contractualisation
- Démarrage du chantier et suivi contrôle
- Fonçage à sec
- Mise en eau
- Fin du chantier
- Réception provisoire des travaux
- Fin des travaux.

Les services techniques ont réalisés les études préalables (identification des sites d'implantations prioritaires).
Les travaux seront confiés à un entrepreneur local après procédure publique d'appel d'offre. Le Service Départemental du Service Génie Rural, maître d'oeuvre des travaux fournira à la Commune et à l'association Savoir donner son expertise pour la sélection et le suivi contrôle du prestataire.

Le bureau d'études BADLris, qui a signé une convention de collaboration avec la mairie de Kellé en tant que partenaire d'appui, assure la mise en oeuvre des actions d'accompagnement :
- Formations à la gestion des infrastructures, des comités de gestion de points d'eau, etc.
- Actions de sensibilisation des usagers à l'hygiène, aux économies d'eau, au coût de l'eau, etc.
- Actions d'assistance et renforcement de la maîtrise d'ouvrage locale, notamment par rapport à l'implication des bénéficiaires dans le projet.

Partenaires: Service Départemental du Génie Rural
Association "Savoir donner"
Partenaires techniques: BADlris (Bureau d'Appui au Développement Local - Réalisations Ingénierie Sociale)
Financeurs: Fonds Eau (50% Grand Lyon - 50% Veolia )
Département du Val de Marne
Région Ile de France
Association "Savoir donner"
Apport local
Bénéficiaires: 2.500 bénéficiaires.
Les 2500 habitants de 3 villages auront un accès amélioré à l'eau.
La Commune exercera à travers le projet ses nouvelles responsabilités en matière de maîtrise d’ouvrage sur les équipements hydrauliques.

Classement:
Sous-secteur d’intervention: eau potable
Milieu d’intervention: rural
Type d’ouvrage eau potable: puits


Source:
Savoir donner/GrandLyon

Types de financement:

Collectivité , Collectivités loi Oudin

Organismes et Contacts

Savoir donner lire plus... 2 rue Galliéni
94230  Cachan
France
Tél.: +33 6 31 76 23 69
  savoirdonner[à]yahoo.fr
Fanna Mireille Zodi
Responsable des projets de savoir donner
Projet de gestion des eaux usées et excréta de la ville de Dori (PGEUED 1) - Coopération Dori - Annecy le Vieux 

Géolocalisation
Lieu: Dori [Sahel / Séno] - Burkina Faso

Dates: 2008 : 12 mois


M. ouvrage: Commune de Dori

Partenaires
  Commune de Dori Dori
  Eau Vive Ouagadougou
  Eau Vive France La Celle-Saint-Cloud
  Echanges Sahel jumelage Annecy-le-Vieux/Dori Annecy-le-Vieux
  Mairie de la Commune déléguée d'Annecy-le-Vieux Annecy-le-Vieux
  MEAE Paris
  SILA Cran-Gevrier

Budget global:
386.000 €

Contexte:
La ville de Dori, chef lieu de la région Sahel et de la province du Séno, représente un cas particulier de centre semi-urbain où le manque d'assainissement a un impact négatif sur l'environnement et sur la santé des 30.000 habitants.
Le faible niveau de raccordement au réseau d'eau potable et les mauvaises conditions d'évacuation des excréta et des eaux usées sont à l'origine de maladies hydriques qui affectent près de la moitié de la population.
En effet, les déchets s'accumulent dans les rues et les eaux usées stagnent à la sortie des maisons. Si la majorité des habitants de Dori disposent de latrines traditionnelles, 5,1% de la population se voit obligée de déféquer dans la ville. Il n'existe pas d'enclos pour les animaux et leurs excréments jonchent les rues et les cours des concessions. Les boues de vidange des latrines sont versées directement dans la nature, sans traitement. Lors des pluies, les eaux de ruissellement emportent tous ces déchets dans les bas fonds et dans la mare qui ceinture la ville et qui est utilisée pour diverses activités humaines.
Face à cette situation critique, les autorités centrales et locales (la mairie, l'Office Nationale de l'Eau et de l'Assainissement, la Direction Régionale de la Santé) ont sollicité l'appui de la ville d'Annecy le Vieux, dans le cadre du jumelage qui lie la ville de Dori et l'association Echange Sahel.
Depuis 2002, des actions ont été engagées concernant la gestion des déchets solides de la ville de Dori. Ce nouveau projet porte sur les déchets liquides.

Objectifs:
L’objectif du projet vise à réduire l’insalubrité de la ville de Dori et les maladies liées aux excréta et aux eaux usées dans la commune de Dori. Il s’agit de :
• Renforcer les capacités de la commune de Dori pour assumer la compétence assainissement qui lui revient dans le cadre de la décentralisation
• Améliorer les concertations entre les acteurs locaux (élus, usagers, professionnels, services techniques déconcentrés) sur les orientations et les décisions en matière d’assainissement
• Améliorer l’accès des ménages aux latrines conventionnelles et aux dispositifs individuels d’évacuation des eaux usées
• Equiper les principaux lieux publics de latrines publiques
• Mettre en œuvre le plan de gestion des boues de vidange

La commune de Dori assure, avec l’appui d’Eau Vive, la maîtrise d’ouvrage locale de cette opération.

Description de l'action:
Volet 1 – Définition et mise en œuvre d'une politique d'hygiène et d'assainissement
• Mise en place et formation d'une commission communale d'hygiène et d'assainissement, chargée de l'exercice des prérogatives déléguées à la commune en matière d'assainissement à travers la planification et la réalisation des investissements, la gestion des ouvrages et équipements, l'animation de la concertation, l'arbitrage et la régulation du secteur.
• Renforcer les capacités communales en maîtrise d'ouvrage du secteur hygiène et assainissement
• Mise en place d'un service de traitement des boues de vidanges et de déchets solides. Ce service devra être autonome financièrement et pourra être régie ou en concession à un privé. Une taxe municipale sera instituée et devra être payée par les vidangeurs lors du dépotage dans l'ouvrage de traitement qui sera réalisé.

Volet 2 – Réalisation d'ouvrages d'assainissement et promotion de l'hygiène et de l'assainissement
• Construction de 400 latrines familiales et de 15 latrines publiques
• Construction de 100 bacs à laver
• Formation de 10 maçons locaux, à la construction de latrines
• Construction d'un ouvrage de traitement des boues de vidange
• Construction d'une unité de compost
• Equipement et formation des techniciens des unités de traitement des boues de vidange et du compost
• Programme d'éducation sanitaire visant à changer le comportement des habitants en matière d'hygiène et d'assainissement.

Financeurs: Ville d’Annecy le Vieux
Ministère des Affaires Etrangères
Syndicat Intercommunal du Lac d’Annecy (SILA)
Bénéficiaires: 30.000 bénéficiaires.

Classement:
Sous-secteur d’intervention: assainissement , hygiène
Milieu d’intervention: urbain
Type d’intervention assainissement hygiène: boues (traitement des )

-> Fiche correspondante sur l'Atlas du MAEE


Source:
Eau Vive

Types de financement:

Etat , Collectivité , Collectivités loi Oudin

Organismes et Contacts

Eau Vive internationale lire plus... 251 avenue Zamsé – Route de Fada
06 BP 9329
Ouagadougou06
Burkina Faso
Tél.: 00 226 25 36 41 39
  dgevi[à]eau-vive-internationale.org
http://
Yongo Nignan
Secrétaire Général
email: ynignan[à]eau-vive-internationale.org
Echanges Sahel jumelage Annecy-le-Vieux/Dori lire plus... Place Gabriel Fauré
BP 249
74942  Annecy-le-Vieux
France
  echanges.sahel[à]gmail.com
http://
Pascale Rouxel
Présidente
email: pascalerouxel[à]aol.com
Projet pilote d'hydraulique semi-urbaine au sein de la commune rurale de Saint Augustin 

Géolocalisation
Lieu: Saint-Augustin [Atsimo-Andrefana / Toliara II] - Madagascar

Dates: 2008 (Terminé)


M. ouvrage: Commune rurale de Saint Augustin

Partenaires
  BushProof Antananarivo
  Eaux de Grenoble Alpes Grenoble
  Région Pays de la Loire Nantes
  SEDIF Paris
  SMERRV Carpentras
  Tetraktys Grenoble
  Transmad Lavau sur Loire
  Transmad Toliara

Budget global:
211.250 €

Contexte:
La Commune rurale de Saint Augustin est située dans le Sud-Ouest de Madagascar, à 32 km au Sud de la ville de Tuléar, en bordure du canal du Mozambique et sur l'embouchure du fleuve Onilahy.

Depuis très longtemps, le Sud-Ouest malgache, soumis à un climat de type semi-aride, connaît d'importants problèmes de ressource en eau. Cette situation se traduit, pour de nombreux habitants de la zone, par une consommation d'eau de très mauvaise qualité tant sur le plan physico-chimique (salinité) que sur le plan bactériologique.

La commune de Saint-Augustin est particulièrement sujette à ce danger, étant soumise aux mêmes problèmes de salinité que la majorité des zones littorales (intrusion marine, embruns…). En outre, elle est située sur la zone la moins arrosée de l'île avec une pluviométrie de l'ordre de 300 à 400 mm/an. Enfin, la majorité des points d'eau présente une contamination microbiologique très importante due au manque d'assainissement sur la commune.

Depuis plusieurs dizaines d'années, un certain nombre d'initiatives – plus ou moins importantes – ont été entreprises pour tenter d'améliorer la situation. Néanmoins, elles ont souvent été confrontées au problème de la minéralisation excessive de l'eau, notamment par manque de connaissances du milieu. A l'heure actuelle, la grande majorité des réalisations issues de ces projets sont hors service ou très vétustes, soit parce qu'elles n'étaient pas adaptées, soit par manque d'entretien et de sensibilisation de la population.

La région est entièrement située sur des formations à dominante calcaire et sableuse (altération de grés), présentant des phénomènes karstiques importants (infiltrations, résurgences…). De ce fait, contrairement à d'autres zones où la pluviométrie est également très faible, la région comporte quelques cours d'eau permanents, mais non exploitables car situés trop loin du village. En revanche, les nappes phréatiques de la plaine alluviale de Saint-Augustin, alimentées par le plateau calcaire, présente un potentiel hydrologique important.

Historique:
Face à la difficulté d’approvisionnement en eau potable de ses administrés, le maire de la commune rurale de Saint-Augustin a sollicité l’association Tetraktys afin qu’elle réalise une adduction d’eau potable sur son territoire. Une première étude de faisabilité, initiée par l’association Tetraktys sur financement du Syndicat intercommunal des eaux de la région grenobloise (Sierg), a été réalisée en novembre 2007 par la société Sériah, entreprise basée à Tuléar.

Vu le montant prévisionnel des travaux, l’association Tetraktys a sollicité à son tour le Syndicat des Eaux d’île de France, établissement public de coopération intercommunal assurant l’alimentation en eau potable de 4 millions de consommateurs en Île-de-France et agissant dans le domaine de la coopération décentralisée depuis 1986, afin de financer les travaux.

Le SEDIF et le Syndicat Mixte des Eaux Région Rhône Ventoux, second partenaire financier, favorables au projet, ont souhaité réaliser une seconde étude de faisabilité impliquant davantage le maître d’ouvrage du projet, la commune de Saint Augustin, et ses habitants dans le choix de la solution technique finale et du mode de gestion envisagé. L’ONG Trans-Mad’Développement, forte de son expérience à Madagascar, a finalement été retenue comme maître d’œuvre pour ce projet.

Objectifs:
L’ objectif général du projet est d'améliorer durablement les conditions de vie des populations du chef lieu de la commune via la mise en place d'un service public d’accès à l’eau potable répondant à l'ensemble des besoins domestiques de la zone. Le projet se décompose en objectifs spécifiques multiples :
- Réaliser une adduction d’eau potable permettant de desservir les 3 500 habitants de la zone
- Promouvoir l’usage des branchements privés
- Renforcer les capacités locales en matière de maitrise d’ouvrage et soutenir la politique sectorielle de l’eau via la création d'un service public communal de l’eau et la mise en place d’une gestion durable basée sur le principe de recouvrement total des coûts d'exploitation et de renouvellement
- Renforcer les compétences du secteur privé et contribuer à l’émergence de partenariats Public–Privé dans le secteur de l’eau, notamment pour la gestion et l’exploitation des infrastructures d’hydraulique.
- Améliorer durablement les comportements en matière d’hygiène des populations

Description de l'action:
Pour remplir les objectifs fixés, le projet s'est divisé en 9 volets :

1ère étape : la phase d'étude (Janv.2008 – oct. 2008)
La phase d'étude concernait l'étude socio économique (recensement, enquêtes ménages, enquêtes sur la demande solvable…), les études techniques et l'étude économique (calcul du prix de vente de l'eau). Le nombre de bornes fontaine et leur emplacement ont été déterminés à cette étape, en concertation avec la population, les chefs fokontany et la commune: 24 bornes fontaines et 4 branchements dans les centres d'utilité publique (EPP, CEG, CSB II, église FLM) ont été retenus. De plus, l'adduction d'eau a été dimensionnée pour permettre le raccordement de 50% des ménages de Saint-Augustin.

2ème étape : 1ère phase de l'appui à la maitrise d'ouvrage (Janv. 2008 – oct. 2008)
En parallèle de la phase d'étude, de nombreuses réunions et ateliers de formation ont permis de renforcer les compétences de la commune en matière de maitrise d'ouvrage communale dans le secteur de l'eau et de l'assainissement (code de l'eau, rôle du maitre d'ouvrage, modes de gestion existants, circuit de l'argent de l'eau …).

3ème étape : La délibération communale (oct. 2008)
Le compte rendu des études auprès de la commune proposait plusieurs solutions techniques (ressources en eau, système d'exhaure – solaire ou thermique) ainsi que différents modes de gestion (communautaire ou délégation à un opérateur privé) avec pour chaque proposition, une évaluation du tarif de vente de l'eau et des risques et avantages.

C'est ainsi que le 8 octobre 2008, la commune a délibéré en faveur d'un forage dans la plaine alluviale de Saint-Augustin (la population ne souhaitant pas une exploitation des ressources en eau superficielles) équipé d'une pompe immergée, alimentée par un groupe électrogène (facilité de maintenance, d'approvisionnement en pièces détachées et en compétences locales) et d'une délégation de la gestion et de l'exploitation du système d'approvisionnement en eau potable à un opérateur privé. La commune a également fixé le montant maximum du prix de vente de l'eau aux bornes fontaines à 35 Ar pour un seau de 12 litres (prix déterminé en fonction des enquêtes sur la demande solvable et des propositions techniques).

4ème étape : Appel d'offres pour la délégation de la gestion (janv. 2009 – Nov.2009)

La procédure d'appel d'offre appliquée par TMD fût conforme au décret n° 2003 - 193 du Code de l'eau et a été validée par le Ministère de l'eau, le 16 mars 2009.

Le candidat retenu est l'entreprise Ambinintsoa Energie, spécialisée en étude, conception, réalisation et gestion des projets en lien avec l'électricité et l'eau potable.

Le contrat a été signé le 19 novembre 2009 et les tarifs de vente de l'eau sont les suivants :
• Bornes fontaines : 2 Ar/litre
• Branchements privés : 3 000 Ar/m3 + 500 Ar/mois pour la location des compteurs

5ème étape : Information, Education et Communication (IEC) (Janv.2008 – Juin 2010)

Afin de sensibiliser la population à la non gratuité de l'eau potable, d'expliquer le circuit de l'argent de l'eau, d'inhiber les éventuelles réactions négatives quant à la gestion de cet argent, de transmettre les messages clés d'hygiène, de l'intéresser au suivi de la gestion de l'adduction d'eau potable via la création d'une Association des Usagers de l'Eau, et globalement dans un souci de pérennisation de l'adduction d'eau de Saint-Augustin, Trans-Mad'Développement a recherché un organisme malgache, composé d'animateurs « Vezo », expérimenté dans le domaine du développement rural en eau, assainissement et hygiène.

Après de nombreuses entrevues, l'ONG TAMAFA, présidée par Mme ANJARASOA, coordinatrice régionale du comité WASH Sud-Ouest, a été retenue par la commune de Saint-Augustin et Trans-Mad'Développement pour la composante animation.

Après une première analyse du contexte local, TAMAFA a organisé des assemblées générales dans chaque fokontany et est intervenue dans les établissements scolaires (EPP et CEG), au niveau du CSB II et auprès de toutes les églises de Saint-Augustin (FLM, FJKM, Apocalypsie, Témoin de Jehovah, Pentecôtiste et Adventiste). Les dirigeants de ces églises (pasteurs, prêtes…), ainsi que le médecin du CSB, très populaires au sein de leur communauté, sont devenus ainsi des porte-paroles du projet.

Des affiches, affichettes, banderoles et bandes dessinées illustrant les messages d'hygiène et le circuit de l'argent de l'eau ont été utilisées pour sensibiliser la population. Celles-ci étaient rédigées en dialecte local (vezo) et les dessins et symboles représentés étaient spécifiques au village de Saint-Augustin.

Le porte à porte effectué pour la promotion des branchements privés a permis aux animateurs de répondre à toutes les questions concernant le projet (prix de l'eau, fonctionnement des bornes fontaines, gestionnaire…).

Un tournoi de football, sponsorisé par la commune et son principal opposant politique, a renforcé la nature apolitique du projet. Les stands de sensibilisation à l'eau potable et aux 3 messages clés du WASH, les discours préalables au début de chaque match ou encore la distribution d'affichettes ont été des supports de communication essentiels pour le projet.

Enfin, la dernière phase des actions d'information, d'éducation et de communication concernait la création et la formation de l'Association des Usagers de l'Eau, en tant qu'organisme de contrôle local (contrôle de l'utilisation de la redevance eau par la commune, organisme consultatif pour toute modification du contrat…).

6ème étape : Promotion des branchements privés (Août 2009 – Nov. 2009)

La campagne d'information auprès de la population s'est faite par voie d'affiches et d'annonces sur les radios locales et via le porte à porte. 78 demandes de devis ont été réceptionnées.

Afin de minimiser le coût de réalisation des branchements privés et promouvoir ainsi leur nombre dès le début du fonctionnement de l'AEP, le coût total de chaque devis a été réduit de 40% via une subvention directe du projet.

Après distribution des devis auprès de chaque demandeur et explication des différents tarifs, 39 contrats de réalisation ont été signés incluant un premier versement de 5 000 Ariary. Une facilité de paiement avec un échelonnage sur 4 mois a été proposée à chaque demandeur.

7ème étape : Réalisation des travaux (Janv. 2009 – Juin 2010)

Le forage a été réalisé par la société BUSHPROOF et les travaux de génie civil par Trans-Mad Développement (secteur BTP) : protection du forage, abri groupe électrogène, réservoir, système d'aération de l'eau, bornes fontaines et boites à vannes.

Le réseau a quant à lui été posé par l'ONG FIKRIFAMA tandis que la société BATPRO a été chargée de fournir et d'installer le système d'exhaure (pompe immergée, sondes, câbles électriques et boitier de commande).

8ème étape : Formations des intervenants post réalisation (Avril 2010 – juin 2010)

La commune, l'agent communal de l'eau et l'Association des Usagers de l'Eau ont été formés sur :
- Le fonctionnement technique de l'adduction d'eau potable,
- Le rôle d'Ambininstoa Energie et le contrôle du respect du contrat de délégation de la gestion et de l'exploitation,
- Le rôle du maitre d'ouvrage et de l'agent communal de l'eau,
- Le rôle de l'Association des Usagers de l'eau,
- Et la redevance communale de l'eau.

Les salariés d'Ambinintsoa Energie ont quant à eux suivi une formation de 2 mois, dispensée par Trans-Mad'Développement et portant sur les thèmes suivants :
- Forage : entretien, maintenance et « suivi de l'état de santé »
- Pompe immergée et groupe électrogène : entretien et maintenance
- Pompage à marée basse : organisation des journées de travail avec le calendrier des marées
- Approvisionnement en gasoil (taxi brousse – charrette – dos d'homme)
- Protocole de chloration et entretien des appareils WATALYS
- DOSATRON : fonctionnement, entretien et maintenance
- Gestion des fontainiers
- Réalisation de boites compteurs et notion de génie civil
- Choix des accessoires pour la réalisation d'un branchement privé
- Redevance communale
- Indicateurs pour le suivi technique et financier du fonctionnement de l'AEP
- Renouvellement des équipements (pompe, groupe et forage)

Une formation en comptabilité financière et gestion simplifié a également été dispensée par le CITE de Tuléar.

9ème étape : Suivi du fonctionnement de l'AEP (technique et financier) (juil. 2010-déc.2010)

Le suivi technique et financier est assuré par TMD jusqu'à fin 2010.

Partenaires: - Commune de Saint-Augustin
- Association Trans-Mad’Développement
- Entreprise Bushproof
- ONG Tamafa
- Association Tetraktys
- Ministère de l'eau et Direction régionale de l'eau de Tuléar
- Région Atsimo Andrefana
Partenaires techniques: - Association TETRAKTYS (étude de faisabilité 2007)
- BUSHPROOF (forage)
- ONG FIKRIFAMA (travaux de pose du réseau)
- BATPRO (fournisseur + installation système d'exhaure)
- NOVASOA (Fournisseur + formateur WATALYS)
- Ambinintsoa Energie (Gestionnaire)
- Fournisseur tuyaux et accessoires : SMTP
- CITE de Tuléar (formation en comptabilité et gestion simplifié)
- ONG TAMAFA (IEC)
Financeurs: Syndicat des Eaux d’Ile-de-France (SEDIF)
Syndicat Mixte des Eaux de la Région Rhône Ventoux (SMERRV)
Syndicat Intercommunal des Eaux de la Région Grenobloise (SIERG) volet étude de faisabilité 2007
Conseil Régional des Pays de Loire (sollicité pour 2009)
Bénéficiaires: Pouvoirs publics locaux (commune, chef fokontany)
Ensemble des habitants de la zone d'intervention
Etablissements scolaires (EPP et CEG)
Association des Usagers de l'Eau
Associations existantes (groupements de femmes, groupements professionnels…)

Classement:
Sous-secteur d’intervention: eau potable
Milieu d’intervention: rural
Type d’ouvrage eau potable: bornes fontaines , forage

Documents

Source:
Trans Mad'Développement

Types de financement:

Collectivité , Collectivités loi Oudin

Organismes et Contacts

Transmission Madagascar Développement lire plus... La Fontaine
44260  Lavau sur Loire
France
Tél.: +33 2 28 21 81 96
Fax: +33 2 28 21 81 96
  infos[à]transmad.org
http://
Guillaume Belaud
Directeur
Réalisation de 4 forages positifs dans les communes de Sapone et Manga 

Géolocalisation
Lieu: Manga [Centre-Sud / Zoundwéogo] - Burkina Faso ,
Lieu: Sapone Sapone - Burkina Faso

Dates: 2007 : 6 mois


M. ouvrage: Communes de Sapone et Manga

Partenaires
  Grand Lyon Lyon
  VEOLIA Eau Lyon

Budget global:
44.000 €

Contexte:
Contexte générale
Manga: Gros bourg rural, la commune de Manga comprend environ 20000 habitants répartis dans une trentaine de village. La ville est située à 105 Km au sud de la capitale. La bonne pluviométrie et la qualité des sols en font une région agricole assez prospère (coton, riz, fruits, légumes, elevage bovin...). Dans un des villages, Basgana, les trois forages existants ne permettent pas de satisfaire la demande en eau, les habitants sont parfois éloignés des points d'eau et ont recours aux marigots source de maladies hydriques. C'est pourquoi, les habitants ont crée une association de villageois dénommée "Wend la rogemyinga" et a présenté une demande de financement.
Sapone: située dans la même région mais appartenant à la province de Bazéga. Cette commune se caractérize par l'agriculture et la riziculture intensive sur vastes périmètres irrigués. Dans le village de Watenga, les habitants ont crée une association de gestion de terroirs afin d'améliorer la qualité de vie et la gestion de leur territoire. C'est ainsi qu'une demande a été transmise à l'association Les Amis du Burkina Faso.

Contexte institutionnel
Administration territoriale : Depuis 2006, le Burkina Faso a achevé sa politique de décentralisation et désormais son organisation territoriale se caractérise par deux niveaux de collectivtés: 13 régions et 351 communes. Chaque commune regroupe une population moyenne dans plusieurs villages. Aujourd'hui, tous les ouvrages hydrauliques qui ne sont pas gérés par l'ONEA (Office national de l'Eau et de l'Assainissement), c'est à dire ceux qui se trouvent dans les villages sont sous la maîtrise d'ouvrage des communes. Le maire est donc l'autorité responsable de ces ouvrages.
Services techniques de l'hydraulique: le MAHRH (Ministère de l'agriculture et des ressources halieutiques) est responsable d'aider les communes dans la mise en oeuvre et la gestion de leurs ouvrages hydrauliques. (décret 2000-514/PRES/PM/MME du 3/11/00).
Ce décret rend obligatoire, dans chaque commune, la mise en place d'une AUE (Association des Usagers de l'Eau), le paiement de l'Eau et la présence d'un réparateur (ou maintenancier).

Objectifs:
Améliorer l'accès à l'eau dans deux villages.

Description de l'action:
Pour réaliser les ouvrages, le projet s'est déroulé selon différentes activités:

- Etudes préliminaires,
- Réalisation des forages (positif si débit supérieur à 700 l/h),
- Essais de pompages,
- Analyse de l'Eau,
- Equipement des forages avec des pompes manuelles

Les villageois assure la construction des ouvrages périphériques (dalle de propreté, muret de protection, pédiluves, canal, abreuvoir, débroussaillage d'une zone de 500 m2, etc...).

Partenaires techniques: - L'entreprise BEESTH (Bureau d'Etudes des Eaux Souterraines et de travaux hydrauliques).
Financeurs: Grand Lyon
Veolia
Bénéficiaires: 3.400 bénéficiaires.
- 3410 habitants (village de Basgana)
- 3000 habitants (village de Watenga)

Classement:
Sous-secteur d’intervention: eau potable
Milieu d’intervention: rural


Source:
Grand Lyon

Types de financement:

Collectivités loi Oudin , Fonds privés (fondations, f. d'entreprise)

Organismes et Contacts

 lire plus... 5 place CARNOT
69002  Lyon
France
Réalisation de deux forages positifs à Boala 

Géolocalisation
Lieu: Boala - Burkina Faso

Dates: 2006 : 6 mois


M. ouvrage: Le village de Boala

Partenaires
  Grand Lyon Lyon
  VEOLIA Eau Lyon

Budget global:
22.000 €

Contexte:
La région appartient à la zone climatique Sud soudanienne caractérisée par une saison sèche d'une durée de 8 mois (octobre à mai) et une saison pluvieuse d'une durée de 4 mois (juin à septembre).
L'alimentation en eau potable du village de Boala demeure une des préoccupations des autorités qu'elles soient coutumières ou gouvernementales.
Les eaux de surface forment l'essentiel des ressources en eau de la localité, les cours d'eau ayant un caractère saisonnier. La population s'approvisionne au niveau des mares naturelles et de l'unique point d'eau du village (forage).
Au cours des mois les plus chauds de l'année, Mars et Avril, les mares se tarissent entrainant de longues files d'attente autour de l'unique point d'eau. Cette tâche est réalisée par les femmes qui passent alors entre 4 à 6 heures avant d'obtenir accès au forage.

Historique:
Suite à des projets menés dans la région par le comité de jumelage-coopération Limonest Boura (financés par la communauté urbaine de Grand Lyon), les villageois de Boala ont désiré eux aussi réaliser deux forage pour répondre rapidement aux besoins urgents de sa population et éviter de s'approvisionner dans les mares sources de maladies hydriques.

Objectifs:
Augmenter les capacités d'adduction en eau potable de Boala,
Améliorer les conditions sanitaires.

Description de l'action:
-L'administration locale représentée par le préfet de Bieha a assuré la maîtrise d'oeuvre des travaux. Elle a élaboré le dossier technique qui a permi le choix par appel d'offre de l'entreprise chargée de l'execution des travaux (BEESTH).

-Realisation des Forages

-La population du village s'est engagée à fournir les deux terrains nécessaires à l'implantation des forages. Elle a aussi fourni les agregats (sable, gravier, ciments) necessaires à l'aménagement des abords des forages et aux canaux d'evacuation des eaux usées.
Enfin, elle a fourni la main d'oeuvre necessaire à l'entreprise chargée de l'execution des deux forages (BEESTH).

-L'association et l'autorité du village sont responsables de veiller à une gestion efficiente des ouvrages réalisés.

Partenaires techniques: - Entreprise chargée de la mise en oeuvre (forages): Bureau d’Etudes des Eaux souterraines et des Travaux Hydrauliques (BEESTH),
- Entreprise chargé du contrôle: Bureau de contrôle ERH-A
Financeurs: Grand Lyon
Veolia

Classement:
Sous-secteur d’intervention: eau potable
Milieu d’intervention: rural


Source:
Grand Lyon

Types de financement:

Collectivités loi Oudin , Fonds privés (fondations, f. d'entreprise)

Organismes et Contacts

 lire plus... 5 place CARNOT
69002  Lyon
France
Association Union et Developpement pour la région Boala lire plus... Boîte Postale 13945
Ouagadougou10
Burkina Faso
Tél.: (00 226) 70 23 86 29
Yacouba Traore
Président
email: trayac[à]hotmail.com
Réalisation de deux forages positifs dans les villages de Kossouka et Bougounam 

Géolocalisation
Lieu: Bougounam - Burkina Faso ,
Lieu: Kossouka - Burkina Faso

Dates: 2006 : 18 mois

Partenaires
  Grand Lyon Lyon
  JEREMI Rhône-Alpes Sainte Consorce
  VEOLIA Eau Lyon

Budget global:
28.000 €

Contexte:
Le manque d'eau potable est une des causes du manque d'hygiène, des maladies et de la mortalité infantiles. Deux localités proches de Ouahigouya seraient à desservir prioritairement par un forage : les villages de Kossouka et Bougounam.

Kossouka:
Le village de Kossouka situé à 65 kilomètres de OUAHIGOUYA, est composé de 10 quartiers totalisant 5 203 habitants. Les quartiers sont dispersés sur un rayon de 15 kilomètres. On note l'existence de sept forages à pompe manuelle mais trois quartiers sont à ce jour non desservis.

Il existe onze écoles et un collège et le taux de fréquentation scolaire est de 23 %. On note cette année (2005) une élévation du taux de scolarisation des filles.
Le quartier de Guidgssoassa est l'un des plus éloignés du chef lieu. Guidgsoassa rassemble à lui seul 450 habitants répartis en 5 grosses concessions. Le forage le plus proche est situé à deux kilomètres ce qui n'est pas sans poser de problème quant à l'approvisionnement.

Bougounam:
Situé à 25 km de Ouahigouya, au bord de la route, ce village a été rattaché au département de Gourcy dans la province du Zondoma. Ce village de 1 642 personnes est composé de quatre quartiers dont deux sont équipés de forages fonctionnels.
Le quartier le plus distant est Yargo soit quatre kilomètres du quartier principal. Ce quartier regroupe cinq concessions totalisant environ 380 personnes dont l'accès à l'eau est rendu difficile par leur eloignement.

Contexte geologique:
La région de Ouahigouya appartient au socle paléoprotéozoïque, qui couvre l'essentiel du territoire burkinabè.

Contexte climatique:
La région de Ouahigouya se situe au nord de la zone soudano-sahélienne, en limite de la zone proprement sahélienne. La pluviométrie moyenne annuelle est de 600 mm environ. L'évaporation sur nappe d'eau libre atteint 3 200 mm. Les pluies sont concentrées entre juin et septembre. Elles permettent la culture du mil, du sorgho, de l'arachide, lorsque la pluviométrie est convenable et bien répartie. Une année sur cinq (en probabilité), les récoltes sont déficitaires, voire très déficitaires.

Historique:
Après plusieurs actions avec la ville d'Ouahigouya sur l'éducation nutritionnelle, l'alphabétisation et la prevention de la transmission du sida entre mère et enfant. En 2005, L'association JEREMI RHONE ALPES (Jumelage et rencontre pour l’assistance médicale internationale) a décidé d'agir pour l'accès à l'eau potable car les besoins en forage restent importants.

Plusieurs sites pouvaient prétendre à l’installation de forages, c'est pourquoi, l'association a rencontré la Direction Technique du Ministère de l’Agriculture, de l’Hydraulique et des Ressources Halieutiques (MAHRH) afin de connaître la situation des forages au Yatenga et au Zondoma ainsi que les prévisions et priorités de mise en oeuvre.

Deux missions de reconnaissance avec entrevues des « personnes ressources » et repérage des autres forages ont été menées. Tout ce processus a permis de selectionner deux quartiers dans deux villages prioritaires (Kossouka/quartier de Guidgssoassa et Bougounam/), réellement dépourvus de projets de forage dans le cadre d’un programme national.

Objectifs:
Améliorer la santé des populations des villages de Kossouka et Bougounam.

Description de l'action:
Le projet a été mené en différentes étapes:

-Rédaction du cahier des charges techniques,
-Appel d'offres ou recherche des prestataires pour la mise en oeuvre et le contrôle,
-Etudes préliminaires (résistivité),
-Réalisation du forage,
-Equipements du forage,
-Le développement et les essais de pompage finaux,
-L'analyse de l'eau,
-Mise en place des pompes manuelles,

Partenaires: Ministère de l’Agriculture, de l’Hydraulique et des Ressources Halieutiques (MAHRH).
Partenaires techniques: - Entreprise chargée de la mise en oeuvre (forages): FOR H2O,
- Entreprise chargé du contrôle: Bureau de contrôle ERH-A.
Financeurs: Grand Lyon
Veolia
Bénéficiaires: 900 bénéficiaires.
A Kossouka, le quartier Guidgsoassa rassemble 450 habitants répartis en 5 grosses concessions.
A bougounam, le quartier Yargo regroupe cinq concessions totalisant environ 380 personnes.
Total bénéficaires = 830 habitants

Classement:
Sous-secteur d’intervention: eau potable
Milieu d’intervention: rural


Source:
Grand Lyon

Types de financement:

Collectivités loi Oudin

Organismes et Contacts

Jumelage Et Rencontre pour l'Entraide Médicale Internationale Rhône-Alpes lire plus... 27 chemin de la Badelière
69280  Sainte Consorce
France
Tél.: 33 4 78 92 92 23
  jeremira[à]orange.fr
http://
Brigitte Burlet-Vienney
Présidente
Denis Fressanges du Bost
Vice Président Burkina Faso
Tél.: 33 8 70 78 32 85
email: denis.fressanges[à]free.fr
Réalisation de deux forages positifs dans les villages de Namassa et Oubriyaoghin 

Géolocalisation
Lieu: Ziniare [Plateau-Central / Oubritenga] - Burkina Faso

Dates: 2006 : 6 mois

Commune de Ziniaré

M. ouvrage: la commune de Ziniaré est propriétaire des ouvrages et gestionnaire des équipements.

Partenaires
  Grand Lyon Lyon
  VEOLIA Eau Lyon

Budget global:
21.000 €

Contexte:
La commune de Ziniaré, chef lieu de la province de l'Oubritenga, se situe au centre de la zone soudano-sahélienne, appelée aussi zone de savane claire ou savane arborée. Elle fait face à une population en augmentation constante, compte tenu de la dynamique démographique au Burkina et de la relative proximité de Ouagadougou, qui s'étend chaque jour, un peu plus. Il n'y a pas, à proprement parler, de "villages" où se concentreraient les populations. C'est la raison pour laquelle les villages sont divisés en "quartiers" assez éloignés. La problématique rencontrée par la commune de Ziniaré est la dispersion des "concessions" (habitations) sur l'ensemble des deux villages, Oubriyaoghin et Namassa ainsi que le manque d'eau pour un quartier d'Oubriyaoghin ("DOURE").

Contexte hydrogéologique: Les nappes des altérites sont libres. On les trouve dans la zone de contact entre le sol et la roche mère, à profondeur d'environ 20 mètres. Elles sont traditionnellement exploitées par des puits (artisanaux ou modernes) mais leur débit est faible (1 m3/heure)et elles sont vulnérables à la saison sèche ainsi qu' à la pollution par les puits.
Les aquifères de fissures, par contre, sont captifs (c'est-à-dire sous pression) et ne sont exploitables que par forages (de 60 à 70 mètres de profondeur ou plus), ce qui les met à l'abri de la pollution. Ainsi, ils ne sont sensibles ni aux saisons ni aux variations annuelles de la pluviométrie, et l'eau y est toujours d'excellente qualité chimique et bactériologique.

Risques: La région de Ziniaré est réputée pour être à risque en matière de forage. Les zones fracturées du granite y sont rares. Le risque d'échec n'y est donc pas nul. Dans tous les cas, il ne faut pas s'attendre à des débits très élevés. Le débit minimal pour qualifier un forage positif est de 0.7m3/heure (700 litres à l'heure), débit traditionnellement considéré comme suffisant pour l'hydraulique villageoise avec exhaure manuelle.

Historique:
L'association Les Amis du Burkina Fasoa déja réalisé la maîtrise d'oeuvre de forages à Komsilga en 2002 et 2005, et deux forages à Boala en 2006. Forte de ces deux expériences, elle a décidé de s'orienter vers de nouveaux projets, notamment dans le domaine de l'eau potable. C'est ainsi, qu'elle s'est rapprochée de la commune de Ziniaré en automne 2005 afin de réaliser en 2006 deux forages positifs dans les villages de Namassa et Oubriyaoghin.

Objectifs:
Améliorer l'accès à l'eau pour les villages de Namassa et Oubriyaoghin

Description de l'action:
Après la première phase d'étude, un cahier des charges a été élaboré par l'ingénieur projet de l'association en se basant sur ce que réalise l'ONEA (Office Nationale des Eaux).
Ensuite, deux entreprises ont été consultées pour réaliser l'une, la mise en oeuvre et l'autre le contrôle des forages ainsi réalisés.

Partenaires: Sous-préfet de Komsilga
Préfet
Partenaires techniques: - Entreprise chargée de la mise en oeuvre (forages): Bureau d’Etudes des Eaux souterraines et des Travaux Hydrauliques (BEESTH),
- Entreprise chargé du contrôle: Bureau de contrôle ERH-A
Financeurs: Grand Lyon
Veolia
Bénéficiaires: 1.600 bénéficiaires.
Alimentation en eau potable d'un hameau de 500 habitants du village d'Oubriyaoghin et d'un hameau du village de Namassa (population totale de 1100 habitants).

Classement:
Sous-secteur d’intervention: eau potable
Milieu d’intervention: rural
Type d’ouvrage eau potable: forage


Source:
Grand Lyon

Types de financement:

Collectivités loi Oudin , Fonds privés (fondations, f. d'entreprise)

Organismes et Contacts

 lire plus... 5 place CARNOT
69002  Lyon
France
Mairie de Ziniaré lire plus... Ziniaré
Burkina Faso
Réalisation de l'alimentation en eau potable du village de Boubou Awdi (Bouchama) - Commune de Debaye El Hijaj (Brakna) 

Géolocalisation
Lieu: Boubou Aoudi - Mauritanie

Dates: 2008 : 36 mois


M. ouvrage: Commune de Debaye El Hijaj

Partenaires
  AIJC Dardilly
  Grand Lyon Lyon
  HydroConseil Nouakchott
  MEAE Paris
  VEOLIA Eau Lyon

Budget global:
91.690 €

Contexte:
En Mauritanie un code de l'eau définit les structures et leurs prérogatives. La Direction de l'Hydraulique assure la maîtrise d'ouvrages pour les AEP réalisées par l'Etat (généralement avec des financements internationaux). Si des financements sont proposés par d'autres voies, c'est le Maire qui est maître d'ouvrage. Il peut déléguer cette maîtrise d'ouvrage. En particulier, l'exploitation est assurée par une un opérateur choisi sur appel d'offre par la commune, le cahier des charges pour cette exploitation ayant été défini par l'Autorité de Régulation.
La Mauritanie a défini comme objectif de desservir en eau potable (à partir de forages) tous les villages de plus de 500 habitants d'ici 2015. Mais le rythme des réalisations est loin de permettre l'atteinte de l'objectif.
Début 2007, aucun village ne bénéficiait d'une AEP dans la commune de Debaye El Hijaj. Celui de Boubou Awdi a été choisi en concertation avec la Mairie. Jusqu'à maintenant les villageois y utilisent des puits à l'eau particulièrement polluée, ne serait-ce que du fait de la méthode de puisage à la corde avec les animaux dans le voisinage.

Historique:
Depuis 1986, les communes françaises de Champagne au Mont d'Or, Dardilly et Limonest (environ 17000 habitants au total) et les communes mauritaniennes de Niabina et Hijaj (plus de 30 villages, environ 25 000 habitants), tissent des liens de coopération, concrétisés par la signature en mai 2002 d’une convention de partenariat. Leur objectif est le développement des communes partenaires. Les municipalités françaises ont délégué à l'Association Intercommunale de Jumelage et de Coopération (AJIC) la maîtrise d’ouvrage de la coopération.
Différentes actions ont été menées d'appui à l'activité économique et aux services sociaux de base (école, santé, équipement en eau potable).
Ce projet se situe dans le cadre du « Projet triennal 2007-2009 pour un Développement Rural Durable et pour un Appui Institutionnel aux Communes mauritaniennes de Niabina et Hijaj » qui vise à l'amélioration de la sécurité alimentaire des populations et en particulier à:
- promouvoir un développement rural durable
- établir une participation accrue des villageois et une appropriation locale des projets
- améliorer la sécurité alimentaire,
- apporter aux municipalités un soutien administratif et logistique dans la mise en place de leurs plans locaux de développement.

Objectifs:
L’objectif du projet est de permettre à la population du village de disposer d’eau potable et d'améliorer ainsi la situation sanitaire, en particulier des jeunes enfants.

Description de l'action:
Phase 1:
En terme d'équipements, le projet prévoit :
- un forage et son équipement propre
- un système de pompage (motopompe thermique)
- un château d'eau
- un réseau de distribution avec le nombre de bornes-fontaines en fonction de la configuration du village, à l'exclusion de tout branchement particulier
- la mise en service des ouvrages
La réalisation est confiée à des entreprises mauritaniennes. Avec l'appui de la Direction de l'Hydraulique, un Bureau d'étude mauritanien, Hydroconseil a été choisi comme maître d'œuvre. Il a réalisé les études géotechniques puis d'implantation, et a préparé les DAO permettant de choisir les entreprises de travaux. Il était convenu avec les villageois dès le départ qu'ils devaient contribuer en creusant les tranchées pour l'enfouissement des canalisations.
Un comité villageois a été constitué en 2007 pour suivre les travaux (interface avec le maître d'œuvre), organiser les travaux de terrassement à leur charge, et proposer éventuellement une personne qui pourrait ultérieurement, sous les ordres de l'entreprise chargée de l'exploitation, se charger des tâches pratiques de gestion du réseau. Le Maire doit prendre contact avec l'Autorité de Régulation en vue de désigner cette dernière. Hydroconseil serait susceptible d'assister le Maire dans les démarches à effectuer. L'accent est mis aussi sur la nécessité de la présence de l'entreprise de gestion au moment de la réception provisoire des travaux.
Phase 2:
Extension du réseau AEP, mise en place de 1 410 m pour alimenter 5 bornes fontaines.

Partenaires: Commune de Debaye Hijaj
Direction de l'Hydraulique
Bureau d'études Hydroconseil (Mauritanie)
Entreprises SNFP et SOMIBA TP
AIJC (Association Intercommunale Jumelage Coopération)
Partenaires techniques: Hydroconseil (Mauritanie)
SNFP
SOMIBA TP
Financeurs: Phase 1:
Fonds Eau (50% Grand Lyon - 50% Veolia)
Communes de Champagne au Mont d'Or, Dardilly et Limonest
MAEE
Apport local

Phase 2:
Fonds Eau (50% Grand Lyon - 50% Veolia)
Agence de l'Eau Rhône Méditerranée & Corse
Bénéficiaires: 1.500 bénéficiaires.
Le nombre d’habitants du village est estimé à 1500. Le taux d’accroissement de la population est de l’ordre de 3% par an ce qui permet d’évaluer la population à environ 3000 habitants dans 25 ans.

Classement:
Sous-secteur d’intervention: eau potable
Milieu d’intervention: rural
Type d’ouvrage eau potable: bornes fontaines , forage


Source:
AIJC / Grand Lyon

Types de financement:

Etat , Collectivité , Collectivités loi Oudin , Fonds privés (fondations, f. d'entreprise)

Organismes et Contacts

Action Internationale Jumelage Coopération lire plus... 10 montée du Bourg
69570  Dardilly
France
  aijc.dardilly[à]gmail.com
Bruno Noiret
Trésorier
Réhabilitation de l'adduction d'eau des hôpitaux de Wallasmulla (Sri Lanka) 

Géolocalisation
Lieu: Colombo [Western / Colombo] - Sri Lanka

Dates: 2005 : 36 mois


M. ouvrage: Hopital de District Wallasmulla

Partenaires
  Bioforce Vénissieux
  Fondation Veolia Aubervilliers
  Grand Lyon Lyon
  VEOLIA Eau Lyon

Budget global:
300.000 €

Contexte:
Le 26 décembre 2004, dans l'océan Indien, un séisme de magnitude 9,1 à 9,3 au large de l'Indonésie provoque un tsunami qui touche les pays d'Asie du Sud (Indonésie, Malaisie, Thaïlande, Inde, Sri Lanka), faisant au moins 285 000 victimes.

Historique:
Depuis plusieurs années, le Grand Lyon était en collaboration avec la ville de Colombo, dans le Sud du Sri Lanka, par le biais du réseau des Eurocités et de Proact.
En 2005, suite au Tsunami qui a frappé le sud est asiatique, le Grand Lyon a décidé d'apporter une aide aux victimes de la catastrophe, notamment en mettant en place un dispositif d’aide à la reconstruction, de longue durée. Dans ce cadre là, le Grand Lyon a contribué à la création d’un collectif post tsunami fédérant les acteurs économiques, les associations et les ONG de l’agglomération lyonnaise, mobilisées pour soutenir ou mener des projets de reconstruction: le collectif Solidarité Asie - Grand Lyon.
Un des volets du programme visait le rétablissement d’une eau de qualité suffisante en quantité, et c'est ainsi, que Grand Lyon a sollicité Véolia Water Force pour réaliser plusieurs missions d’évaluation sur place. Tout d'abord, deux missions furent réalisées, en septembre 2005, afin de rassembler un certain nombre d' éléments techniques et opérationnels. Durant celles-ci, les directeurs des structures hospitalières ont fait connaître leurs difficultés à faire face aux nouveaux besoins liés à l’augmentation de la taille des hôpitaux. Grand Lyon a donc pris en compte cette demande locale et décidé d'engager une action vers un de ces hôpitaux, dont le système d'eau était particulièrement défectueux, celui de Walasmulla.
En juin 2006, une mission de Veolia Waterforce a été mandatée afin de constituer un dossier technique pour la réalisation de ce projet de réhabilitation du système d'eau de l'hôpital. La mission de consultation réalisée en juin 2006 a permis d’identifier plusieurs prestataires et fournisseurs, de comparer leurs offres en termes de coûts et de délais, et de vérifier la qualité du matériel proposé.
Le programme d'action, ainsi défini, a été transmis à Bioforce, ONG lyonnaise déja impliquée au Sri Lanka et ayant une capacité suffisante pour en assurer la mise en oeuvre.

Objectifs:
Réhabiliter les infractructures d'adduction d'eau de l'hôpital de Wallasmulla.

Description de l'action:
- Réhabilitation de l'adduction d'eau de l'hôpital de Wallasmulla: station de pompage, canalisations et château d'eau,
- Réaliser un réseau d'assainissement séparatif,
- Améliorer la collecte des eux usées,
- Mettre en place un système d'épuration adapté - filtres à phragmytes.

Partenaires: Veolia Waterforce
Grand Lyon
CCI Chamber of Construction Industry
Minister of Ports and Aviation and Irrigation and Water Management
Bénéficiaires: 150 bénéficiaires.
- les 150 patients hébergés quotidiennement.
- les 100 000 habitants de la région qui dépendent de ce centre de santé et y viennent s'y faire prodiguer des soins.

Classement:
Sous-secteur d’intervention: assainissement , eau potable


Source:
Grand Lyon, Rapport d'activités 2006 Bioforce

Types de financement:

Collectivités loi Oudin , Fonds privés (fondations, f. d'entreprise)

Organismes et Contacts

Métropole de Lyon lire plus... 20 rue du Lac
CS 33569
69505  LyonCEDEX 03
France
Tél.: +33 4 78 63 40 40
http://
https://www.grandlyon.com/services/fonds-de-solidarite-et-de-developpement-durable-pour-leau
Pascal L'Huillier
Chef de projet coopération décentralisée
City to city cooperation project manager - Department of International Affairs
Service des Relations Internationales
Tél.: 04 78 63 47 23
email: pLHuillier[à]grandlyon.com
Perdus de vue lire plus...
France
Réhabilitation de l'adduction et du réseau de distribution d'eau potable de la ville de Vavatenina. 

Géolocalisation
Lieu: Vavatenina [Analanjirofo / Vavatenina] - Madagascar

Dates: 2009 : 12 mois (Terminé)

Partenaires
  AERMC Lyon
  HSF Antananarivo
  HSF Chambéry
  Région AURA Lyon

Budget global:
140.268 €

Objectifs:
Améliorer la desserte d’eau de la Ville de Vavatenina. Pour cela il faut assurer une pression suffisante dans le réseau et le bon fonctionnement des bornes fontaines. Le Service de l’Eau doit être capable de gérer les ouvrages hydrauliques convenablement dans le futur.

Description de l'action:
- Construire une nouvelle conduite d'adduction entre la source et le décanteur,
- Réhabiliter les bornes fontaines : nouveaux robinets, mise en place de vannes d'arrêt isolées dans un regard cadenassé,
- Accompagner la création d'un Comité de l'Eau.

Partenaires: Région Rhône-Alpes
Financeurs: Région Rhône-Alpes
Agence de l'Eau Rhône Méditerranée Corse
Bénéficiaires: 15.000 bénéficiaires.
Les 15 000 habitants de la ville.

Classement:
Sous-secteur d’intervention: eau potable
Milieu d’intervention: petits centres
Type d’ouvrage eau potable: bornes fontaines

-> Fiche correspondante sur l'Atlas du MAEE


Source:
HSF, AERMC

Types de financement:

Collectivité

Organismes et Contacts

 lire plus... 73  Le Bourget du Lac
France
Syndicat Mixte du Bassin Versant de l'Armançon lire plus... 58 Ter, rue Vaucorbe
89700  Tonnerre
France
Tél.: 03 86 55 40 00
http://
Réhabilitation du forage d'Agnam Civol 

Géolocalisation
Lieu: Agnam Civol [Matam / Matam] - Sénégal

Dates: 2007


M. ouvrage: Conseil Rural d’Agnam Civol

Partenaires
  ADSACF Paris
  Fondation Adoma Paris
  Grand Lyon Lyon
  SEMIS Dakar
  VEOLIA Eau Lyon
  Ville de Paris Paris

Budget global:
83.292 €

Contexte:
Agnam Civol situé est au nord-est du Sénégal, dans le Département de Matam est le chef lieu de communauté rurale éponyme, à 9 kms du fleuve Sénégal et de la frontière mauritanienne.

Historique:
Il existe déjà un forage mis en service en 1981 et financé par la Chine. D’une profondeur de 286 m. [essai de pompage à 30 m3 / h: niveau statistique de 9 m. rabattement de 13,53 m], il est équipé depuis 1981 d’une pompe thermique mais est raccordé depuis le 17 janvier 2007 au réseau électrique. Ces pompes sont changées par l’Etat du Sénégal tous les 10 ans. Mais pour ce forage, la pompe a été changée il y a près de 8 ans et remplacée par une pompe utilisée par le forage de Kanel (à 80 kms), elle-même remplacée par une neuve. Il existe 12 bornes fontaines publiques et 163 branchements privés et un abreuvoir.

En 2007 une mission technique de l 'Association de développement et de solidarité d’ Agnam Civol en France accompagné d'un technicien de Véolia a débouché sur des proposition de rébovation du forage comprenant notamment son électrification.

Objectifs:
Assurer l’accès à l’eau potable à toute la population en quantité suffisante toute l’année accéder 40 litres jour par personne pour la population de plus 4000 habitants.
améliorer et pérenniser le niveau de service, notamment un nombre de branchement supérieur à la situation avant projet (133 branchement et 8 bornes fontaines publiques) à Agnam Civol et Sinthiou Ciré.

Description de l'action:
Les rénovations entreprises portent sur le remplacement des tuyaux de refoulement responsable en raison de leur corrosion de fuites répétitives conduisant à l'arrêt du forage plusieurs jours :
• Réalisation du plan local d'hydraulique et d'assainissement, adoptée par la communauté rurale
• Remplacement d'une pompe actuelle étant vieillissante,
• Remplacement de conduite principale diamètre 110 assurant l'interconnexion avec le forage de Toulel Thiallé par une nouvelle conduite en bordure de route car celle existante est ancienne, vétuste et passe maintenant dans des propriétés privées suite à plusieurs habitations nouvelles qui ont agrandi le village ce qui provoque aussi des dommages fréquents sur la conduite,
• Remplacement de trois vannes de 100 défectueuses et d'un groupe électrogène de plus de 15 ans déjà servi ailleurs qui est souvent en panne.

Partenaires: Brigades des puits et forages de Matam
Division Régionale de l’Hydraulique(DRH)
Partenaires techniques: SEMIS
Financeurs: Ville de Paris
Grand Lyon
Véolia
Conseil rurale et populations
Fondation Adoma
ADSACF
Bénéficiaires: 4.000 bénéficiaires.

Classement:
Sous-secteur d’intervention: eau potable
Milieu d’intervention: petits centres , rural
Type d’ouvrage eau potable: bornes fontaines , branchement domiciliaire , forage

-> Fiche correspondante sur l'Atlas du MAEE


Source:
association de développement et de solidarité d’ Agnam Civol en France

Types de financement:

Collectivités loi Oudin , Migrants

Organismes et Contacts

Association de développement et de solidarité d'Agnam Civol en France lire plus... 82 rue d'Aubervilliers
75019  Paris
France
  agnamcivol[à]yahoo.fr
http://
Réhabilitation du réseau d'adduction d'eau à Bangoua 

Géolocalisation
Lieu: Bangou - Cameroun

Dates: 2007 : 12 mois


M. ouvrage: Commune de Bangoua

Partenaires
  Grand Lyon Lyon
  Les enfants de Nde Paris
  SEDIF Paris
  VEOLIA Eau Lyon
  Ville de Paris Paris

Budget global:
84.000 €

Contexte:
La commune de Bangoua située dans la chaîne montagneuse de l'Ouest du Cameroun, a une population d'environ 15 000 habitants répartie sur une surface de 70 km2. Le territoire est traditionnelement dirigé par un roi avec le soutien des 18 chefs de quartier et des notables. Sa fonction peut être assimilée à celle d'un Maire.
L'activité économique est limitée. Les principales ressources proviennent de l'agriculture (banane, maraîchage) et un peu d'élevage.
Le territoire dispose de plusieurs écoles primaires et secondaires, de deux marchés et d'un hôpital régional disposant de blocs opératoires.
Du point de vue de l'accès à l'eau, le réseau "Scan Water" réalisé en 1984 n'assure plus la distribution de l'eau depuis 2003. Les habitants utilisent différents points d'eau (sources, affleurement de nappe, ruisseau etc.) pour s'approvisionner en eau. Le transport de l'eau est manuel avec l'utilisation de récipients plus au moins adaptés. Le choix de la ressource est évidemment dicté par la distance et non par la qualité de l'eau. Les conséqences sanitaires en sont sensibles avec une diminution notable de l'hygiène générale et la présence de nombreuses maladies hydriques.
A noter que le budget « médicaments » grève fortement les revenus des ménages et que l'hôpital de Bangoua ne dispose pas d'eau potable malgré son importance.

Historique:
L'Association "Les Enfants du Ndé" est constituée d’enfants d’immigrants originaires de la commune de Bangoua.
Ce projet représente la seconde phase d'un programme démarré en 2006, avec Véolia Waterdev, de réhabilitation du réseau d’eau potable de la localité (installé dans les années 1980 et qui s'est progressivement détérioré faute d'une maintenance régulière et appropriée) et d'appui à la mise en place des structures de gestion du service.
Si le captage d’une eau de source a été envisagé, les faibles débits et quantités d’eau disponibles ont fait opter le village pour une remise en service du réseau d’eau potable de la commune de Bangoua, qui est par ailleurs jugé cohérent par les partenaires techniques.

Objectifs:
Ce projet vise à permettre aux populations de pouvoir s’alimenter en eau potable et développer durablement l'agriculture et l'élevage, et favoriser ainsi la création d'emplois et la réduction de l'exode notamment des jeunes.

Description de l'action:
L'action consiste en la remise en état du réseau Scan Water et la création d'un service des eaux, ce qui peut comporter certains éléments de complexité : du fait d'un habitat très dispersé, une superficie importante et des reliefs prononcés, le réseau est en effet constitué de quatre services distincts et autonomes reliés par des interconnexions. Chaque service comprend un ou deux forages profonds non sensibles à une pollution bactérienne domestique ou agricole. Les forages sont situés dans des zones non habitées. Des périmètres de protection sont néanmoins prévus, tandis que les terrains autour des zones de pompages et de captages seront préemptés. La présence de châteaux d'eau et le relief prononcé de la commune permettent d'assurer en tous points du réseau en condition normale d'exploitation. Enfin, un sytème de captage de l'eau de pluie pendant la période d'hivernage est également prévu, afin de réduire le pompage de l'eau souterraine et amoindrir la consommation d'électricité.
Par ailleurs, le projet prévoit :
- la formation du personnel dédié à la cellule technique (l'exploitation courante du système de production, la maintenance des équipements, les analyses de base de la qualité de l'eau, les taches administratives
- l'appui au Comité Eau du Groupement de Bangoua mis en place après un travail sur sa composition et ses statuts. Une équipe technique faisant partie du comité de gestion de l'eau de Bangoua sera chargée du suivi et de l'entretien du réseau.

Partenaires: Association Les enfants du Ndé
Véolia Water Force
Fondation Véolia Environnement
Ville de Paris
Sedif
Partenaires techniques: Véolia Water Force
Financeurs: Sedif
Fondation Veolia Environnement
Fonds Eau (50% Grand Lyon - 50% Véolia)
Association Les enfants du Ndé
Ville de Paris (Label Co-développement Sud)
Bénéficiaires: 20.000 bénéficiaires.
Les populations villageoises estimées à 20 000 personnes.

Classement:
Sous-secteur d’intervention: eau potable
Milieu d’intervention: petits centres
Type d’ouvrage eau potable: bornes fontaines , forage


Source:
Les enfants du Ndé / Grand Lyon

Types de financement:

Collectivités loi Oudin , Agences de l'eau , Fonds privés (fondations, f. d'entreprise)

Organismes et Contacts

Fondation Veolia lire plus... 30 rue Madeleine Vionnet
93300  AubervilliersCedex
France
Tél.: 01 85 57 70 00
  fondation.ve[à]veolia.com
http://
Thierry Vandevelde
Les enfants de Nde lire plus... 23, rue de Cloÿs
75018  Paris
France
Tél.: 01 46 28 76 77
  lesenfantsdunde[à]free.fr
http://
Perdus de vue lire plus...
France
Renforcement des capacités du secteur public de l'eau au Liban - Coopération décentralisée entre Grand Lyon et les Établissements Publics des Eaux du Liban 

Géolocalisation
Lieu: Baalbek [Bekaa / Baalbek] - Liban ,
Lieu: Beirut - Liban ,
Lieu: Tripoli [Nord / Tripoli] - Liban

Dates: 1999 : 120 mois


Capacity building of the public water sector in Lebanon - Decentralized cooperation between Grand Lyon and the Lebanese Water Establishments
M. ouvrage: Établissement Public des Eaux de Beyrouth et Mont-Liban
Etablissement Public des Eaux du Liban-Nord
Établissement Public des Eaux de la Békaa

Partenaires
  Burgeap Ginger International Issy les moulineaux
  Commission Européenne Bruxelles
  Corail Lyon
  EBML Beirut
  Établissement des Eaux du Liban Nord _ North Lebanon Water Establishment (NLWE) Tripoli
  Grand Lyon Lyon
  MEAE Paris
  Région AURA Lyon
  Ville d'Aix en Provence Aix en Provence

Budget global:
2.000.000 €

Contexte:
Quinze années de conflit (1975-1990) ont fortement dégradé les capacités du service public de l'eau au Liban du point de vue des infrastructures comme du fonctionnement des institutions chargées de sa gestion.

Historique:
Issue des relations historiques nouées autour du commerce de la soie, une charte est signée entre la Ville de Beyrouth et la ville de Lyon. Suite à quoi, la ville de Lyon a demandé au Grand Lyon de l'appuyer dans son projet de modernisation du service de l'Office des Eaux de Beyrouth.
En 1999 une première convention de coopération décentralisée est signée entre Grand Lyon et l’Office des Eaux de Beyrouth. En 2001, cette convention est renouvelée pour deux années supplémentaires.

En 2003, suite au regroupement des divers Offices des Eaux en quatre établissements régionaux, et à la demande du ministère de l’Energie et de l’Eau, la coopération est étendue à trois établissements. Des conventions de deux ans sont signées avec les Établissements des Eaux de Liban Nord, de Beyrouth et Mont-Liban et de la Békaa.

En 2008, le Grand Lyon concentre désormais ses actions de coopération en partenariat avec l'Etablissement des Eaux du Liban-Nord, avec une thématique dominante: l'assainissement.

Ce programme est mené en partenariat avec, la Région Rhône-Alpes, signataire d'un accord de coopération avec les Fédérations de Communes de Fayha et de Koura, collectivités territoriales du Liban Nord (région de Tripoli), et l’Etablissement des Eaux du Liban Nord. Cet accord de coopération porte sur l’aménagement du territoire, l’environnement et le développement socio-économique et inclus une forte composante Eau.

Objectifs:
Le programme vise trois principaux objectifs :
– moderniser et renforcer les capacités de maîtrise d’ouvrage du secteur public de l’eau
– promouvoir la gestion intégrée du cycle de l’eau
– favoriser les démarches de concertation et de participation (usagers, acteurs locaux, autres administrations).

Description de l'action:
Les actions réalisées auprès de chacun des trois Etablissements des Eaux ont été adaptées à leurs besoins et à leurs demandes, grâce à la recherche, tout au long de leur mise en œuvre, de leur appropriation par les partenaires locaux :
- le programme de coopération fait suite à un besoin exprimé, quitte à contribuer à sa reformulation
- la définition des objectifs et des modalités d'actions s'est faite en étroite concertation avec le partenaire et en fonction des moyens qu'il peut mobiliser
- une fois le programme défini, les actions n'ont été engagées que lorsque le partenaire était prêt à participer activement à leur réalisation.

La capitalisation des activités a été recherchée au niveau de l'ensemble des partenaires libanais (séminaires, conférences, ateliers...).

Partenaires: En France :
- Grand Lyon
- Région Rhône-Alpes
- Ville d’Aix-en-Provence (2003-2005)
- diverses entreprises
- Association Corail

Au Liban :
- Eaux de Beyrouth et Mont-Liban
- Eaux du Liban-Nord
- Eaux de la Békaa
- Ministère de l'Energie et de l'Eau
- des collectivités locales
- des universités
- des associations

- Office National de l'Eau Potable (ONEP) du Maroc (2001-2003)
Partenaires techniques: - association rhônalpine CORAIL
- BURGEAP (étude de vulnérabilité des ressources en eau de 1999-2002)
- Entreprises françaises et libanaises (SIG, rénovation réseau, recherche fuite)
Financeurs: - Région Rhône-Alpes
- Grand Lyon
- partenaires libanais
- Ministère des Affaires Etrangères
- Union Européenne

Classement:
Sous-secteur d’intervention: eau potable , gestion de la ressource en eau
Milieu d’intervention: péri-urbain , urbain


Capacity building of the public water sector in Lebanon - Decentralized cooperation between Grand Lyon and the Lebanese Water Establishments

Source:
Grand Lyon, AMGVF, bulletin pS-Eau n°46

Types de financement:

Etat , Collectivités loi Oudin , Agences de l'eau

Organismes et Contacts

Cabinet du Premier Ministre lire plus... Beirut
Liban
Jamal Krayem
Conseiller
Advisor
Tél.: +961 (6) 424 182
email2: j.krayem[à]eeln-lb.com
Association Corail lire plus... 31, rue Laure Diebold
69009  Lyon
France
Tél.: 04 72 56 51 43
http://
Alain Tidière
Directeur
Tél.: 04 37 41 15 20
Skype: alain.tidiere
Fax: 04 78 36 98 35
email: a.tidiere[à]corail-developpement.org
Association Corail lire plus... 31, rue Laure Diebold
69009  Lyon
France
Tél.: 04 72 56 51 43
http://
Alain Tidière
Directeur
Tél.: 04 37 41 15 20
Skype: alain.tidiere
Fax: 04 78 36 98 35
email: a.tidiere[à]corail-developpement.org
Renforcement des services techniques municipaux en matière de gestion de la Voirie et d'Assainissement - Ouahigouya (Burkina Faso) 

Géolocalisation
Lieu: Ouahigouya [Nord / Yatenga] - Burkina Faso

Dates: 2007 : 36 mois


M. ouvrage: Mairie de Ouahigouya

Partenaires
  ACDIL Ouahigouya
  Chambéry Ouahigouya Ouahigouya
  Commune de Ouahigouya Ouahigouya
  CSI Chambéry

Budget global:
13.936 €

Contexte:
Ouahigouya, l'une des principales villes du Burkina, bénéficie depuis 1992 du programme de développement des villes moyennes mis en place par le Gouvernement du Burkina Faso.
Depuis 2004, les municipalités urbaines exercent la pleine maîtrise d'ouvrage communale et se doivent d'organiser le développement social et économique local. Depuis 2006, le Burkina Faso a consacré la communalisation intégrale de son territoire. La Commune de Ouahigouya est alors passée de 70 000 habitants reconnus dans les 15 secteurs de la ville à environ 130 000 habitants repartis aussi dans 37 villages.
Or, dans l'optique du transfert des compétences de l'Etat Central vers les collectivités et pour une prise en compte adéquate des préoccupations socio-économiques locales, le développement d'un certain nombre de services et le renforcement des capacités de maîtrise d'ouvrage communale s'avèrent nécessaire.

Conformément aux dispositions législatives, l'institution municipale de Ouahigouya comporte quatre principales structures : le cabinet du Maire, le Secrétariat Général, les Services rattachés et les structures d'appui.
Le Secrétariat Général, qui constitue le point focal de toutes les actions municipales, comprend cinq Directions : Affaires Financières et du Budget (DAFB), Administration Générale (DAG), Education, Culture, Sport Santé (DECSS), Planification et Coopération (DPC), Services Techniques Municipaux (DSTM).
Principalement chargé de la coordination et de la mise en œuvre de la politique communale de construction et d'entretien du patrimoine, des voiries et des ouvrages d'assainissement, de la mise en œuvre des schémas directeurs d'assainissement et de la promotion du transport urbain et de la réglementation de la circulation routière, la DSTM est théoriquement organisée en trois services : affaires domaniales, bâtiment et entretien du patrimoine municipal, voirie et assainissement. Mais dans les faits, le service de la voirie et de l'assainissement fonctionne à peine et ne dispose même pas d'un agent officiellement mandaté pour les questions d'assainissement.

Cherchant à améliorer le service public de l'assainissement, la ville a bénéficié d'études portant sur la composante eaux usées et excrétas (avec la question spécifique des boues de vidange), et la composante ordures ménagères. Les résultats ont donné lieu à des orientations stratégiques applicables sur le terrain.
Mais la mise en œuvre et la capitalisation des Plans Stratégiques d'Assainissement des Eaux usées et excrétas (PSA/O) et de Gestion des Ordures Ménagères (PSGOM) exigent une nouvelle dynamique de la part des Services techniques municipaux et accentuent encore son besoin de renforcement de capacités.

Historique:
La ville de Chambéry et l'association Chambéry Ouahigouya sont engagées depuis 1991 dans un programme de coopération décentralisée pluridisciplinaire avec la ville de Ouahigouya au Burkina Faso. ll concerne notamment les domaines du développement urbain, de la santé, de l’éducation au développement, du développement économique et de la promotion culturelle.

Objectifs:
Ce projet vise à :
- Dynamiser le service de la voirie et de l’assainissement par le recrutement d’un technicien
- Renforcer l’organisation et l’équipement des Services Techniques Municipaux
- Accroître le niveau de prestation de l’institution municipale en matière de voirie et d’assainissement.

Description de l'action:
Le projet prévoit :
- Recrutement d'un technicien, spécialiste de l'assainissement
- Réfection des locaux existants et acquisition d'équipement (2 motos, 1 micro-ordinateurs complets, 1 PH Mètre, autres équipements divers)
- Socialisation des plans stratégiques avec les différents acteurs : conseil municipal, services municipaux, services techniques compétents, société civile
- Elaboration et mise en œuvre de programmes opérationnels annuels.

Partenaires: Mairie de Ouahigouya
Association Chambéry Ouahigouya
Financeurs: Mairie de Ouahigouya
Mairie de Chambéry
Bénéficiaires: Les bénéficiaires directs sont le Service de la Voirie et de l’Assainissement et la Direction des Services Techniques Municipaux.
La Municipalité de Ouahigouya et la population de la Commune bénéficieront in fine du projet.

Classement:
Sous-secteur d’intervention: assainissement
Milieu d’intervention: urbain


Source:
Chambéry Ouahigouya

Types de financement:

Collectivité

Organismes et Contacts

Association de Coopération et de Développement des Initiatives Locales lire plus... 11BP749 Ouagadougou CMS11
Ouagadougou
Burkina Faso
Issiaka Sawadogo
Directeur Exécutif ACDIL
Commune de Ouahigouya lire plus... B.P. 48
Ouahigouya
Burkina Faso
Tél.: +226 20 55 02 03
Fax: +226 20 55 07 35
Gilbert Noël Ouédraogo
Maire
Ville de Chambéry lire plus... BP 11105
73011  ChambéryCedex
France
Tél.: +33 (0)4 79 60 20 20
http://
Samuel Caillault
Responsable du service relations internationales et coopération décentralisée
Relations internationales
Tél.: +33 4 79 60 22 38
email: s.caillault[à]mairie-chambery.fr
Rénovation du réseau d'eau et d'assainissement : Partenariat Aqabat Jabr / Besançon 

Géolocalisation
Lieu: Jericho [Jéricho] - Palestine

Dates: 2007


M. ouvrage: Autorité Palestinienne de l'eau (PWA)

Partenaires
  AERMC Lyon
  CUF Paris
  HSF Chambéry
  MEAE Paris
  Ville de Besançon Besançon

Budget global:
380.000 €

Contexte:
Comme partout dans la région, la question de l'eau est l'une des plus cruciales – et des plus délicates - à régler. Le problème est le suivant : comment répartir les ressources en eau entre Israël et la Palestine. La solution est d'une extrême complexité, car il ne s'agit pas de répartir l'abondance, mais la pénurie en raison du déficit chronique en eau dont souffre la région. À Aqabat Jabr, la quantité d'eau distribuée ne satisfait que partiellement les besoins, les difficultés liées au manque d'eau étant aggravées par une mauvaise gestion de la ressource (gaspillage, réseau fuyard non remis en état, pollution qui rend l'eau dangereuse à la consommation).

Historique:
C'est à l'occasion d'une mission conduite au Proche-Orient en 2004 par le conseiller municipal délégué à la coopération décentralisée de la Ville de Besançon que les bases d'un partenariat avec le camp palestinien d'Aqabat Jabr ont été établit.
En avril 2006, une délégation du camp est reçue officiellement à la Mairie de Besançon.
Cette visite est l'occasion de réunions de travail entre les membres de la délégation
palestinienne, les élus de la Ville de Besançon en charge pour l'un de la coopération
décentralisée, pour l'autre de l'eau et l'assainissement et les services concernés (Direction des Relations Internationales et de l'Enseignement Supérieur - Direction Eau Assainissement), à l'issue desquelles un premier diagnostic de la situation est établi.

Objectifs:
Ce projet de coopération au Proche-Orient est un programme de
développement dont la durée de réalisation est de trois ans : 2008-2009-
2010.
Il comporte un volet technique de réhabilitation de l'infrastructure, mais aussi
l'appui à la structuration d'un véritable service public local de l'eau et un
volet de sensibilisation de la population à une bonne utilisation de la
ressource en eau.
Résultats attendus :
1- améliorer le fonctionnement du réseau (en particulier résorption des fuites).
2- assurer un suivi de la consommation individuelle.
3- mettre fin, progressivement, aux « branchements sauvages » et aux installations de pompes individuelles qui perturbent le fonctionnement des installations collectives.

Description de l'action:
Deux missions techniques conduite en 2007 avec l'appui d'Hydraulique Sans Frontières, ONG spécialisée dans les questions d'eau et d'assainissement a permi de vérifier la
pertinence de l'analyse technique de 2006, de la compléter par une étude de
terrain et de définir la nature des travaux à réaliser.

Partenaires: Ville de Besançon
Agence de l'Eau Rhône Méditerranée Corse
Consulat général de France à Jérusalem
Comité Populaire Aqabat Jabr
UNRWA « Job creation program»
Autorité Palestinienne de l'eau (PWA)
Cités Unies France
Hydraulique sans Frontières
Partenaires techniques: Autorité Palestinienne de l'eau (PWA)
Direction de l'eau et de l'assainissement de la ville de Besançon
Hydraulique Sans Frontières
Financeurs: Ville de Besançon
Agence de l'Eau Rhône Méditerranée Corse
Consulat général de France à Jérusalem
Comité Populaire Aqabat Jabr
UNRWA « Job creation program»
Bénéficiaires: 6.000 bénéficiaires.
Population du camps de réfugiés d'Aqabat Jabr : 6 000 habitants

Classement:
Sous-secteur d’intervention: assainissement , eau potable
Milieu d’intervention: petits centres

-> Fiche correspondante sur l'Atlas du MAEE


Source:
Ville de Besançon

Types de financement:

Etat , Collectivité , Collectivités loi Oudin , Agences de l'eau , International (autre UE)

Organismes et Contacts

Arcade une terre pour vivre lire plus... 5 Place Albert Rey
73110  Valgelon La Rochette
France
Tél.: 04 79 65 38 20 / 07 82 82 14 19
  arcade[à]arcade-vivre.fr
http://
Mylène Contini
Coordinatrice France
Ville de Besançon lire plus... 2, rue Mégevand
25034  BesançonCedex
France
Tél.: +33 3 81 61 50 50
Fax: +33 3 81 61 50 99
  besancon[à]besancon.fr
http://
Réseau d'adduction d'eau potable de Oichili 

Géolocalisation
Lieu: Oichilidjou - Comores

Dates: 2004 : 48 mois

Partenaires
  Commission Européenne Bruxelles
  HSF Chambéry
  HSF Itsandra Mdjini
  SEDIF Paris

Budget global:
1.359.700 €

Contexte:
Ile de la Grande Comore (Ngazidja), région de Oichili (centre-Est).

Historique:
- Mission de reconnaissance en juillet 2004,
- Essais de pompage en décembre 2006,
- Missions préparatoires janvier et juillet 2007,
- Mission signature des marchés avril 2008,
- Début des travaux prévu pour mi-2008.

Objectifs:
Améliorer les conditions de vie des villageois en permettant à tous d'accéder à une eau potable de qualité.

Description de l'action:
Réalisation d'un réseau d'eau potable.

Partenaires: Hydraulique sans frontières
Union européenne (Facilité eau)
Association de la Communauté Koimbanienne d’Europe (ACKE)
Etat Comorien
Diaspora Comorienne (DIASCOM)
Financeurs: Union européenne (Facilité eau)
Association de la Communauté Koimbanienne d’Europe
Etat Comorien
Bénéficiaires: 5.000 bénéficiaires.
5 000 personnes (6 villages concernés).

Classement:
Sous-secteur d’intervention: eau potable
Milieu d’intervention: petits centres
Type d’ouvrage eau potable: bornes fontaines


Source:
HSF
www.diascom.org

Types de financement:

Etat , Union Européenne , Fonds privés (fondations, f. d'entreprise)

Organismes et Contacts

Eau, agriculture, santé en milieu tropical lire plus... Tầng 4, số 3B Quốc Tử Giám
Hanoï
Vietnam
Tél.: +84 4 37 32 60 69
Fax: +84 4 37 32 60 69
http://
Flavien Jozy
Coordinateur des activités
Hydraulique Sans Frontières lire plus... 14 rue Louis de Vignet
73000  Chambéry
France
Tél.: +33 4 79 69 35 08
Fax: +33 4 79 69 35 08
http://
Systèmes d'adduction d'eau potable par pompage solaire pour des villages isolés du cercle de Niafunké (Mali) 

Géolocalisation
Lieu: Niafounke [Tombouctou / Niafunké] - Mali

Dates: 2008 : 24 mois


M. ouvrage: Les Communes de Souboundou, Dianké, Fittouga, Banikane, Koumaïra

Partenaires
  ARP Développement La Mure
  DRH Tombouctou
  Fondation Veolia Aubervilliers
  Grand Lyon Lyon
  PADL Tombouctou Tombouctou
  VEOLIA Eau Lyon

Budget global:
799.873 €

Contexte:
Au Mali, le problème vient moins de la disponibilité de la ressource (le pays est traversé par deux des principaux fleuves de la sous-région, le Niger et le Sénégal) que de sa répartition inégale sur le territoire.
Le Mali a consenti de gros efforts en matière d'équipement ces dernières années, mais le parc est encore insuffisant, notamment en ce qui concerne les petits réseaux. Le taux d'accès à l'assainissement reste faible hormis dans les grandes villes. Comme dans beaucoup d'autres pays, on observe une transition progressive de la demande pour les pompes manuelles vers les petits réseaux de distribution, domaine dans lequel le Mali est encore largement sous-équipé. La demande pour les puits reste également forte.
L'ensemble du secteur est placé sous la responsabilité de la Direction Nationale de l'Hydraulique, relayée par 9 directions régionales. Au niveau local, le nouvel acteur de référence est la commune, qui dispose de compétences assez larges en matière d'eau et d'assainissement, même si les capacités restent encore à construire.

Objectifs:
- Permettre aux 12 000 habitants répartis dans 7 villages ruraux sur 5 communes du cercle de Niafunké d'avoir accès à l’eau potable par pompage motricité solaire (château d’eau)
- Former les populations à la gestion des points d’eau.
- Mettre en synergie des compétences différentes : collectivités territoriales du sud et du nord, , secteur privé, fondation, association, professionnel du développement, structure projet, professionnels de l’eau et du solaire, agence de l’eau, etc.

Description de l'action:
Du point de vue des réalisations physiques, les actions suivantes sont prévues :
- réalisation d'un forage positif : études géophysiques et implantation, réalisation du forage et équipement, essais de pompage et interprétations.
- équipement de la station de pompage solaire, protection (clôture grillagée) et électrification
- mise en place d'un réservoir métallique avec puisard pour eau perdue.
- installation des têtes de forage et raccordements
- fourniture et mise en place de bornes fontaines de distribution
- construction d'un local gardien.
Les actions d'accompagnement consistent en :
- accompagnement des bénéficiaires dans la mise en place des comités de gestion, la désignation des gérants des bornes fontaines et la validation du prix de vente de l'eau
- formation des formateurs (retour d'expériences, propositions de pistes d'amélioration et axes de travail, définition de nouveaux outils)
- programme d'amélioration de la formation des comités de gestion et de renforcement des capacités mis en place parallèlement au déroulement des travaux (animé par un chargé de projet mis à disposition par Veolia Waterforce en collaboration avec un ingénieur en adduction d'eau potable et assainissement, les CAT et la DRHE). Une importance particulière sera accordée à la sensibilisation à la qualité de l'eau, la maintenance des infrastructures, la gestion financière, la gestion des cas non conformes
- mise à disposition d'outils d'aide à l'autonomisation des communautés bénéficiaires
- renforcement des compétences institutionnelles des communes en matière d'eau et assainissement (à travers le PADL Tombouctou, appui dans la rédaction et le lancement du dossier d'appel d'offre, dans le suivi du déroulement en collaboration avec Veolia Waterdev).

Partenaires: - Association ARP Développement
- Direction Régionale de l'Hydraulique et de l'Energie de Tombouctou
- PADL Tombouctou
Partenaires techniques: - PADL Tombouctou
- DRHE
- Véolia Water Force
Financeurs: Fonds Eau (50% Grand Lyon - 50% Veolia )
Véolia Energie
Fondation Véolia Environnement et autre fondation
Région Rhône Alpes
Apport local
Bénéficiaires: 12.000 bénéficiaires.
12 000 habitants répartis sur 7 villages de la Commune.

Classement:
Sous-secteur d’intervention: eau potable
Milieu d’intervention: rural
Type d’ouvrage eau potable: bornes fontaines
Source d'énergie pour l'exhaure: énergie solaire


Source:
Région Rhônes-Alpes, GrandLyon

Types de financement:

Collectivité , Collectivités loi Oudin , Fonds privés (fondations, f. d'entreprise)

Organismes et Contacts

ARP Développement lire plus... 350 Chemin du Pré Neuf
38350  La Mure
France
Tél.: +33 4 74 93 80 85
Fax: +33 4 74 93 80 86
  contact[à]arpdeveloppement.com
http://
ARP Développement lire plus... Badalabougou Est Rue : 21
Bamako
Mali
Tél.: +223 674 67 70
http://
Dédéou Traoré
Expert en ingénierie du développement Local
ARP Développement
Tél.: +22376372555
portable: (+223) 76 37 25 55/66 74 03 00/63 10 35 23
domicile: (+223) 292 11 54
email: dtraore[à]arpdeveloppement.com
email2: dedeou73[à]gmail.com
Taroudant 1: Projet Eau Potable et Assainissement Environnemental (Maroc) 

Géolocalisation
Lieu: Taroudant [Souss-Massa / Taroudant] - Maroc

Dates: 2005 : 30 mois (Terminé)

EPAE 1: Programme d'Eau Potable et d'Assainissement Ecologique

M. ouvrage: -Les Communes rurales sont les propriétaires finaux et représentent l'autorité au niveau local.
-L’Office National de l’Eau Potable (ONEP), assure la maîtrise d’ouvrage déléguée pour la production d’eau.
-L’AV ou le groupement d’AV est le Maître d’Ouvrage délégué pour le réseau de distribution, tant pour la réalisation que pour la gestion.

Partenaires
  Fondation Ensemble Paris
  Grand Lyon Lyon
  M&D Marseille
  VEOLIA Eau Lyon

Budget global:
780.118 €

Contexte:
Le Maghreb rassemble environ 5 % de la population mondiale, ne dispose que de 1 % des ressources mondiales d'eau douce. Compte tenu de l'accroissement démographique (280 millions actuellement, 450 millions en 2025), des changements climatiques, des mutations économiques et sociales, la demande en eau va inévitablement croître dans de très fortes proportions et le risque de manque d'eau ne peut plus être écarté. Le Maghreb ainsi que le Moyen-Orient sont classé par la Banque Mondiale comme la région du monde la plus pauvre en ressources hydrauliques naturelles renouvelables.
La réalité présente est déjà très tendue. Les conséquences sont une entrave à la compétitivité de l'économie, un accroissement des conflits plus ou moins importants, liés à l'eau et une dégradation irréversible de nombreux écosystèmes aquatiques et humides. D'où le besoin absolu de contribuer à une gestion plus économe, plus durable et plus équitable de l'eau.
Le climat de la Province de Taroudannt dans l'Anti-Atlas, est semi-aride, avec une pluviométrie qui est, en moyenne, de 275 mm/an.
Mais cette pluviométrie peut-être extrêmement irrégulière et être certaines années, inférieur de plus de 40 % à la moyenne, ramenant ainsi le seuil de pénurie à un taux critique de 500 m3/an/habitant. Pendant des années la zone a subi une très forte sécheresse qui a détruit l'essentiel du cheptel (50 à 80 % dans certains douars).
Après 4 années de sécheresse, les points d'eau des villages se tarissent. Les femmes et les enfants doivent faire jusqu'à 12 Km pour aller chercher de l'eau tous les jours. Certains villages sont alimentés par des camions citernes à grands frais. L'eau, disponible en très petite quantité, sert presque exclusivement à la boisson et à la cuisson ; toutes les autres utilisations (maintien de l'hygiène, lavage des vêtements…) sont dangereusement réduites. Parmi les autres conséquences de la sécheresse, il faut souligner la diminution du temps réservé à l'éducation et à la production agricole.
Dans ce contexte, la désertification est l'un des principaux problèmes écologiques et socio-économiques auquel est confronté le pays. La détérioration des sols prive le pays de terres agricoles et a une incidence sur l'alimentation en eau douce, tant sur le plan quantitatif que qualitatif. Cette situation pousse aussi les populations à quitter leurs régions d'origine, ce qui engendre des migrations et des problèmes de pauvreté. Malgré des efforts déployés dans le milieu rural en vue d'améliorer la couverture par les équipements de base et le niveau de service de base, le déficit reste encore très large par rapport au milieu urbain.
Le taux d'accès des populations rurales à l'eau potable n'est que de 13% dans certains cercles des zones de montagne, comme Ighrem (Province de Taroudannt).
La couverture sanitaire ne touche que 59% de la population. Le taux d'enclavement est de 57%, ce qui conduit à des investissements de plus en plus lourds.

Une restructuration de la politique de gestion de l'eau a récemment été initiée par le gouvernement marocain. Une nouvelle loi sur l'eau a été promulguée par le Parlement le 15 Juillet 1995 et le Programme d'Approvisionnement en Eau potable pour les Populations Rurales (PAGER) a été lancé. Ce programme, appuyé par la communauté internationale, ne peut cependant répondre aux besoins urgents de la totalité des populations rurales qui doivent faire face à une situation de plus en plus alarmante dans certaines régions.

Historique:
Migrations & Développement est une association franco-marocaine de droit français, créée en 1986 par des migrants pour mener des actions de développement dans les villages de leur région d’origine, l’Atlas et l’Anti Atlas marocains, frappée par une sécheresse sévère depuis le milieu des années 70.
M&D mène depuis de nombreuses années des projets hydrauliques conséquents en zone rurale. Bien souvent, les projets d'approvisionnement en eau potable arrivent après les projets d'electrification qui s'accompagne de la mise en place des AV (Association de villageois). Ainsi, apparaît un nouveau champ d'action, celui de l'eau, qui rentre dans une dynamique de developpement rural intégré.
Dans ce projet à Taroudannt, l'action de Migrations et Développement arrive en compléments du PAGER, pour les zones qui n'en sont pas bénéficiaires.

Objectifs:
Objectif général:
Améliorer les conditions de vie des populations de villages isolés et défavorisés de l'Anti-Atlas marocain par un accès durable à une eau potable de qualité et par un assainissement respectant l'environnement.
Objectifs spécifiques:
-Etudier et réaliser pour 2 villages la collecte et la réutilisation des eaux usées, sous forme d’un chantier-pilote de mobilisation, de formation et de démonstration de toutes les parties prenantes
(chantier pilote pour la population des autres villages),
-Etudier et réaliser 11 systèmes d’adduction d’eau potable avec un branchement individuel pour 100% des foyers,
-Etudier les solutions d’assainissement environnemental adaptées pour chacun ces 11 sites,
-Renforcer les capacités en gestion communautaire des associations villageoises,
-Former la population (et tout particulièrement les femmes) à la gestion rationnelle de l’eau dans ses deux volets adduction et assainissement, en prenant en compte toutes ses dimensions : économique, écologique, sanitaire, culturelle.
-Former des équipes techniques capables de généraliser les solutions retenues, probablement sous forme d’une coopérative d’ingénierie et de maintenance. Former des gestionnaires de réseau et des techniciens d’exploitation dans chaque village.

Description de l'action:
Le projet contemple différentes activités à mener:
Etude socio-économique pour préparer l'adduction d'eau et l'assainissement environnemental:
-Enquête sur cycle de l'eau et assainissement par foyer,
-Exploitation des résultats enquêtes.
:Etudes techniques:
-Traçage topographique,
-Traitement et Synthèse des données topographiques,
-Définition des ouvrages de production d'eau, de distribution, d'assainissement.
Travaux de réalisation pour les réseaux d'eau potable:
-Appel d'offres aux entreprises locales,
-Réalisation des réseaux:
Creusemement des tranchées en sol meuble, en sol rocheux,
Construction Château d'eau 40 m3 au sol,Travaux d'amélioration du puits, Construction du Local pompage, Achat et acheminement des canalisations PEHD, pose canalisations PEHD, Achat et acheminement des compteurs, Pose et branchement des compteurs, Achat et acheminement de la pompe, pose de la pompe, injection de chlore, équipement château d'eau, Formation informelle d'un technicien de maintenance.
:Validation:
-Essai de pompage,
-Validation ONEP & MD.
Travaux de réalisation pour les réseaux d'assainissement:
-Etudes, reconnaissance et sélection des villages pilotes,
Construction du canal d'évacuation des eaux de pluie et implantation du collecteur d'eau pluviale,
-Localisation des sorties des eaux usées et des regards,
-Implantation des collecteurs,
-Creusement des tranchés et installation des collecteurs,
-Implantation de la station d'épuration,
-Plan du réseau d'assainissement.
Formation:
-Former les responsables associatifs: création d'un comité de gestion au sein de chaque association, élaboration d'un cahier de suivi des consommations en eau et des dépenses, élaboration d'une tarification d'eau, suivi des abonnés, gestion des réseaux d'eau potable, l'entretien, la maintenance des équipements et differentes techniques d'assainissement environnemental.
Mobilisation, formation et sensibilisation des populations et de leurs représentants:
-Mobiliser la population,
-Ateliers thématiques 1: gestion et protection des ressources en eau,
-Ateliers thématiques 2:différentes techniques et de la participation à la gestion communautaire,
-Atelier thématique 3: Assainir et recycler, améliorer la santé,
-Atelier thématique 4: Autres avantages tirés d'un meilleur accès à l'eau et à l'assainissement,
Sensibilisation des enfants en milieu scolaire:
-Des ateliers ont été conduits auprès des enfants en utilisant plusieurs supports : les dessins, des chansons pour enfants, des jeux en plein air et jeux en salle. Les thèmes abordés concernent: Le cycle d'eau, l'hygiène et la propreté du village, la pollution et les conséquences graves.

Partenaires: -ONEP (Office Nationale de l'Eau Potable)
-Services Techniques de la province de Taroudannt: Service Eau de la Direction Provinciale de l’Equipement (DPE).
-5 Communes rurales: Tassousfi, Sidi hossain, Agadir Melloul et Assaïs,
-14 Associations villageoises: Tagourout, Temdghart, Izerzer, Anighd, Timarssit, Ait Youssef, Aouerst, Tirsal, Taltgmoute, Tislit, Tizguine, Tawrirt, Tizghte et Tagmoute. Au total, 21 villages sont impliqués car l’AV d’Ait Youssef regroupe 4 villages et celle de Tawrirt regroupe 5 villages.
-Bureau International du Travail (BIT/IPEC)
Partenaires techniques: -Le Ministère de l’Aménagement du Territoire, de l’Eau et de l’Environnement du Maroc (Cellule Assainissement et Environnement de la Province de Taroudannt),
-Le Ministère de la Santé Publique (Délégation Santé de Taroudannt),
-Le Ministère de l’Education Nationale,
-L’Institut National de Recherche Agroalimentaire.
Financeurs: Grand Lyon/ Veolia
Fondation Ensemble
PNUD/PMF - FEM (Programme de Micro Financement du fond de l'environnement mondial)
ONEP
Tourism For Development
Bénéficiaires: 4.400 bénéficiaires.

Classement:
Sous-secteur d’intervention: assainissement , eau potable
Milieu d’intervention: rural


Source:
www.migdev.org
www.fondationensemble.org
www.tourismfordevelopment.com
Grand Lyon

Types de financement:

Collectivités loi Oudin , Fonds privés (fondations, f. d'entreprise)

Organismes et Contacts

Migrations et Développement lire plus... Bloc H Passage 12 Villa n°34, Quartier Al Houda
80 070  Agadir
Maroc
Tél.: +212 05 28 53 41 48
Fax: 00212 05 28 53 45 14
  md.maroc[à]migdev.org
http://
Rachid Boulaghzal
Responsable opérationnel Maroc
Tél.: 212 6648 85 49 47
portable: +212 668 50 74 92
email: rachid.boulaghzal[à]migdev.org
Migrations et Développement lire plus... 42 Boulevard d'Annam
BP 186
13016  Marseille
France
Tél.: +33 4 95 06 80 20
Fax: +33 4 91 46 47 36
  md.france[à]migdev.org
http://
Jean Baetz
Membre d’Honneur, Expert eau, assainissement liquide et solide . Administrateur et trésorier de RExAD, Réseau d'Expertise en Appui au Développement
Tél.: +33 (0)4 78 29 11 61
email: baetzjean[à]gmail.com
Perdus de vue lire plus...
France
Patrick Bon
Expert Assainissement projet EPAE
Tél.: 33 4 75 90 46 12
Fax: 33 4 75 90 45 96
email: bon.pat[à]wanadoo.fr
Taroudant 2: Extension d'une adduction d'eau à 6 villages supplémentaires et équipement d'un réseau d'assainissement pour un de ces villages dans la province de taroudannt (Maroc). 

Géolocalisation
Lieu: Taroudannt [Souss-Massa / Taroudant] - Maroc

Dates: 2007 : 24 mois (Terminé)

EPAE 2: Programme d'Eau Potable et d'Assainissement Ecologique

M. ouvrage: -Les Communes rurales sont les propriétaires finaux et représentent l'autorité au niveau local.
-L’Office National de l’Eau Potable (ONEP), assure la maîtrise d’ouvrage déléguée pour la production d’eau.
-L’AV ou le groupement d’AV est le Maître d’Ouvrage délégué pour le réseau de distribution, tant pour la réalisation que pour la gestion.

Partenaires
  AERMC Lyon
  Grand Lyon Lyon
  M&D Marseille
  VEOLIA Eau Lyon

Budget global:
210.000 €

Contexte:
Le Maghreb rassemble environ 5 % de la population mondiale, ne dispose que de 1 % des ressources mondiales d'eau douce. Compte tenu de l'accroissement démographique (280 millions actuellement, 450 millions en 2025), des changements climatiques, des mutations économiques et sociales, la demande en eau va inévitablement croitre dans de très fortes proportions et le risque de manque d'eau ne peut plus être écarté. Le Maghreb ainsi que le Moyen-Orient sont classé par la Banque Mondiale comme la région du monde la plus pauvre en ressources hydrauliques naturelles renouvelables.
La réalité présente est déjà très tendue. Les conséquences sont une entrave à la compétitivité de l'économie, un accroissement des conflits plus ou moins importants, liés à l'eau et une dégradation irréversible de nombreux écosystèmes aquatiques et humides. D'où le besoin absolu de contribuer à une gestion plus économe, plus durable et plus équitable de l'eau.
Le climat de la Province de Taroudannt dans l'Anti-Atlas, est semi-aride, avec une pluviométrie qui est, en moyenne, de 275 mm/an.
Mais cette pluviométrie peut-être extrêmement irrégulière et être certaines années, inférieur de plus de 40 % à la moyenne, ramenant ainsi le seuil de pénurie à un taux critique de 500 m3/an/habitant. Pendant des années la zone a subi une très forte sécheresse qui a détruit l'essentiel du cheptel (50 à 80 % dans certains douars).
Après 4 années de sécheresse, les points d'eau des villages se tarissent. Les femmes et les enfants doivent faire jusqu'à 12 Km pour aller chercher de l'eau tous les jours. Certains villages sont alimentés par des camions citernes à grands frais. L'eau, disponible en très petite quantité, sert presque exclusivement à la boisson et à la cuisson ; toutes les autres utilisations (maintien de l'hygiène, lavage des vêtements…) sont dangereusement réduites. Parmi les autres conséquences de la sécheresse, il faut souligner la diminution du temps réservé à l'éducation et à la production agricole.
Dans ce contexte, la désertification est l'un des principaux problèmes écologiques et socio-économiques auquel est confronté le pays. La détérioration des sols prive le pays de terres agricoles et a une incidence sur l'alimentation en eau douce, tant sur le plan quantitatif que qualitatif. Cette situation pousse aussi les populations à quitter leurs régions d'origine, ce qui engendre des migrations et des problèmes de pauvreté. Malgré des efforts déployés dans le milieu rural en vue d'améliorer la couverture par les équipements de base et le niveau de service de base, le déficit reste encore très large par rapport au milieu urbain.
Le taux d'accès des populations rurales à l'eau potable n'est que de 13% dans certains cercles des zones de montagne, comme Ighrem (Province de Taroudannt).
La couverture sanitaire ne touche que 59% de la population. Le taux d'enclavement est de 57%, ce qui conduit à des investissements de plus en plus lourds.

Une restructuration de la politique de gestion de l'eau a récemment été initiée par le gouvernement marocain. Une nouvelle loi sur l'eau a été promulguée par le Parlement le 15 Juillet 1995 et le Programme d'Approvisionnement en Eau potable pour les Populations Rurales (PAGER) a été lancé. Ce programme, appuyé par la communauté internationale, ne peut cependant répondre aux besoins urgents de la totalité des populations rurales qui doivent faire face à une situation de plus en plus alarmante dans certaines régions.

Historique:
Migrations & Développement est une association franco-marocaine de droit français, créée en 1986 par des migrants pour mener des actions de développement dans les villages de leur région d’origine, l’Atlas et l’Anti Atlas marocains, frappée par une sécheresse sévère depuis le milieu des années 70.
M&D mène depuis de nombreuses années des projets hydrauliques conséquents en zone rurale. Bien souvent, les projets d'approvisionnement en eau potable arrivent après les projets d'électrification qui s'accompagne de la mise en place des AV (Association de villageois). Ainsi, apparaît un nouveau champ d'action, celui de l'eau, qui rentre dans une dynamique de développement rural intégré.
C'est ainsi que M&D a mené un premier programme dans la province de Taroudannt, dénommé EPAE (Programme d'Eau Potable et d'Assainissement Ecologique) qui avait permis la réalisation de 11 adductions d'eau potable avec branchements individuels desservant 16 villages et 2 réseaux d'assainissement pour deux de ces villages. D'autres villages ont alors transmis des demandes de soutien pour réaliser des infrastructures d'accès à l'eau potable et à l'assainissement. M&D a donc décidé de continuer le premier programme en lançant une deuxième phase: EPAE 2.

Objectifs:
Améliorer les conditions de vie des populations de villages isolés et défavorisés de l'Anti-Atlas marocain par un accès durable à une eau potable de qualité et par un assainissement respectant l'environnement.

Description de l'action:
Le projet contemple différentes activités à mener:
Etude socio-économique pour préparer l'adduction d'eau et l'assainissement environnemental:
- Enquête sur cycle de l'eau et assainissement par foyer,
- Exploitation des résultats enquêtes.
:Etudes techniques:
- Traçage topographique,
- Traitement et Synthèse des données topographiques,
- Définition des ouvrages de production d'eau, de distribution, d'assainissement.
Travaux de réalisation pour les réseaux d'eau potable:
- Appel d'offres aux entreprises locales,
- Réalisation des réseaux:
- Creusement des tranchées en sol meuble, en sol rocheux,
- Construction Château d'eau 40 m3 au sol, équipement château d'eau, injection de chlore,
- Travaux d'amélioration du puits,
- Construction du Local pompage, Achat et acheminement des canalisations PEHD, pose canalisations PEHD,
- Achat et acheminement des compteurs, Pose et branchement des compteurs,
- Achat et acheminement de la pompe, pose de la pompe,
- Formation informelle d'un technicien de maintenance.
:Validation:
- Essai de pompage,
- Validation ONEP & MD.
Travaux de réalisation pour le réseau d'assainissement:
- Construction du canal d'évacuation des eaux de pluie et implantation du collecteur d'eau pluviale,
- Localisation des sorties des eaux usées et des regards,
- Implantation des collecteurs,
- Creusement des tranchées et installation des collecteurs,
- Implantation de la station d'épuration,
- Plan du réseau d'assainissement.

Partenaires: -ONEP (Office Nationale de l'Eau Potable)
-Services Techniques de la province de Taroudannt: Service Eau de la Direction Provinciale de l’Equipement (DPE).
- Communes rurales:
- Associations villageoises:
-Bureau International du Travail (BIT/IPEC)
Partenaires techniques: -Le Ministère de l’Aménagement du Territoire, de l’Eau et de l’Environnement du Maroc (Cellule Assainissement et Environnement de la Province de Taroudannt),
-Le Ministère de la Santé Publique (Délégation Santé de Taroudannt),
-Le Ministère de l’Education Nationale,
-L’Institut National de Recherche Agroalimentaire.
Financeurs: Grand Lyon
AERM&C
Veolia
Bénéficiaires: 1.050 bénéficiaires.

Classement:
Sous-secteur d’intervention: gestion de la ressource en eau


Source:
Grand Lyon
www.migdev.org
www.fondationensemble.org

Types de financement:

Collectivités loi Oudin , Agences de l'eau , Fonds privés (fondations, f. d'entreprise)

Organismes et Contacts

Migrations et Développement lire plus... 42 Boulevard d'Annam
BP 186
13016  Marseille
France
Tél.: +33 4 95 06 80 20
Fax: +33 4 91 46 47 36
  md.france[à]migdev.org
http://
Jean Baetz
Membre d’Honneur, Expert eau, assainissement liquide et solide . Administrateur et trésorier de RExAD, Réseau d'Expertise en Appui au Développement
Tél.: +33 (0)4 78 29 11 61
email: baetzjean[à]gmail.com
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